COLIN.. 1897. In-4. Cartonné. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 81 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs dans le texte et hors texte. Manques sur le dos. La couverture commence à se déboiter.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R150161494
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Paris Fata Morgana 1985 In-8 (22 x 14 cm.) 64 pp. broché. Edition originale tirée à 1000 exemplaires.
Jacques Réda (1929-)est poète, auteur de récits en prose, éditeur et chroniqueur de jazz. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris. On les vend à Paris par Anthoine Bonnemere en L’hostel Dalebret devant sainct Hilaire, 1538.Petit in-8 de (32) ff. Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tête dorée, roulette intérieure dorée. Reliure de Hans Asper.126 x 88 mm.
Unique exemplaire en main privée cité et décrit par Tchemerzine (IV-481) avec l’exemplaire de la B.n.F et celui de James de Rothschild, « le seul complet connu des cinq parties ».« Le Premier Livre de la Métamorphose d’Ovide - 1538 - se trouve seul à la B.n.F., ainsi que dans la vente Stroehlin (rel. Asper) - le présent exemplaire » (Tchemerzine).François Ier impulse une politique volontariste en faveur des traductions : désireux d’enrichir la langue française par une référence constante à la langue latine, de lui permettre de rivaliser avec les autres langues modernes, lui-même poète et amateur de poésie, il favorise toutes les entreprises qui rendent accessibles aux lecteurs français les textes des auteurs antiques, et confie la traduction des Métamorphoses à Marot, qui lui en donne, semble-t-il, une lecture fragmentaire dans les jardins du château d’Amboise au mois d’août 1526. En définitive, seuls les deux premiers livres paraissent, le premier en 1534, le second en 1543, un an avant sa mort. La pratique d’Ovide a exercé une influence déterminante sur l’esprit poétique de Marot, qui a toujours reconnu cette inspiration :Pour ce que point le sens n’en est yssu De mon cerveau, ains a esté tissu Subtilement par la Muse d’Ovide.Fasciné par l'Âge d’Or du premier livre des Métamorphoses, ainsi que par le rêve d’un retour harmonieux à l'innocence perdue auquel ce motif donne naissance, ou encore par le retour cyclique et perpétuel des choses au demeurant muables, le poète de Cahors n’a cessé de puiser dans le mythe ovidien la source et le sens nécessaires à sa création poétique, adaptés au raffinement de sa langue. Une communion dans l'émotion et un parcours semblable dans l'exil l’ont rapproché finalement bien davantage d’Ovide que de Virgile, en dépit de la ressemblance amusante - souvent exploitée par jeu - entre les noms de Maro et Marot, et malgré son rêve virgilien « d’escripre vers en grant nombre et hault style », ou sa première traduction des Bucoliques. Les commandes de la cour ont donc stimulé la production et la diffusion des traductions en général, et en particulier celles des œuvres de Virgile et d’Ovide qui, par leur élégance poétique, occupent la place dominante. Le nombre croissant de traductions a en retour déployé les exigences à leur égard, et incité les esprits distingués et les puissantes familles du royaume à posséder ces œuvres tenues pour les plus raffinées. L’érudition cédant ainsi la place à d’autres désirs, on voit apparaître autour des années 1550, à côté des ouvrages encore intégralement traduits, comme les Métamorphoses de François Habert ou l’Enéide de Louis des Masures, des extraits de traductions, ou des morceaux choisis : Du Bellay ne traduit que les livres IV et VI de l’Enéide qui paraissent successivement en 1552 puis en 1560 et seulement la septième héroïde d’Ovide (sur les 21) en 1552, celle qu’adresse Didon à Enée ; Aneau, on l’a vu, ne traduit que le livre III des Métamorphoses qui paraît en 1556 ; Louis des Masures, le livre IX qui paraît en 1557, Saint-Romard, poète marotique avait choisi, au début des années 1540, de ne traduire que les deux lettres des Héroïdes, celles que s’échangent Léandre et Héro. Charles Fontaine, poète défenseur de Marot, qui s’est mêlé de traduction toute sa vie, permet de saisir par les œuvres qu’il choisit mais aussi et surtout par les destinataires pour lesquels il écrit, les raisons pour lesquelles on désire lire Ovide, certains extraits plus que d’autres, ou certains extraits et non plus les œuvres complètes. Charles Fontaine offre ainsi à Jean Brinon - grand mécène proche du roi, qui ouvrira à partir de 1549 à Ronsard et toute la Pléiade les portes de son château de Vilaines et les cordons de sa bourse - quelques « élégies » d’Ovide (et quelques petits poèmes de Catulle) composées autour des années 1538-1539 ainsi que la traduction du premier livre des Remèdes d’amour entre 1547 et 1552.Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris.
PLON. 26 MARS 1938. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 391 à 511.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Romans, histoire, voyages. Sommaire : ALFRED COLLING. Demain, relâché (Roman),I.CONFÉRENCE DE LA « SOCIÉTÉ DES CONFÉRENCES > ;ANDRÉ MAUROIS. Chàteaubriand et sou temps.III. Le premier amour. — Le premier livre. — Le premier ami. - « Le Génie du christianisme.».PIERRE-LOUIS RERTHAUD. Crise des partis?— Non : crisemoraleFABRICE DüNGOT.Les derniers Jours de Vienne(Prises de vues). ROBERT DE TRAZ.. Les Livres : L’Égarée, deM. Edmond Jaloux, de l’Académie française.—Mes cahiers, de Maurice Barrés.JACQUES LASSAIGNE, Chronique artistique ; La peinture anglaise...FRANÇOIS LE GRIX. Chronique : Accepterons-nous * laguerre juive ? » Qu’est-er que cette France qu’il s’agit d’unir Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
L’édition originale du premier livre traitant des religions et des croyances des divers peuples du monde, avec un passage concernant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. [i.e. 1508]. Augsburg, Oeglin et Nadler, 22 mai 1508.In-folio de (1) f.bl., (3) ff. avec le frontispice et le titre, ff. numérotés 2 à 32, (2) ff. d’index, (1) f.bl. Pâle mouillure en marge de 5 ff. Déchirure sans manque au frontispice. Cachet d’appartenance dans la marge du frontispice. Relié en plein vélin souple du XVIe siècle, quelques taches au plat inférieur, titre manuscrit au dos.308 x 212 mm.
Rare édition originale du premier ouvrage traitant des religions et des croyances des divers peuples du monde. Graesse, Trésor de livres, p. 477 ; Sabin 90127 ; Brunet, supp. II, 685; Harrisse 51 ; Historical Nuggets 2603. Le présent texte est également du plus haut intérêt car on y trouve un passage concernant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. “ Livre rare, dans lequel sont contenus XIV ‘Dramata’; il y est fait mention de l’Amérique, au chap. intit. : ‘De Insulis nuper inventis et moribus populorum inauditis’. » (Brunet). « An extremely rare and curious Drama described on the leaf following the title as ‘Dyalogus in modum comici dramatis formatus a J. Stamler de Tartarorum, Saracenorum, Turcorum, Judeorum et Gentilium Sectis et Religionibus ac eorundem Confutatione, &c.’ The letter from Stamler to Jacob Lorcher, dated 13 Kal. Junii 1506, is of the highest interest to American collectors, as he mentions by name Christopher Columbus and Albericus Vespucius as the discoverers of the New World. The Drama has a marginal Commentary, which is important not only to theologians as pointing out heresies, but also to the astronomer. Stamler seems to have been an enemy to judicial astrology.” (Harrisse). Le présent ouvrage est également important car il s’agit du premier livre illustré par Hans Burgkmair. Le superbe frontispice en premier tirage représente, outre les différentes religions personnifiées, le pape Julien II et l’empereur Maximilien Ier. La gravure à pleine page porte les armes de l’auteur et est reproduite au verso du même feuillet. Elle n’est présente que dans l’édition originale. Hans Burgkmair (1473-1543) est, avec Holbein l'Aîné, le plus important peintre du début du XVIe siècle à Augsbourg (Bavière) et l’un des graveurs sur bois les plus célèbres du XVIe siècle en Allemagne. L'artiste diffusa grâce à ses gravures les conceptions artistiques de la Renaissance à Augsbourg. « The woodcut was used only in the first edition, of which twenty-five copies have been located so far.” (Elizabeth M. Nugent, PMLA, 1938, ‘Johannes Stamler’s Dyalogus’, p. 989). Le nombre d’exemplaires de cette originale était donc estimé à 25 en 1938. Bel exemplaire de cet ouvrage rare, conservé dans son vélin souple du XVIe siècle.
A Paris, chez Denys Bechet, 1666.In-8 de (1) f.bl., (6) ff., 1 carte dépliante, 245 pp., (3) pp., (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 179 x 113 mm.
Rare edition originale du premier livre français jamais publié sur le Siam. Cordier, Bibliotheca Sinica, 827-828 ; Brunet, I, 1179. « Les premiers contacts entre la France de Louis XIV et le Siam de Phra Naraï remontent aux années 1660, lorsque des vicaires apostoliques et des ecclésiastiques des jeunes Missions étrangères de Paris s’installent à Ayutthaya, la capitale du royaume de Siam. L’un d’eux, Jacques de Bourges, a fait partie du premier groupe de missionnaires arrivés à Ayutthaya en 1662. Il est l’auteur du premier livre français jamais publié sur le Siam, la Relation du voyage de Monseigneur de Beryte […] jusqu’au royaume de Siam, publié à Paris en 1666. C’est une traditionnelle relation viatique qui propose le récit du voyage principalement terrestre au Siam (l’aventure), et une description systématique de ce royaume (l’inventaire). Challe, qui se vante d’ « avoir lu toutes les relations qui ont été imprimées, tant sur les terres que sur la religion… », ne connaissait pas ce livre, car il poursuit : «… mais je ne me souviens point d’en avoir jamais lu de Messieurs des Missions étrangères… » ». « Monseigneur Lambert de La Motte et les missionnaires apostoliques Jacques de Bourges et François Deydier s’embarquèrent à Marseille en novembre 1660 pour Alexandrette, d’où ils commenceraient un voyage surtout terrestre qui les conduirait par Alep, Baghdâd, Bassora et Ispahan à Bandar Abbas sur le détroit d’Ormuz. Un vaisseau de la East India Company les déposerait à Surate d’où ils traverseraient le sous-continent indien jusqu’à Masulipatam sur la côte de Coromandel. Un dhow maure les conduirait de là à Mergui, port siamois. Un dernier voyage fluvial et terrestre, et voilà nos gens à Ayuthia, capitale du royaume de Siam, où ils débarquent en août 1662, après un voyage extrêmement éprouvant de vingt et un mois. Ce périple mémorable nous est bien connu grâce à la Relation du voyage de Monseigneur l’évêque de Béryte, vicaire apostolique du royaume de la Cochinchine, par la Turquie, la Perse, les Indes, &c. jusqu’au royaume de Siam et autres lieux, par M. de Bourges (Denys Bechet, Paris, 1666 ; réédité en 1668 et 1683). Précédant de vingt ans la grande vogue siamoise des années 1685-1688, la Relation de Jacques de Bourges nous propose la première relation et description française du Siam, et ceci au début du règne de Somdet Phra Naraï qui recherchera l’alliance et l’amitié de Louis XIV avec qui il échangera des ambassades dans les années 1680 ». (De branche en branche. Etudes sur le XVIIe et le XVIIIe siècles français. Dirk Van der Cruysse). Le présent ouvrage est illustré d’une carte dépliante gravée par Du Val retraçant le parcours des missionnaires francais depuis paris jusqu’au Siam. Exemplaire grand de marges car conservé dans sa reliure de l’époque, de cet intéressant récit de voyage capital pour la connaissance du Siam au XVIIe siècle. Aucun exemplaire de cette rare originale n’est répertorié dans ABPC depuis 1989.