Presses de la Cité Coll. Espionnage n° 58. 1960. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 189 pages.. . . . Classification Dewey : 843.0872-Le roman policier
Reference : R160035328
Classification Dewey : 843.0872-Le roman policier
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Fayard 1983 663 pages in8. 1983. Broché. 663 pages. un tampon La guerre dit Alain naît des passions. Assurément celle de 14-18 ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerres allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que dans toute l'Europe les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations.La grande guerre était déjà totale et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu dans l'horreur un rôle pionnier. Les innovations scientifiques de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan dans les hôpitaux des gazés par milliers dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations déplacées sans oublier le génocide des Arméniens. De ce point de vue la Grande Guerre n'est pas du XIXème siècle elle est bien du nôtre de l'atroce XXème siècle.On l'appelle aussi Première Guerre mondiale . Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine : elle a bien engendré la révolution - dans un seul pays il est vrai. Ensuite parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains ce qui pour les adeptes de la doctrine de Monroë constituait une première.Le propre de cette guerre est d'avoir confronté plus que rapproché dans la mort des peuples jusque-là dominés par des empires ou des alliances plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle d'un mot peu clair l'impérialisme tenait en 1914 les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan avec la guerre a volé en éclats.La Grande Guerre a éveillé contre les rapports inégaux de peuples inégaux un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi elle est résolument moderne. Ajoutons que pour nous elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement avec un étonnant esprit de sacrifice mais aussi avec une efficacité cardinale à un grand mouvement de l'Histoire
Bon Etat dos un peu creusé intérieur propre
Gallimard / Nrf essais 1995 304 pages in8. 1995. Broché jaquette. 304 pages. La guerre est de retour parmi nous. Nous l'avions presque oubliée bien qu'elle fût le lot commun de tous les siècles. Mais pendant cinquante ans l'assurance de la mort nucléaire pour tous a tenu la guerre en lisière. La peur n'est peut-être plus l'unique antidote contre la guerre. A l'exemple de la construction européenne les pays cherchent la paix en se liant étroitement les uns aux autres par des règles et des intérêts communs. Comme si la guerre pouvait être prise dans les filets de l'intégration par le droit et l'économie. Cet espoir est vain. Au mieux il répondrait aux conflits d'hier pas à ceux de demain. Car désormais les guerres ne naissent pas de la puissance des Etats mais de leur faiblesse. L'enjeu de la paix c'est la légitimité des Etats : dans nombre de pays ils n'incarnent rien ni personne et sont trop faibles pour s'imposer face aux organisations internationales comme l'ONU ou le FMI. Faute d'Etats qui symbolisent l'évidence d'être ensemble les nations se replient sur une identité exacerbée se fragmentent en Etats nouveaux toujours plus petits et plus faibles : en trente ans leur nombre a doublé. Et les règles du droit international comme les bénéfices de l'économie mondiale ne les concernent guère. Notre conception de la guerre forgée au fil de siècles de conflits de souveraineté se révèle déjà inadaptée à ces guerres de légitimité. La multiplication de celles-ci nous imposent une priorité : consolider des Etats légitimes seuls capables de tracer un destin pour ceux qu'ils représentent. A défaut la panne des Etats assurera le bel avenir de la guerre
Bon Etat
Gallimard / Nrf essais 1995 304 pages in8. 1995. Broché jaquette. 304 pages. La guerre est de retour parmi nous. Nous l'avions presque oubliée bien qu'elle fût le lot commun de tous les siècles. Mais pendant cinquante ans l'assurance de la mort nucléaire pour tous a tenu la guerre en lisière. La peur n'est peut-être plus l'unique antidote contre la guerre. A l'exemple de la construction européenne les pays cherchent la paix en se liant étroitement les uns aux autres par des règles et des intérêts communs. Comme si la guerre pouvait être prise dans les filets de l'intégration par le droit et l'économie. Cet espoir est vain. Au mieux il répondrait aux conflits d'hier pas à ceux de demain. Car désormais les guerres ne naissent pas de la puissance des Etats mais de leur faiblesse. L'enjeu de la paix c'est la légitimité des Etats : dans nombre de pays ils n'incarnent rien ni personne et sont trop faibles pour s'imposer face aux organisations internationales comme l'ONU ou le FMI. Faute d'Etats qui symbolisent l'évidence d'être ensemble les nations se replient sur une identité exacerbée se fragmentent en Etats nouveaux toujours plus petits et plus faibles : en trente ans leur nombre a doublé. Et les règles du droit international comme les bénéfices de l'économie mondiale ne les concernent guère. Notre conception de la guerre forgée au fil de siècles de conflits de souveraineté se révèle déjà inadaptée à ces guerres de légitimité. La multiplication de celles-ci nous imposent une priorité : consolider des Etats légitimes seuls capables de tracer un destin pour ceux qu'ils représentent. A défaut la panne des Etats assurera le bel avenir de la guerre
Bon Etat tranche inférieure salie
Editions de La Martinière 2000 179 pages in8. 2000. Relié. 179 pages. Isabel Ellsen a d'abord été journaliste de presse écrite au magazine Elle puis au Journal du dimanche. Des années de train-train quotidien. "Un jour j'ai tout quitté pour devenir photographe photographe de guerre." Un choix singulier autant par goût que par curiosité dans l'enthousiasme l'excitation l'appréhension aussi."On va à sa première guerre comme à un premier rendez-vous amoureux." Isabel Ellsen a voulu voir la guerre. Elle a vu. Elle a couvert les conflits au Liban en Afghanistan en Israël en Chine au Nicaragua en Yougoslavie trimbalant avec elle son barda de photographe grand reporter "la peur vissée au ventre le boîtier à portée de la main l'index sur le déclencheur...". Accompagné de quelques-unes de ses photographies en noir et blanc Je voulais voir la guerre est le récit personnel de cette expérience de la guerre avec ses horreurs sa violence sa misère toute son absurdité. Une manière pour l'auteur "d'apprendre à aimer la vie. C'est fait". Non sans mal. --Céline Darner
Bon Etat avec jaquette intérieur très frais
Paris, Éditions de la Librairie du Travail, vers 1920 ; in-8 (124 x 119 mm), 112 pp., broché. Sydney B. FAY, Harry Elmer BARNES, Frederick BAUSMAN mettent en pleine lumière la responsabilité de M. Raymond Poincaré. Traduit de l’anglais par L. LAURENT. Sommaire: Préface par Mathias MORHARDT, p.7./ Raymond POINCARÉ: Les Responsabilités de la Guerre, p.11./ Sydney B. FAY: M. Poincaré et les Responsabilités de la Guerre, p.43./ Harry Elmer BARNES: M. Poincaré et les Responsabilités de la Guerre, p.57./ Frederick BAUSMAN: Lettre ouverte à M. Raymond Poincaré, p.99.