‎DELACAMPAGNE CHRISTIAN.‎
‎MADRID.‎

‎AUTREMENT.. 1987. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 227 pages. Nombreuses photos en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 946-Espagne, Portugal‎

Reference : R150180722
ISBN : 286260206X


‎ Classification Dewey : 946-Espagne, Portugal‎

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‎( Fantastique ) - Alain-René Lesage‎

Reference : 9787

(1810)

‎Oeuvres choisies de Le Sage. Avec figures. Le Diable Boiteux suivi de Entretiens Sérieux et Comiques des Cheminées de Madrid - Les Béquilles du Diable Boiteux - Une Journée des Parques, Songe.‎

‎ Paris de l'Imprimerie Leblanc, 1810. In-8 relié de 479 pages au format 20,5 x 4 x 13 cm. Reliure d'époque demi veau marron avec plats papier. Dos carré avec pièce de titres, filets et fleurons dorés. Plats avec petits frottis aux coins, aux bords des plats et aux mors. Intérieur frais, malgré de petites rousseurs éparses, quelques taches brunes ou noires à la goutière de quelques pages et un minuscule manque de papier circulaire, sans gravité, au bord supérieur de 4 pages. Frontispice et 4 planches en noir, gravées, hors texte. Alain René Le Sage (1668 -1747) fut un des auteurs les plus lus aux XVIIIe et XIXe siècles. Ce tome premier d’œuvres choisies est complet en lui-même et contient Le Diable boîteux, Les béquilles du Diable boîteux, Une journée des Parques, Entretiens sérieux et comiques sur les cheminées de Madrid. Il est précédé de 54 pages consacrées à une Vie de Le Sage. Le Diable boîteux, roman fantastico-satirique fut publié en 1707. L'auteur en pris le nom et l’idée dans " El Diablo cojuelo ", de Louis Velez de Guevara. Notre édition est enrichie par 3 opuscules" Entretiens Sérieux et Comiques des Cheminées de Madrid, Les Béquilles du Diable Boiteux, Une Journée des Parques, Songe ", qui complète le roman, dont l'action se déroule entièrement sur une nuit d'octobre. Le thème du livre est le suivant : Un étudiant, nommé Cléofas Léandro Pérez Zambullo, s'échappe par une lucarne d'une maison où il avait un rendez-vous galant. Mais la dame de son cœur, Dona Thomasa, lui a tendu un piège pour le forcer à l'épouser. L'étudiant se cache dans le grenier de la demeure d'un magicien. Là, il entend des soupirs provenant d'un flacon qui contient un démon capturé par le magicien. Le démon veut que Cléofas le libère. L'étudiant brise la fiole, d'où sort un petit homme boiteux, avec des jambes de bouc. C'est Asmodée le démon. Enfin libéré, le démon entraîne Cléofas sur la tour la plus haute de Madrid, d'où il dévoilera à son ami les secrets de chaque foyer. Edition originale collective, illustrée.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR150.00 (€150.00 )

‎( Littérature en Espagnol - Bandes Dessinées - Sherlock Holmes ) - José Luis Errazquin - Albert Garpi y Seb - Joan Proubasta - Victor Sevilla.‎

Reference : 20343

(1996)

‎Sherlock Holmes y el Comic : Cita en Madrid - Contratiempo. ( Tirage unique à 125 exemplaires numérotés, avec dessin original signé de Victor Sevilla ).‎

‎ Publicaciones Del Circulo Holmes Espagnol 1996. In-4 agrafé non paginé au format 21 x 29,5 cm sous belle couverture illustrée par Victor Sevilla. Contient 2 BD amateurs en noir et blanc, gagnantes du " Concurso Nacional de Comics " de 1994 : " Cita en Madrid " par José Luis Errazquin et " Contratiempo " par Albert Garpi y Seb. Préface de Joan Proubasta. Tirage unique n° à 125 exemplaires ( n° 54 ) sur couché. Rarissime édition originale, totalement épuisée. Exemplaire enrichi d'un petit dessin original dédicacé, signé et datée , de Victor Sevilla.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR100.00 (€100.00 )

‎Bessière (Bernard)‎

Reference : 20403

ISBN : 2213031223

‎Histoire de Madrid. ‎

‎ Fayard, 1996. Broché au format 15.5 X 23.5, couverture contre pliée glacée ill. contre plats ill. (cartes), 378 pp., glossaire, Chronologie, index des lieux et monuments, 75 vignettes en noir in text. Très bon état à neuf. ‎


‎Du Siècle d'or à la Movida, de Cervantes à Pedro Almodóvar, Madrid n'a cessé d'attirer les âmes éprises d'idéal et de démesure.C'est en 1561 que Philippe II fit sa capitale de ce gros bourg poussiéreux doté d'une citadelle maure. Dès lors, le destin de Madrid se confond avec celui des dynasties qui s'y sont succédé. Le Madrid des Habsbourg, capitale des Deux-Mondes, à laquelle une pléiade de peintres et d'écrivains donne un prestige universel. Le Madrid des Bourbons, qui lie l'Espagne à la France par un pacte de famille. Puis les heures noires de l'invasion napoléonienne, fixées pour l'éternité par Goya. Une fois le roi intrus chassé, un roi désiré _ puis détesté _ retourne dans la Villa y Corte. En 1860, une gigantesque opération d'urbanisme est mise en chantier, l'ensanche, qui ne s'achève véritablement qu'au seuil de notre siècle. Les élections municipales de 1931 mettent fin à la monarchie, mais bientôt la guerre civile fait de Madrid le symbole d'une lutte désespérée. La longue nuit franquiste s'abat sur l'Espagne avec son lot de frustrations et de censures tandis que toreros et footballeurs deviennent les nouvelles idoles.A la mort de Franco, il était difficile d'imaginer que Madrid deviendrait en si peu de temps la capitale d'un des pays les plus décentralisés d'Europe. Sans aucun doute la Movida madrilena est l'enfant naturel et insolent de la démocratie retrouvée.Je vivais dans un quartierde Madrid, avec des cloches,Avec des horloges, avec des arbres.De là j'apercevaisL'âpre visage de la Castille tel unocéan de cuir [...].Et un matin, tout fut en flammesEt un matin, les brasiersSortirent de terreDévorant les êtres humains.Et à partir de là ce fut le feu,Ce fut la poudre, ce fut le sang.Pablo Neruda, 1936Madrid rappelle cet aphorisme d'Epictète: Tu feras grandir ta ville non pas en élevant les toits de ses demeures, mais en élevant l'âme de ses habitants. Ramón Gómez de la Serna, 1951Madrid me mata.(Madrid me tue [de plaisir].)graffiti du Madrid de la Movida,années 1980Madrid me mata [Madrid me tue], cela veut dire elle me vainc, elle me déborde. Madrid est universelle. C'est une ville ouverte, dans laquelle il y a de la place pour tout le monde et pourtant le Madrilène n'achève jamais son intégration dans l'univers, il vit sa ville comme si elle était le monde.Enrique Tierno Galvan, mai 1985La démocratie n'a pas éveillé Madrid, mais elle a sonné la fin de son cauchemar. Le cauchemar est mort, ce sont maintenant les rêves qui vivent.Antonio Gómez Rufo, 1986Bernard Bessière, professeur à l'université de Toulouse-Le Mirail, ancien membre de la Casa Velazquez de Madrid, a notamment publié Le Défi espagnol (La Manufacture, en collaboration avec Bartolomé Bennassar), La Culture espagnole (L'Harmattan) et Vingt Ans de création espagnole (Nathan). Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse. ‎

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EUR20.00 (€20.00 )

‎SOUBIRAN, Yvonne‎

Reference : 54723

(1928)

‎Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

‎3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎


‎Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR590.00 (€590.00 )

‎Collectif‎

Reference : R100075745

(1972)

‎Notes et études documentaires n°3854-3855 31 janvier 1972 - Madrid - les étapes de la croissance de Madrid - le site de Madrid - le choix d'une capitale - la grande expansion 1561-1635 - les transformations internes 1635-1865 - l'extension récente etc.‎

‎"La documentation française. 1972. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Intérieur frais. 92 pages agrafées - texte sur deux colonnes - quelques cartes, tableaux, graphiques en noir et blanc dans et hors texte - une carte dépliante en feuillet en noir et blanc ""les quartiers de Madrid"".. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"‎


‎Sommaire : Madrid - les étapes de la croissance de Madrid - le site de Madrid - le choix d'une capitale - la grande expansion 1561-1635 - les transformations internes 1635-1865 - l'extension récente - l'organisation municipale de Madrid - la population actuelle - l'immigration - la situation démographique - le climat de Madrid - la structure d'âge de la population - population active et structure socio-professionnelle - les fonctions de Madrid - la capitale politique et administrative - le centre bancaire - le rôle intellectuel et culturel - la fonction hôteliere et touristique - la fonction commerciale - le centre industriel. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues‎

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