FLAMMARION. 1935. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos abîmé, Intérieur frais. 283 pages. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Reference : R150217775
Précédés d'une introduction de M. François Porché Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
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Chez Jean-Frederic Bernard, à Amsterdam 1731, In-12 (10x17cm), (12) 222pp. ; 235pp. (4), 2 tomes en un volume relié.
Nouvelle édition, mais première sous cette forme et cet intitulé. In fine, catalogue des livres imprimés parJean-Frédéric Bernard. Reliure en plein veau fauve marbré d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête. Etroite fente au mors inférieur en tête sur 1cm. Frottements. Bon exemplaire. Ces mémoires ontparupour la première fois en complément de l'édition de 1729 des Aventures du baron de Foeneste sous le titre d'"Histoire secrète". Ils sont une critique sévère de Henri III et de sa cour et des Catholiques tout autant qu'un témoignage du climat anti-protestant. Après l'édition de ce pamphlet qui fut interdit, d'Aubigné se sauvaà Genève. "Cette édition est beaucoup plus proche du manuscrit original que celle de 1729 établie par les soins peu scrupuleux de Le Duchat sous le titre dHistoire secrète" (cf. Agrippa dAubigné et son temps, p. 64). Plusieurs pièces viennent compléter les Mémoires d'Aubigné, celles de Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, lequel fut longtemps une des âmes de la Fronde contre Richelieu et Louis XIII ; ils ont étécomposés par Aubertin son domestique ; est joint égalementun fragment d'une relation de la cour de France par Priolo et l'Histoire de madame de Mucy par Guillaume de Valdory. On trouve en plusune lettre de Scarron à M. Fouquet écrite à l'occasion du démêlé entre Scarron et Gilles Boileau, frère de Nicolas Boileau Despréaux. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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MÉMOIRES DE LA VIE DU COMTE DE GRAMMONT ; contenant particulièrement l'histoire amoureuse de la cour d'Angleterre, sous le règne de Charles II. A Cologne [i.e. Rotterdam], chez Pierre Marteau [i.e. Michel Boehm et Caspar Fritsch], 1713 1 volume in-12 (16,6 x 9,5 cm) de IV-426-(2) pages. Reliure plein maroquin rouge de la deuxième moitié du XIXe siècle (vers 1880) signée Chambolle-Duru. Triple-filet doré en encadrement des plats, double-filet doré sur les coupes, dos à nerfs richement orné aux petites fers, jeu de roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées. Exemplaire soigneusement lavé et réencollé au moment de la reliure. Exemplaire très frais à l'état proche du neuf. ÉDITION ORIGINALE.
Une particularité curieuse distingue l'édition originale de Cologne, 1713. L'éditeur a pris soin d'indiquer en italique tous les mots sur lesquels il pensait que devait s'arrêter l'attention dos lecteurs. On aurait peine à croire, sans en juger par soi-même, à quelle quantité de mots s'est appliqué ce procédé." [et tous les noms des personnes sont en majuscules]. (Gay) Jules Le Petit et Tchémerzine dénombrent 3 tirages sous la même adresse et à la date de 1713. La priorité de l'un sur l'autre n'est absolument pas démontrée, les différences étant très minimes (2 ont une justification quasi identique avec quelques changements dans la typographie et les ornements utilisés). Antoine Hamilton ou Anthony Hamilton, né en 1646, mort le 21 avril 1719 à St Germain-en-Laye, est un écrivain écossais d'expression française. Descendant d'une famille de vieille noblesse catholique écossaise, sa date de naissance n'est pas absolument sûre (1645 ou 1646). Il est le troisième d'une famille de six garçons et trois filles ; en 1651, les Hamilton s'exilent en France pour échapper à la dictature de Cromwell après l'exécution de Charles Ier ; Anthony y fait ses études, s'imprégnant de la culture et de la littérature françaises de l'époque Louis XIII, et rejoint l'Angleterre en 1661 sous le règne de Charles II, où il fréquente la meilleure société ; en 1663, il rencontre le comte de Grammont, esprit brillant et libertin qui épouse sa sœur Elizabeth en 1663 et l'emmène en France. En 1668, il entame une carrière militaire dans le cadre d'une « gendarmerie » anglaise de l'armée royale française ; il rejoint son pays en 1678. À l'avènement de Jacques II (1685), Hamilton s'engage dans la vie politique irlandaise : il est nommé gouverneur de Limerick et semble avoir reçu du roi un régiment d'infanterie. Lorsque Guillaume d'Orange monte sur le trône, il combat pour la restauration à partir de l'Irlande, tandis que Jacques II est accueilli en France au château de Saint-Germain, sous la protection de Louis XIV. Anthony Hamilton rejoint cette cour exilée vers 1695. Il logera dans la ville de Versailles jusqu'à sa mort, en 1719. Il y mène une vie mondaine, fréquente le maréchal de Berwick, fils naturel de Jacques II, et se distrait de l'atmosphère pesamment dévote de la cour auprès des quatre sœurs Bulkeley (le conte du Bélier est dédié à Henriette) ; il écrit des vers de circonstance et des chansons galantes qui le font admettre comme un bon poète dans les petites cours littéraires de l'époque, notamment la cour de Sceaux ; il fréquente chez sa sœur à Versailles, laquelle est appréciée du roi au point d'en avoir reçu une maison dans le parc du château ; il écrit les Mémoires du comte de Gramont inspirés de la vie de son beau-frère (publication en 1713), et invente des contes orientaux parodiques qui circulent en manuscrit mais ne seront publiés qu'en 1730. On prétend qu'Hamilton, si gai dans ses écrits, ne l'était pas du tout en société, et ne s'y faisait remarquer que par son humeur chagrine et caustique. Qui le croirait en lisant les Mémoires de Grammont ? Il est probable que le fond de l'ouvrage lui a été fourni par celui qui en est le héros, mais qu'il y a ajouté beaucoup d'ornements de son invention. Chamfort raconte que ce fut le comte de Gramont lui-même qui vendait quinze cents francs le manuscrit de ces mémoires, où il est si clairement traité de fripon. Fontenelle, censeur de l'ouvrage, refusait de l'approuver par égard pour le comte de Gramont. Celui-ci s'en plaignit au chancelier, à qui Fontenelle dit les raisons de son refus. Le comte, ne voulant pas perdre les quinze cents francs, força Fontenelle à approuver le livre d'Hamillon. « De tous les livres frivoles, dit La Harpe, c'est le plus agréable et le plus ingénieux ; c'est l'ouvrage d'un esprit léger et fin, accoutumé dans la corruption des cours à ne connaître d'autre vice que le ridicule, à couvrir les plus mauvaises mœurs d'un vernis d'élégance, à rapporter tout au plaisir et à la gaieté. II y a quelque chose du ton de Voiture, mais infiniment perfectionné. L'art de raconter les petites choses, de manière à les faire valoir beaucoup, y est dans sa perfection. » Voltaire porte à peu près le même jugement. On dit que ce fut le comte de Grammont lui-même qui vendit le manuscrit de ces Mémoires 1500 fr., et qui força Fontenelle, alors censeur, à donner son approbation à l'ouvrage. (Cf. notice du Bulletin Morgand et Fatout, n°4.864). Quelques catalogues donnent Michel Boehm et Caspar Fritsch de Rotterdam comme éditeurs de l'ouvrage. Provenance : aucune (aucun ex libris - aucune marque d'appartenance). SUPERBE EXEMPLAIRE DE L’ÉDITION ORIGINALE DE CET OUVRAGE CLASSIQUE, PARFAITEMENT ÉTABLI PAR CHAMBOLLE-DURU.
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P. Mongie Ainé & Baudouin frères, Paris 1822 - 1824, In-8 (12,5x21cm), 6 volumes reliés.
Edition originale de ces trois ouvrages de Madame Campan reliés uniformément. Un portrait au fronstispice des mémoires et un second au Journal. Ce journal, dit anecdotique est composé de souvenirs d'après de nombreux entretiens de henriette campan (on y croise souvent Napoléon) et d'une correspondance inédite avec son fils. Dans son livre sur l'éducation des jeunes filles, le traité est suivi de quelques pièces de théâtre exemplaires, sur le modèle de celles de Madame de Genlis. Reliure en demi cuir de Russie rouge à grains longs. Dos lisse orné de 3 fleurons, de filets gras et d'un roulette en queue. Plats de papier rouge à grains longs. Traces de frottement. Epidermures le long du mors inférieur du tome 1. 10 coins un peu émoussés. Rousseurs éparses. Bel ensemble. Nommée femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, après avoir été lectrice des filles de Louis XV, Jeanne-Louise-henriette Campan est passée à la postérité pour ses Mémoires, qui restent un témoignage historique sur la cour à l'époque de Louis XVI. Proche de la reine, confidente, elle nous fait pénétrer d'une manière singulière dans son intimité, notamment quant à la fameuse affaire du collier de la reine. Elle demeura à Versaille pendant plus de deux décennies. Echappant de peu à la Terreur sous la Révolution française, elle fonde en 1794 une institution pour jeunes filles qui sera célèbre à Saint-Germain en Laye, où défileront les filles de la haute noblesse. En 1807, Napoléon la place par décret impérial à la tête de la maison d'éducation de la légion d'honneur à Ecouen, où elle s'attachera à former de futures enseignantes, avec le souhait de faire d'Ecouen une université des femmes. Rare ensemble des oeuvres de Madame Campan en reliure uniforme. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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VILLEDIEU Marie Catherine Madame de & GRIMAREST Jean léon Le Gallois de
Reference : 66205
(1733)
Chez Abraham L'Enclume, à Amsterdam 1733 - 1706, In-12 (9x16,5cm), (4) 508pp. ; (4) 67pp. (1), relié.
Nouvelle édition après la rare originale parue en 1671. Page de titre en rouge et noir. Le second ouvrage de Grimarest sur la vie de Molière se trouve en édition originale (Chez Jacques Le Febvre et Pierre Ribou, 1706). Reliure en pleine basane brune marbrée. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Manques en tête. Frottements en coiffes, mors, coins et bordures. Autobiographie galante contée d'une manière légère et pleine d'esprit et qui commence par une tentative de viol et un meurtre. L'héroïne adresse son récit à une altesse qui lui en a demandé l'histoire. Les différents épisodes de sa vie tumultueuse et toujours galante prennent ainsi toujours la voie du bon goût et de la distance. On est là beaucoup plus proche d'une langue classique, bien éloignée des excès baroques du temps de Madame de Villedieu. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Suyvant la copie imprimée à Paris, , 1695. 6 parties en 1 vol. in-12 de 168, 164, 192 pp., cartonnage d'attente, titre manuscrit sur le dos, entièrement non rogné (reliure de l'époque).
Première édition sous le titre légèrement modifié Les Avantures ou Mémoires de la vie de Henriette Sylvie de Molière tandis que l'édition originale publiée chez Claude Barbin en 1671 a paru sous le titre Mémoires de la vie de Henriette-Sylvie de Molière.Curieux roman de Mme de Villedieu également attribué à Perdou de Subligny ou à d’Alègre, qui connut plusieurs éditions au XVIIe siècle : l'action se déroule à la fin des années 1670, des personnages réels y figurent (Des Barreaux, Hugues de Lionne etc.) et l'actualité y est présente, notamment la représentation des Plaisirs de l'Isle enchantée et de La Princesse d'Elide.« Autobiographie fictive d'une héroïne hors du commun : de naissance mystérieuse, elle est jetée dans des tribulations qui vont de coups du sort en coups de théâtre, menant le lecteur d'étonnement en surprise. Ses aventures sont contées avec une liberté de ton qui n'a d'égale que l'aisance avec laquelle Henriette-Sylvie les traverse. Roman de femme sur une femme, il n'a d'autre prétention que de susciter le rire et l'émotion, ni d'autre dessein que de témoigner d'une liberté de moeurs que son sexe avait connue avec les grandes dames de la Fronde, et était en train de perdre sous l'absolutisme naissant de Louis XIV.Marie-Catherine Desjardins (1640-1683), sous le nom de plume de Mme de Villedieu, s'engagea précocement dans la carrière littéraire et connut très tôt le succès. Auteur de poésies, de tragédies et surtout de romans, elle invente, avec la nouvelle historique, le "nouveau roman" de l'âge classique. Premier "roman-mémoires" de la littérature française, les Mémoires de la vie de Henriette-Sylvie de Molière révèlent de façon exceptionnellement moderne l'originalité et l'audace de leur auteur » (René Démoris).Marque à la sphère au titre : une première contrefaçon elzévirienne publiée en 1672-1674 portant sur les titres la marque d'Abraham Wolfgang d'Amsterdam avec sa devise "Quarendo" se joint parfois à la collection des Elsevier (Willems, n°1865).Petites déchirures passim sans atteinte au texte, pâle mouillure cornière sur quelques feuillets, étiquette vierge contrecollée sur le dos. Exemplaire en cartonnage d'attente.Barbier, n°11448 ; Lever, Fiction narrative en prose au XVIIe siècle p. 264 (édition originale).