FAYARD.. 1955. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Intérieur acceptable. 287 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R150143060
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Paris, Librairie centrale [Imprimerie de Pihan Delaforest], 1835 in-8, 32 pp., cartonnage de papier noisette granité, dos lisse, pièce de titre cerise (reliure de la fin du XIXe s.). Traces de décoloration en haut des plats.
Unique édition, peu commune, de cette féroce satire qui reprend la figure emblématique du Robert Macaire, symbole du le bandit, de l'affairiste sans scrupule, typique de la Monarchie de Juillet, sans moeurs et sans éducation, apparu pour la première fois dans L'Auberge des Adrets (1823) de Benjamin Antier, et popularisé après sa reprise en 1832 par Frédérick Lemaître. Ici, ce sont Robert Macaire et son ami Bertrand qui se font critiques d'art en commentant les oeuvres exposées au Louvre : "Viens voir les tableaux, dit Macaire à Bertrand, j'improviserai des vers, je te dirai ma pensée en chants poétiques, en langage des dieux". Le résultat est d'un comique parfait (encore que naturellement contextualisé), les deux compères multipliant bourdes et grossièretés devant chaque tableau examiné. La conclusion générale donne le ton de l'élévation sublime de la critique macarienne : "C'Muséum peut-être sans égal, / Des arts on dit que la France est reine, / Hier je l'ai lu dans un journal. / Mais c'est égal quand je m'promène / D'vant ces tableaux ; ils m'font d'la peine ; / Parol', je ne puis voir sans soucis / Gaspiller, gâcher tant d'toil' grise, / Quand je sais qu'on trouve à Paris / Tant d'pauv'gens qui n'ont pas de chemise."Au CCF, exemplaires seulement à la BnF et à Rouen. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Mareschal et Girard, 1838 2 vol. in-8, [4]-334 pp., un f. n. ch. de table ; [4]-329 pp., un f. n. ch., demi-percaline Bradel verte à coins, dos ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre cerise, têtes dorées, couvertures conservées (rel. de la fin du XIXe s.). Fortes rousseurs, mais bon exemplaire.
Edition originale de ce roman placé sous le nom du célèbre "Robert Macaire", et qui sera réédité en 1882. Polygraphe abondant, mais toujours besogneux, Louis-François Raban (1795-1870), incorrigible nostalgique de la gloire impériale, était doué d’une extrême facilité de plume. Il débuta, dès 1816, par la publication de quelques pamphlets politiques qui obtinrent du succès, notamment Cadet vilain (1816) et le Petit Jésuite (1826), des brochures, des biographies et des compilations historiques. Mais ce fut dans le roman qu’il chercha surtout à se faire une place: de 1819 à 1838, il parut sous son nom plus de cinquante ouvrages désavoués en partie par lui, et dont quelques-uns lui ont attiré des condamnations, comme offensants pour la morale publique. En tout, cet auteur prolifique aura donné plus de 200 ouvrages écrits sous différents pseudonymes, et on a publié, sous son nom, plusieurs romans qui ne sont pas de lui.Absent de Viciare (qui donne quelques titres de l'auteur cependant). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], chez Aubert et Galerie Véro-Dodat, s.d. [circa 1840]. Dimensions : 321 x 272 mm.
Lithographie originale contrecollée sur papier fort, ici en coloris gommés du temps. ''Caricaturana [Les Cent et un Robert Macaire], la série de cent lithographies consacrée au personnage imaginaire de Robert Macaire, résume à elle seule l’analyse amère et désabusée de Daumier sur ses contemporains. Macaire désigne en effetun affairiste profiteur de toute situation, dénué de tout sens moral. En lui donnant une image par voie de presse, Charles Philipon et Daumier, auteurs respectifs des légendes et des dessins, s’attachent à dénoncer la malhonnêteté de la société du XIXe siècle. Cette entreprise remporte immédiatement un grand succès auprès du public. Outre la publication ordinaire sur les pages du Charivari (1836-1838), l’imprimeur Aubert met en circulation les albums de la série complète des lithographies, ainsi que plusieurs éditions du livre Les Cent et Un Robert Macaire, avec des copies réduites des illustrations de Daumier. Messieurs et Dames! – crie Macaire, interpellant la foule afin de lui vendre des actions aux gains improbables, dans une mise en scène assez pittoresque. Il apparaît très à l’aise, l’œil bandé et revêtu à la manière du bohémien romantique, accompagné dans sa harangue de la grosse caisse du fidèle et dupe Bertrand. Dans les autres planches de la série, Macaire pratique au mieux son art d’escroquerie dans les métiers de la bourgeoisie arriviste: journaliste, notaire, médecin, avocat et même «schismatique», avec le propos farfelu de fonder une nouvelle religion.'' (in Exposition Daumier à la Bibliothèque municipale de Lyon). Marges légèrement jaunies. Du reste, très belle condition.
[Paris], chez Aubert et Galerie Véro-Dodat, s.d. [circa 1840]. Dimensions : 321 x 272 mm.
Lithographie originale marouflée sur papier fort, ici en coloris gommés du temps. La scène figure un marbrier présentant d'appuyées condoléances à une mère éplorée... ''Caricaturana [Les Cent et un Robert Macaire], la série de cent lithographies consacrée au personnage imaginaire de Robert Macaire, résume à elle seule l’analyse amère et désabusée de Daumier sur ses contemporains. Macaire désigne en effetun affairiste profiteur de toute situation, dénué de tout sens moral. En lui donnant une image par voie de presse, Charles Philipon et Daumier, auteurs respectifs des légendes et des dessins, s’attachent à dénoncer la malhonnêteté de la société du XIXe siècle. Cette entreprise remporte immédiatement un grand succès auprès du public. Outre la publication ordinaire sur les pages du Charivari (1836-1838), l’imprimeur Aubert met en circulation les albums de la série complète des lithographies, ainsi que plusieurs éditions du livre Les Cent et Un Robert Macaire, avec des copies réduites des illustrations de Daumier. Messieurs et Dames! – crie Macaire, interpellant la foule afin de lui vendre des actions aux gains improbables, dans une mise en scène assez pittoresque. Il apparaît très à l’aise, l’œil bandé et revêtu à la manière du bohémien romantique, accompagné dans sa harangue de la grosse caisse du fidèle et dupe Bertrand. Dans les autres planches de la série, Macaire pratique au mieux son art d’escroquerie dans les métiers de la bourgeoisie arriviste: journaliste, notaire, médecin, avocat et même «schismatique», avec le propos farfelu de fonder une nouvelle religion.'' (in Exposition Daumier à la Bibliothèque municipale de Lyon). Infime jaunissement en marge. Du reste, très belle condition.
[Paris], chez Aubert et Galerie Véro-Dodat, s.d. [circa 1840]. Dimensions : 321 x 272 mm.
Lithographie originale marouflée sur papier fort, ici en coloris gommés du temps. ''Caricaturana [Les Cent et un Robert Macaire], la série de cent lithographies consacrée au personnage imaginaire de Robert Macaire, résume à elle seule l’analyse amère et désabusée de Daumier sur ses contemporains. Macaire désigne en effetun affairiste profiteur de toute situation, dénué de tout sens moral. En lui donnant une image par voie de presse, Charles Philipon et Daumier, auteurs respectifs des légendes et des dessins, s’attachent à dénoncer la malhonnêteté de la société du XIXe siècle. Cette entreprise remporte immédiatement un grand succès auprès du public. Outre la publication ordinaire sur les pages du Charivari (1836-1838), l’imprimeur Aubert met en circulation les albums de la série complète des lithographies, ainsi que plusieurs éditions du livre Les Cent et Un Robert Macaire, avec des copies réduites des illustrations de Daumier. Messieurs et Dames! – crie Macaire, interpellant la foule afin de lui vendre des actions aux gains improbables, dans une mise en scène assez pittoresque. Il apparaît très à l’aise, l’œil bandé et revêtu à la manière du bohémien romantique, accompagné dans sa harangue de la grosse caisse du fidèle et dupe Bertrand. Dans les autres planches de la série, Macaire pratique au mieux son art d’escroquerie dans les métiers de la bourgeoisie arriviste: journaliste, notaire, médecin, avocat et même «schismatique», avec le propos farfelu de fonder une nouvelle religion.'' (in Exposition Daumier à la Bibliothèque municipale de Lyon). Petit frottement affectant un angle. Marges légèrement brunies. Du reste, très belle condition.