GALLIMARD. 08-1951. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en pied abîmée, Intérieur frais. 244 pages. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : R150223628
7e édition Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
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, Brepols, 2023 Hardback, 417 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:25 b/w, 32 col., 5 tables b/w., Language(s):French. ISBN 9782503602004.
Summary Que repr sente la Gr ce et les Grecs, pour les auteurs et les artistes des XIVe au XVIe si cle, en Europe occidentale ? Le pr sent volume explore cette question du point de vue de la perception et de l'imagination spatiales et g ographiques. Il porte ainsi sur les repr sentations de l'espace grec, ancien et moderne du XIVe au XVIe si cle. En privil giant des ?uvres latines, fran aises et italiennes, crites principalement en Italie, en France, dans les Pays-Bas bourguignons et en Gr ce, il tudie comment les auteurs et les artistes figurent textuellement et visuellement la g ographie de la Gr ce / de l'espace ou des espaces grec(s). Les difficult s pour d finir, nommer et repr senter la Gr ce comme entit territoriale sont nombreuses durant ces si cles marqu s par de tr s profonds bouleversements, avec du c t grec l'effondrement de l'empire byzantin et, du c t de l'Europe occidentale, des volutions nombreuses dans les connaissances g ographiques, historiques et aussi linguistiques, ainsi que dans les formes d'expression textuelles et iconographiques. La perception d'une identit spatiale, g ographique, de la Gr ce est d'autant plus d licate que plusieurs temporalit s sont en jeu, celle de la Gr ce ancienne, celle de la Gr ce contemporaine aux auteurs, celle aussi de la Gr ce m di vale ant rieure au XIVe si cle. Les tudes r unies s'interrogent sur les diff rentes perceptions et repr sentations de l'espace grec, dans son unit et/ou sa diversit , qui s'expriment et se renouvellent durant ces trois si cles, ainsi que sur la nomination des lieux grecs et de la Gr ce qui les accompagnent. TABLE OF CONTENTS Catherine Gaullier-Bougassas, Explorer la r ception de la Gr ce ancienne sous l'angle de la repr sentation de l' space I. Connaissances savantes et exp riences personnelles Catherine Gaullier-Bougassas, Les savoirs h rit s sur les espaces grecs : les autorit s antiques connues dans l'Europe occidentale m di vale Catherine Gaullier-Bougassas, Images du monde, encyclop dies et trait s en langue fran aise (XIIIe -XIVe si cle) : reprises et renouvellements des repr sentations de l' space grec Emmanuelle Vagnon, Cristoforo Buondelmonti et ses sources dans sa repr sentation de la Gr ce Constantin Bobas, Imaginaire occidental et r alit s orientales de l'espace grec : en voyageant Rhodes aux XVe et XVIe si cles Edith Karagiannis-Mazeaud, G ographie du P loponn se, aper u par Belon, Thevet et Nicolay, voyageurs fran ais du XVIe si cle II. G ographie et histoire grecques Marilynn R. Desmond, Topographie troyenne dans la Gr ce franque du XIIIe si cle Valeria Russo, Le continuum historique des espaces grecs : les repr sentations g ographiques dans la Fleur des histoires de Jean Mansel (version courte) Valeria Russo, Retrouver la Gr ce dans le temps et dans l'espace : la Mer des histoires face la cr ation d'un pass antique Gilles Grivaud, La Chorograffia d'Etienne de Lusignan : sources et propositions III. critures fictionnelles Corinne Jouanno, Quelle place pour la Gr ce dans la litt rature romanesque byzantine (XIIe-XVe si cle) ? Daisy Delogu, Paysages palimpsestes : les espaces imaginaires grecs dans l' glogue du XIVe si cle Pascale Mounier, La Gr ce de Th s e d'apr s la Teseida de Boccace et ses adaptations fran aises Clarisse vrard, Ancrer sa galee en Gr ce : strat gies textuelles et dispositifs visuels dans l'Histoire de Jason et le Recueil des histoires de Troie de Raoul Lef vre IV. Figurations visuelles Ilaria Molteni, Imaginer et repr senter l'espace grec en Italie au Moyen ge : le laboratoire de l'Histoire ancienne jusqu' C sar Ilaria Molteni, L'espace grec la cour de France (1380-1422) : de l'Histoire ancienne jusqu' C sar l' p tre Oth a Clarisse Evrard, Repr senter la Gr ce et les Grecs par le prisme flamand : le cas des manuscrits enlumin s de la biblioth que de Louis de Bruges Marie Jacob-Yapi, L'usage du costume byzantin dans les manuscrits parisiens de mati re antique au d but du XVe si cle Planches Index
, Brepols, 2023 Hardback, 1068 pages, Size:178 x 254 mm, Illustrations:1 col., 73 tables b/w., 17 maps b/w, 41 maps color, Language(s):French, Latin. ISBN 9782503607764.
Summary Fond e en 1113 au pied de la montagne Sainte-Genevi ve, l'abbaye de Saint-Victor de Paris s'est rapidement dot e de petits tablissements, des prieur s simples et des prieur s-cures, pour g rer un patrimoine dispers et desservir des glises paroissiales entre Senlis et Orl ans. Le r seau prioral victorin, de taille r duite, reste tr s dynamique aux XIIe-XIIIe si cles, p riode d'intense essaimage et de d veloppement des domaines g r s par les chanoines forains. partir de 1330 et jusqu'au milieu du XVe si cle, ces petites d pendances directes subissent de plein fouet les crises. Mais d s 1460, le grand mouvement de reconstruction conomique donne l'occasion aux prieurs d' tre plus actifs dans l'administration de leurs tablissements et d'utiliser de nouvelles m thodes de gestion. En analysant les aspects institutionnels, conomiques, sociaux et spirituels de la vie des fr res dans les petites d pendances directes de l'abbaye, cette tude approfondie met en lumi re le fonctionnement des prieur s canoniaux du XIIe au XVIe si cle. Ce volume montre comment les relations m re-fils voluent au cours du temps en fonction des r formes abbatiales et r v le la foss qui s pare parfois la conception du r seau dict e par l'abb et le convent, et l'attitude des chanoines forains sur le terrain. TABLE OF CONTENTS Avant-propos Introduction Premi re partie : Les sources Chapitre premier : Pr sentation des archives victorines Chapitre II : tude des sources priorales et abbatiales Deuxi me partie : Cr ation et structuration du r seau prioral victorin (d but XIIe - milieu du XIVe si cle) Chapitre premier : Fondation et d veloppement du r seau prioral Chapitre II : Consolidation conomique et seigneuriale du r seau de d pendances victorines Chapitre III : Le contr l conomique des paroisses Chapitre IV : L'attractivit religieuse des prieur s Conclusion de deuxi me partie Troisi me partie : D t rioration et redressement des prieur s victorins (milieu du XIVe si cle - premi re moiti du XVIe si cle) Chapitre premier : Les prieur s face aux malheurs du temps (milieu du XIVe si cle - seconde moiti du XVe si cle) Chapitre II : Reconstruction priorale et reprise en main du r seau par Saint-Victor (v. 1370-1420) Chapitre III : Reconstruction mat rielle et reconqu te des biens et des droits (v. 1460-1540) Chapitre IV : De nouvelles dynamiques conomiques et judiciaires (v. 1460-1540) Chapitre V : Les nouvelles dynamiques religieuses et institutionnelles au sein du r seau (fin XVe - premi re moiti du XVIe si cle) Conclusion de troisi me partie Conclusion g n rale R pertoire des seize prieur s victorins Pr sentation de la base de donn es Ambert - Ambertus (Notre-Dame) Amponville - Amponvilla (Notre-Dame) Athis - Athiis (Saint-Denis) Bois-Saint-P re - Nemus Sancti Petri (Notre-Dame) Bray-sur-Aunette - Brayum (Saint-Victor) Bucy-le-Roi - Buciacum Regis (Saint-Pierre) Chanteau - Cantolium (Notre-Dame) Corbeil - Corbolium (Saint-Gu nault) Faronville - Farunvilla (Sainte-Madeleine/Saint- loi) Fleury-en-Bi re - Floriacum (Notre-Dame) Montb on - Montebeonis (Notre-Dame) Puiseaux - Puteolis (Notre-Dame) Saint-Donain - Sanctus Donnini Saint-Paul-des-Aulnois - Sanctus Pauli de Alnetis Vaujours - Vallegaii (Saint-Nicolas) Villiers-le-Bel - Villaribellum (Saint-Didier) Annexes Sources et bibliographie Index des noms de personnes Index des noms de lieux Cahier de planches en couleur
, Brepols, 2021 Hardback, 521 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:34 col., Language: French. ISBN 9782503595856.
Summary la fin du Moyen ge, la production hagiographique manuscrite se transforme et conna t son dernier ge d'or entre le succ s ditorial de la L gende dor e et l'arriv e de l'imprimerie. De nombreux textes anciens sont abr g s pour int grer de nouvelles collections. Ce ph nom ne est en partie responsable du relatif d sint r t des historiens leur gard : quoi bon s'int resser ces abr g s alors qu'il reste tant d couvrir dans les grands l gendiers du Moyen ge central, et qu'on commence peine mieux conna tre les tout premiers manuscrits conserv s ? L'objectif de ce livre est de mieux saisir la fonction sociale du manuscrit hagiographique, une p riode, celle du christianisme flamboyant , caract ris e par l'accumulation et la multiplication des d votions. En se focalisant sur les Pays-Bas m ridionaux et une large France septentrionale, une r gion travers e par la devotio moderna et d'intenses dynamiques religieuses, son objectif est aussi de comprendre ensemble les l gendiers latins et vernaculaires, en moyen n erlandais comme dans les parlers d'o l. Il s'agit de saisir les conditions mat rielles de la circulation des textes hagiographiques, mais aussi l'usage de ces manuscrits, dans le cadre de la pastorale et des pratiques cultuelles collectives comme dans celui de l'affirmation de l'individu la fin du Moyen ge. TABLE OF CONTENTS Fernand PELOUX, Introduction. Une culture hagiographique flamboyante au prisme de ses manuscrits (XIVe- XVIe si cle) Premi re partie. L'hagiographie vernaculaire du nord de la France : usages et r ception des manuscrits Catherine VINCENT, Pourquoi r crire des Vies de saints en fran ais la fin du Moyen ge ? Quelques pistes Ariane PINCHE, Li Seint Confessor de Wauchier de Denain, une ?uvre s rielle et son contexte manuscrit Anne-Fran oise LEURQUIN-LABIE, Composition, usage et diffusion du l gendier picard Esther DEHOUX, Marc GIL, Mathieu VIVAS, Un l gendier picard illustr de la fin du XVe si cle (Lille, BM, ms. 795). Originalit et tradition d'un cycle iconographique unique Florent COSTE, Du local l'universel. Modulations septentrionales de la L gende dor e dans quelques l gendiers vernaculaires Marie-Genevi ve GROSSEL, Les traductions en prose des Vies des P res apr s le XIIIe si cle : reprise, volution, transformation aux XIVe et XVe si cles Deuxi me partie. Un terrain propice. Manuscrits et spiritualit dans l'espace belge et les anciens Pays-Bas Werner VERBEKE, Prol gom nes pour une Bibliotheca Hagiographica Neerlandica Barbara FLEITH, Fabrication, fonctions et usages de quelques manuscrits contenant des chapitres des traductions n erlandaises de la Legenda aurea Chlo Clovis MAILLET, Singularit et s rialit d'un tr s rare manuscrit latin enlumin de la L gende Dor e au XVe si cle (Glasgow UL 1111) V ronique HAZEBROUCK-SOUCHE, La figure de l' v que dans l'oeuvre de Jean Gielemans : de la collection de Vies abr g es une chorographie sacr e du Brabant ? Xavier HERMAND, Composer, compiler, copier des textes hagiographiques la fin du Moyen ge : le cas des maisons religieuses du Namurois Troisi me partie. De Brest Tr ves, approche typologique de la diversit des manuscrits hagiographiques. Marjolaine LEMEILLAT, Manuscrits hagiographiques et saints bretons en Bretagne la fin du Moyen ge (XIVe-d but XVIe si cle) Fernand PELOUX et Laura VANGONE, Un l gendier m connu, commandit par le cardinal Georges d'Amboise vers 1500 (BM Rouen, A 40 [1412]) Sarah OLIVIER, R crire la saintet . Autour du ms. BNF Lat. 917, libellus de sainte Clotilde au XIVe si cle : entre pratiques d votionnelles et chos politiques Micka l WILMART, Un placard hagiographique : les miracles de sainte Foy enregistr s Coulommiers au XVe si cle Sara PRETTO, Entre d votion et outil de travail : le Repertorium singulorum sanctorum per annum de l'abbaye du Saint-S pulcre de Cambrai (Cambrai, BM, 116) Bastien DUBUISSON, Les transformations d'un recueil hagiographique monumental. Le grand l gendier de Saint-Maximin de Tr ves aux XVe- XVIe si cles Andr VAUCHEZ, Conclusions Bibliographie R sum s
, Brepols, 2022 Hardback, 485 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:15 tables b/w., 2 tables col., 1 maps b/w, Language: French. ISBN 9782503594729.
Summary L'abbaye de Marchiennes, l'un des quatre monast res b n dictins install s sur les bords de la Scarpe, aux confins de la Flandre et du Hainaut, est l'origine un monast re familial avec une double communaut d'hommes et de femmes, fond vers 630/640 par saint Amand et confi Rictrude, veuve de l'aristocrate franc Adalbald. partir de 1024/25, apr s l'expulsion des moniales, Marchiennes sort v ritablement de l'obscurit . Essor et volution peuvent tre reconstitu s gr ce une production crite substantielle et vari e (r cits narratifs et hagiographiques, n crologe, coutumier, biblioth que, chartes et cartulaires) laquelle se joint un souci pr coce de conservation. La pr sente dition de 124 chartes (72% d'originaux), quatre annexes et le recours d'autres sources servent d'appui une introduction historique. Celle-ci permet de pr senter les temps obscurs puis la vitalit de la communaut : affermissement du temporel (donations, r cup rations, confirmations la ques et eccl siastiques), d veloppement d'un vaste r seau social (comtes de Flandre, de Hainaut, aristocratie, v ques d'Arras, Cambrai, Th rouanne, Tournai), rayonnement intellectuel et spirituel (r seau de confraternit s, scriptorium actif). Au-del des donations, des contestations et des confirmations pr cieuses pour l'histoire rurale et sociale, quelques chartes livrent de discr tes mais suggestives informations sur la vie de la communaut . Ce dynamisme n'est pas isol et prend toute sa dimension en le reliant celui des autres monast res b n dictins voisins, la toute puissante Anchin, la v n rable Saint-Amand et, dans une mesure moindre, Hasnon. L'abbaye de Marchiennes participe pleinement la forte emprise monastique de la vall e de la Scarpe, v ritable boulevard des moines. TABLE OF CONTENTS Avant-propos Liste des sigles et titres abr ges Bibliographie PREMI RE PARTIE : L'ABBAYE DE MARCHIENNES DES ORIGINES (MILIEU VIIE) AU D BUT XIIIE SI CLE Le temps du monast re double (VIIe- d but XIe si cle) La fondation du monast re : le d licat d cryptage des sources La mainmise carolingienne sur le monast re Un obscur Xe si cle D'une r forme l'autre (XIe- premi re moiti du XIIe si cle) La r forme de Richard de Saint-Vanne et ses effets Marchiennes (1024) L'abbaye menac e de disparition : l'abbatiat de Fulcard (1103-1115) L'intervention de l'abbaye d'Anchin dans la r forme marchiennoise du XIIe si cle. Le temps de l' panouissement (seconde moiti du XIIe si cle) La communaut monastique : composition et organisation Stabilisation et valuation du temporel de l'abbaye Les manifestations du dynamisme Conclusion DEUXI ME PARTIE : LES CHARTES DE L'ABBAYE DE MARCHIENNES Pr sentation du chartrier de l'abbaye de Marchiennes Classement chronologiqueClassement par type de document Classement par auteur Les cartulaires de Marchiennes dition des chartes Annexes Liste abbatiale Le lignage seigneurial des Landas Les cours de l'abbaye de Marchiennes au XIIe si cle Cons crations d'autels et reliques l'abbaye de Marchiennes Index des chartes Liste des tableaux et graphiques
, Lescuyer - Lyon 1983, 1983 Softcover, 42 pages, Texte en Francais, illustrations n/b, 280 x 240 mm, .
Un extrait de la galerie des pr lats sous la rose nord Cette seconde page vous propose des images et des d veloppements sur les sujets suivants : - les stalles du XVIe si cle et leur atmosph re f erique - le ch?ur de la cath drale et la cl ture du ch?ur du XVe si cle - le d ambulatoire et les chapelles rayonnantes. Parmi elles, les trois chapelles r am nag es enti rement sous la direction d'Eug ne Viollet-le-Duc vers 1853-1865 : Notre-Dame-Drapi re, Saint-Jacques-le-Majeur (ou du Sacr -C?ur), Sainte-Theudosie ; et deux autres chapelles am nag es au XVIIIe si cle : Saint-Jean-Baptiste et Saint-Nicaise - l'orgue de tribune du XVe si cle. Le buveur de vin dans les stalles LES STALLES DE LA CATH DRALE D'AMIENS Vue d'ensemble des stalles Vue d'ensemble des stalles. Jou e de la stalle royale Jou e de la stalle royale. Une jou e correspond au c t lat ral d'un ouvrage en menuiserie. Jou e : la Pr sentation au temple Jou e : la Pr sentation au temple. Pendentif : jeunes filles l g rement v tues Pendentif : jeunes filles l g rement v tues. Pendentif : un homme et une t te de mort Pendentif : un homme et une t te de mort. Pendentif : le buveur de vin Pendentif : le buveur de vin Pendentif : trois anges Pendentif : trois anges. Les stalles du d but du XVIe si cle de la cath drale d'Amiens constituent un v ritable monde enchant , un univers la Walt Disney. Des milliers de sculptures, de figurines, de sc nes bibiliques cr es par des mains expertes plongent le visiteur dans une atmosph re presque irr elle. On compte plus de quatre mille personnages qui font revivre des sc nes bibliques tir es de La L gende dor e ou de textes apocryphes. La vie de Marie regroupe elle seule trente-neuf tableaux, tandis que les sellettes des mis ricordes et les rampants proposent cent soixante sc nes de l'Ancien Testament. Changement de th mes sur les dais, les appuis-main et les pendentifs : ces sculptures plus petites offrent des sujets profanes, des chim res et des grotesques, des l ments de la vie quotidienne parfois m l s au monde des fabliaux. La r organisation du ch?ur et du sanctuaire au XVIIIe si cle aurait pu tre fatale ces merveilles de la sculptures sur bois. Le but du r am nagement tait d' claircir le ch?ur, de l'ouvrir la lumi re et donc de supprimer tous les l ments qui en bornaient l'espace. De cette poque viennent d'ailleurs les magnifiques grilles de Jean-Baptiste Veyren. D'apr s Aur lien Andr , dans le chapitre consacr la modernisation du ch?ur au XVIIIe si cle ( Amiens, La gr ce d'une cath drale, La Nu e bleue), deux partis se sont affront s l' poque : les modernistes qui voulaient un ch?ur ouvert, donc une suppression du jub et des stalles et, de l'autre c t , l'ensemble des chanoines de la cath drale qui freinaient des quatre fers... pour que rien ne change ou pas grand chose. Le jub occidental fut remplac en 1755 par les deux retables en marbre que l'on voit de nos jours dans les bas-c t s (Notre-Dame de Piti et retable de Saint-Joseph). R sultat : l'entr e du ch?ur l'ouest tait toujours ferm e! S'agissait-il d'un conservatisme liturgique ou, comme le note Aur lien Andr , d'une peur des courants d'air? Ou plus simplement encore, du d sir de rester entre soi quand on prie, sans demeurer sous le regard pesant des p lerins qui d ambulent? Fort heureusement pour l'Art et pour les g n rations qui ont suivi, c'est le conservatisme qui s'est impos .