Presses de la Cité. 1989. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 303. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Reference : R160033138
ISBN : 2258026156
Avec la collaboration de Jean-Max Tixier. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
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P. et La Haye, Mouton & co, 1962, gr. in-8°, 652 pp, 22 cartes, biblio, index, broché, bon état
Il est sans doute peu de périodes de l'histoire moderne chinoise plus mouvementées et plus fertiles en développements soudains que les huit années qui forment l'objet de ces recherches sur le mouvement ouvrier chinois de 1919 à 1927. En 1919, quand éclatent les grandes grèves du « Mouvement du 4 mai », en écho à l'agitation patriotique des étudiants de Pékin et des marchands de Shangai, le mouvement ouvrier est pratiquement dénué d'organisation véritable. En 1920, les débuts des syndicats sont lents et difficiles. Et pourtant, très vite, vont se succéder des vagues de luttes ouvrières qui mettent en mouvement des dizaines et des centaines de milliers d'hommes ; ces luttes culmineront avec la grève insurrectionnelle de mars 1927 à laquelle participeront 800.000 ouvriers changaiens, soulevés contre les chefs militaires nordistes et qui libéreront cette grande métropole avant l'arrivée des armées nationales de Canton. Ces recherches, qui s'appuient sur un dépouillement méthodique de sources chinoises et occidentales, dont l'appareil de références atteste l'importance, sont organisées en trois grandes sections : l'analyse de la structure sociale du prolétariat et de ses structures d'existence, l'étude des débuts du mouvement ouvrier chinois entre 1919 et 1924, l'évaluation de son rôle dans la révolution de 1924-1927. — "Période de première importance pour la Chine entière, la période 1919-1927 le fut aussi pour le mouvement ouvrier chinois, qui mena tout au long de ces huit années les luttes économiques et politiques les plus intenses de son histoire : participation au Mouvement du 4 mai 1919, vague de grèves de 1922, Mouvement du 30 mai 1925 et grande grève de Canton - Hong-Kong de 1925-1926, insurrections de Shanghai de 1926-1927, etc. Peu de gens doutaient encore que le prolétariat ait joué le rôle le plus important, le rôle central, au cours de cette phase de la révolution chinoise. Ils ne pourront plus en douter après avoir pris connaissance de la remarquable thèse de Jean Chesneaux." (Claude Cadart, Revue française de science politique, 1963) — "La valeur de l'excellente étude du Professeur J. Chesneaux sur le mouvement ouvrier chinois de 1919 à 1927 ne tient pas seulement à l'importance de ses découvertes, mais à l'impulsion qu'elle cherche à donner aux petits groupes de chercheurs français, japonais et américains qui tentent d'encourager des recherches sérieuses sur la Chine dans la première moitié du XXe siècle. Centré sur une période jusqu'à présent négligée, l'ouvrage utilise les méthodes d'histoire comparée et représente des recherches très poussées dans les documents chinois modernes..." (Mary Clabaugh Wright, Annales ESC, 1964)
Seghers, 1986, gr. in-8°, 252 pp, 8 pl. de gravures hors texte, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Etonnants voyageurs)
Imagine-t-on ce que pouvait être la "Belle Epoque" vue par des émissaires chinois ? Le monde, alors, s'ouvre à la libre circulation des idées et des hommes, cependant que s'accomplissent des progrès spectaculaires dans tous les domaines. Décortiquée, analysée, observée avec une minutie sans pareille par ces "visiteurs d'un autre monde", hommes de savoir et de raison, l'Europe prend tout à coup, en ce XIXe siècle finissant, un visage inattendu, comme si elle se reflétait dans un miroir déformant. Cet ouvrage rassemble des récits de voyages véridiques, traduits directement du chinois classique et présentés par André Lévy avec un luxe de détails et d'érudition d'autant plus remarquable que les textes sur l'Europe en chinois sont extrêmement rares et succincts. Pourtant, ces lettres dénotent une ouverture d'esprit, une curiosité et finalement une tolérance qui tranchent avec la rigidité des célèbres “Lettres édifiantes et curieuses de Chine par des missionnaires jésuites”, auxquelles le titre de ce livre adresse un malicieux clin d'oeil. Dans le délicieuse évocation d'une époque révolue on reconnaîtra les caractéristiques politiques, sociales, sexuelles, de notre civilisation ; mais le choix des observations, les jugements et réflexions nous en apprendront plus encore sur l'étonnant et indéchiffrable Empire du Milieu. Une importante introduction replace ces lettres dans leur contexte et initie le lecteur à la très complexe histoire des relations entre la Chine et le monde extérieur, depuis la Route de la soie, les grandes expéditions maritimes chinoises, en passant par l'introduction progressive des religions étrangères comme l'Islam, le Christianisme ou le Bouddhisme, les guerres de l'opium et la rébellion des Boxers. Une histoire "exotique" qui nous concerne de très près...
Armand Colin, 1904, in-12, 340 pp, 20 photos sur 12 pl. hors texte, broché, bon état
Etude sociologique. Commerçant, ayant exercé son activité de longues années en Chine, l'auteur, qui présidait le conseil d’administration de la concession française de Shanghai, évoque ses souvenirs dans des pages précises et argumentées. La politesse chinoise, le dédain de la sincèrité et de la précision, le mépris du temps, la femme chinoise, le culte des ancêtres, les superstitions, la monnaie en Chine, la justice chinoise, etc. — "Je crois que c'est la première fois qu'un commerçant écrit sur la Chine, au moins dans notre langue. À un moment où ce vaste empire retient l'attention du monde civilisé, qui le considère volontiers comme un pays fabuleux, je crois que l'œuvre de vulgarisation que je présente au lecteur offrira quelque intérêt. J'ai vu la Chine et les Chinois avec les yeux d'un homme d'affaires, et j'ai évité, dans la mesure du possible, de tomber dans l'optimisme exagéré de certains auteurs de livres sur la Chine : globe-trotters ou missionnaires, de même que j'ai essayé de ne pas obéir à l'esprit de dénigrement systématique habituel à la plupart des Européens, lorsqu'on leur parle des Chinois. Certaines de leurs coutumes, en opposition avec les nôtres, nous heurtent et nous froissent, mais combien de défauts que nous leur reprochons amèrement se retrouvent chez les peuples d'Europe les plus orgueilleux de leur civilisation : « Tout le monde est fait comme notre famille »... On reproche beaucoup de choses aux Chinois, entre autres leur ruse et leur duplicité. En sont-ils plus pourvus que le madré paysan d'Europe ? En y regardant de près, on pourrait pousser la comparaison assez loin." (Préface)
Amsterdam, Time-Life Books, 1984, in-8°, viii-607 pp, reliure plein cuir havane de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, pièces de titre cuir carmin avec titres et filets dorés, doubles filets d'encadrement et titre dorés au 1er plat, tranches dorées, bon état (Coll. Classiques de l'exploration). Réimpression de l'édition de Paris, 1799 (Cordier, Bib. Sinica, 2105)
Récit d'un voyage en Chine par Joseph François Charpentier de Cossigny, ancien Ingénieur du Roi, ayant fait sa carrière à l'Ile de France (Ile Maurice). Ce voyage vers la Chine fut entrepris en 1753, sous le règne de Louis XV. L'auteur ne fit paraître ses mémoires que plus de quarante ans après son périple. — "Tout ce qui regarde l'Inde et la Chine paraît avoir droit à la curiosité du public. Il s'est empressé de lire les relations des ambassades anglaise et hollandaise, auprès de l'empereur de la Chine. On y trouve en effet des détails très curieux... (...) Cependant ces deux ouvrages [de Macartney et Van Braam] m'ont paru incomplets dans bien des points, inexacts dans quelques-uns, fautifs dans quelques autres. Leurs auteurs n'ont pas pris, sur les arts et sur la législation des Chinois, les renseignements que les circonstances les mettaient à portée d'obtenir. Ils ne nous ont pas fait connaître l'esprit des lois qui sont le plus opposées à nos usages, à nos mœurs, à nos principes. Ces considérations m'ont déterminé à faire part au public de mes observations sur les deux ouvrages que je viens de citer. Je les ai étendues, lorsque le sujet m'a paru susceptible de développement, ou lorsqu'il m'a conduit à des résultats qui peuvent intéresser le lecteur. (...) Enfin je donne une esquisse incomplète des arts des Chinois, sur lesquels j'ai pris des notions dans le cours de mes voyages à la Chine ; mais dont une partie exige des recherches plus exactes. En attendant, l'esquisse que je donne des arts des Chinois, ne sera peut-être pas sans utilité. Elle détaille quelques procédés nouveaux ; elle en indique d'autres qui sont totalement ou partiellement inconnus en Europe ; elle donne quelques recettes dont l'efficacité est constatée par l'expérience. Elle mettra les artistes ingénieux sur la voie des découvertes."
P., Michel Lévy, 1861, in-12, 330 pp, reliure demi-toile rouge, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), reliure défraîchie, traces de mouillures marginales, état correct
Edition originale, unique et peu commune, de cette bonne synthèse, due au chartiste Alfred Jacobs, des dernières relations de voyage et des connaissances de l'époque sur l'Océanie. Table : L'Australie colonisée ; Les mines ; L'Australie sauvage et les récentes explorations ; La Tasmanie ; La Nouvelle-Zélande ; Occupation de la Nouvelle-Calédonie par la France ; Taïti et les Marquises ; Les Sandwich ; Les coolies chinois ; Les Chinois dans le Pacifique ; Le bouddhisme ; Le bouddhisme contemporain ; Nouveaux chemins du Pacifique.