FAYARD. 1968. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 466 pages- nombreuses photos en noir et blanc hors texte- 1 tampon en page de garde et page de titre + 1 page 91. . . . Classification Dewey : 946-Espagne, Portugal
Reference : R150207881
Classification Dewey : 946-Espagne, Portugal
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2003 2003. Le Magazine du XXe Siècle Nº3 - Les Brigades Internationales / Avril Mai 2003
Bon état
Grasset, 1998, gr. in-8°, 411 pp, préface d'Antoine Prost, 9 cartes, sources, chronologie, index, broché, couv. illustrée, état correct
18 juillet 1936. En Espagne, des centaines de milliers de travailleurs font échouer un coup d'Etat visant à renverser la jeune République et le Front populaire sorti des urnes six mois plus tôt. La guerre civile commence. Tandis que Mussolini et Hitler soutiennent les factieux, en sous-main puis ouvertement, la solidarité avec les républicains s'organise dans le monde entier. Pendant plusieurs mois, la France vit à l'heure espagnole. On connaît ainsi l'engagement d'André Malraux, et son escadrille España. Ce sont en fait des dizaines, puis des centaines de volontaires qui passent les Pyrénées pour combattre les fascistes. Après la création des Brigades internationales par le Comintern – l'Internationale communiste –, des milliers d'autres leur emboîtent le pas. Parmi eux, un tiers sont français. Ainsi commencent les combats – et le mythe – des Brigades internationales. Mais qui sont-ils, ces volontaires français qui partent risquer leur vie ? Pourquoi s'engagent-ils ? Est-ce par idéologie ? Par goût de l'aventure ? Et que laissent-ils dans leur pays ? Comment ces hommes et ces femmes vivent-ils à Madrid et sur l'Ebre, dans les tranchées ou à l'arrière ? C'est leur vie quotidienne, au-delà des légendes, que nous conte Rémi Skoutelsky. Pour la première fois, on découvre le contingent français dans ses idéaux et ses combats. Grâce à des dizaines de témoignages, d'entretiens, et grâce à la consultation d'archives soviétiques inédites, Rémi Skoutelsky révèle une figure courageuse et méconnue, le brigadiste au destin anonyme. Ce sont des personnages inoubliables qu'il évoque au fil des pages, sans jamais cacher la part d'ombre et de cruauté d'une aventure fondatrice. Un essai qui fera date, au coeur des débats sur le communisme et sur l'engagement politique. — Ce livre est l'adaptation pour le grand public d'une thèse remarquée, soutenue en 1996 à l'université de Paris I. Rémi Skoutelsky souligne, dès l'introduction, l'étonnante originalité de son thème de recherche. En effet, les Brigades internationales sont un sujet dont on a beaucoup parlé mais dont le traitement historiographique laissait à désirer. D'une certaine manière, ce travail comble un vide. Cependant, si l'on peut qualifier ce livre de définitif sur les volontaires français en Espagne républicaine, il présente bien d'autres qualités dont deux nous semblent essentielles. Il est tout d'abord l'illustration que l'histoire de la guerre civile espagnole est loin d'être terminée et se renouvelle grâce à une approche historienne des archives, particulièrement et depuis quelques années, en Espagne. Ensuite, il est un exemple serein et dépassionné de recherche sur ce que l'on a coutume d'appeler les « archives de Moscou ». Il s'agit en fait d'une série de fonds (ceux des brigades elles-mêmes, mais aussi ceux de l'Internationale communiste ainsi que le fonds André Marty) conservés à Moscou au Centre russe de conservation et d'étude des documents en histoire contemporaine (CRCEDHC). Loin de s'appuyer seulement sur ces documents, l'auteur les confronte avec de nombreux fonds consultés en Espagne, mais aussi et surtout en France : archives préfectorales, départementales et du ministère de l'Intérieur. Il applique ensuite aux archives russes un traitement quantitatif sous la forme d'une base de données. C'est ce qui lui permet d'aboutir à un résultat convaincant, un livre d'histoire étranger à la polémique. Celui-ci est organisé autour d'une sociologie des brigadistes français. Mais il éclaire aussi de façon très complète l'organisation générale des brigades et n'oublie pas ceux qui allèrent combattre en Espagne hors de ce cadre. Un des principaux mérites de l'ouvrage est sans doute d'illustrer les aspects improvisés de la politique des partis communistes et d'aller à l'encontre d'un sentiment exagéré de continuité dans la politique du Komintern, tant du point de vue de son élaboration, de son application que des relations avec les partis nationaux. Il restitue ainsi à cette histoire son caractère vivant et contradictoire qu'une approche par trop téléologique nous interdit souvent de bien comprendre. R. Skoutelsky montre les brigades comme la rencontre entre un élan de solidarité de la part de nombreux ouvriers et la réaction politique du Komintern, mais aussi la vie propre du PCF. On voit alors comment se conjuguent sans schématisme les volontés personnelles et les logiques de parti. On touche du doigt le fait qu'à l'intérieur même des appareils politiques, à chaque niveau hiérarchique, de Marty au simple volontaire, les individus ne décident pas qu'en fonction d'un ordre venu d'en haut, d'une « ligne » qui agencerait les moindres détails en fonction d'un but unique. Dans l'analyse de l'identité des volontaires, R. Skoutelsky révèle que dans leur très grande majorité, il s'agissait d'ouvriers, dont il précise les catégories et les lieux de provenance. Il montre aussi que la moitié seulement étaient membres du PCF, même si 80 % faisaient partie d'une organisation ouvrière. Il répond en outre à une question difficile : pourquoi partir ? Les différentes raisons sont passées en revue, l'antifascisme, la solidarité ouvrière, l'engagement révolutionnaire et les considérations personnelles. L'auteur ne les hiérarchise pas précisément pour laisser entrevoir la particularité de chaque cas, de chaque décision. Il est aidé en cela par une utilisation systématique des notices du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français et par une série d'interviews réalisée pendant la thèse ou par d'autres avant lui. Ces sources ne sont cependant pas utilisées dans un but unique d'illustration ; elles complètent la base de données et permettent d'éclairer les thèmes qui échappent aux catégories. Ainsi, le traitement en série des informations ne désincarné pas les individus. Il faudrait aussi évoquer le quotidien de la vie du combattant, les problèmes du retour, de la réinsertion dans la vie et dans le parti communiste (pour ceux qui en étaient membres), et surtout l'engagement massif dans la Résistance et les problèmes de l'après-guerre, qui font l'objet de plusieurs chapitres excellents. L'auteur a ajouté en annexes une série de mises au point chiffrées, ainsi que quelques documents. (François Godicheau, Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2000)
P., Association des anciens volontaires français en Espagne républicaine, s.d. (1948) in-8°, 8 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Après la Libération, André Marty s’est particulièrement investi dans l’AVER, l’association des vétérans français des Brigades internationales. Pour populariser son action et favoriser l’émergence de la question des vétérans d’Espagne dans l’opinion publique, l’AVER porta un projet ambitieux en 1948 : la réalisation d’un moyen métrage à vocation de grande diffusion intitulé “Levés avant le Jour”. Le film fut réalisé par l'assemblage de plusieurs extraits de films pro-républicains produits entre 1937 et 1939, montés par Marinette Cadix (monteuse, entre autre, des films de Renoir) sur une musique originale de Jean Wiener. Deux vétérans furent mis en avant dans la distribution : Bob Mathieu, comme lecteur d’un texte du journaliste André Wurmser, et Gabriel Verliat, comme directeur de production. Le film a été imaginé et produit pour accompagner la grande campagne de l’AVER pour la reconnaissance par l’Assemblée nationale du statut d’anciens combattants « morts pour la France » aux vétérans d’Espagne. André Marty avait en effet déposé le 11 mars 1946 une proposition de loi dans ce sens, repoussée par les députés. La promotion était également assurée par la diffusion de la brochure d’André Marty éditée par l’AVER en 1946 : “Ceux d’Espagne ! Les premiers contre les hordes hitlériennes. Justice pour leurs blessés, pour leurs orphelins !”. Diffusé pour la première fois à Paris au début de l’automne 1948, “Levés avant le Jour” eut cependant une carrière très limitée. Le Centre de Diffusion du Film refusa de délivrer un visa d’exploitation commercial, limitant par conséquent les projections à des évènements privés. Des diffusions furent organisées régulièrement en région parisienne jusqu’en 1950 mais ne connut aucun succès en province (seulement cinq projections hors de Paris en deux ans). Du fait de la place centrale donnée à André Marty, le film ne put être exploité après son expulsion du PCF puis de l’AVER en 1952. (Edouard Sill)
Paris Seuil 2012 1 Un volume broché de format in 8° de 272 pp.; couverture illustrée.
Comme neuf. Voir photo. Peu fréquent.
Bureau du journal. 17 novembre 1938. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 24 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : L'accueil de Paris aux héros des brigades internationales, le peuple et les anciens combattants célébrent l'anniversaire de l'Armistice, Le plan Reynaud ? C'est la note de Munich que nous payons par Fernand Fontenay, Le moulin du Frau par Eugène Le Roy Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux