JULLIARD. 1987. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 248 pages. Roman. Couverture illustrée en couleurs. TAmpon et notes au stylo sur la page de faux titre. Etiquette de classement sur le dos de l'ouvrage. Ouvrage recouvert d'une couverture transparente.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : R150135274
ISBN : 2260005136
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
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Édition originale du « Voyage au bout de la nuit » de Céline, très élégamment reliée par J.P. Miguet. « À peine a-t-on commencé le livre qu’on est empoigné. Plus que la perfection, la puissance impressionne ». Paris, 1932. Paris, Denoël et Steel, 1932. In-8 de 623 pp. et (1) p., restauration p. 133 d’une petite déchirure dans la marge latérale. Maroquin bleu nuit, plats ornés en marge d’une large composition géométrique de box mosaïqué parallèle aubergine, bordeaux, vieux rouge, vermillon, grège, blanc cassé et blanc, dos lisse orné de même, doublures et gardes de daim vermillon inséré dans des listels de box gris clair, tranches dorées, couvertures et dos conservés, étui. Reliure signée J. P. Miguet et datée 1975. 184 x 113 mm.
Édition originale. En Français dans le texte, 366 ; Dauphin & Fouche 32A1. L’un des 100 exemplaires numérotés sur alfa, celui-ci portant le n°42, second papier après 10 sur vergé d’Arches. C’est en 1932 que se place l’irruption de Céline dans la vie littéraire avec ce roman sans exemple, et d’une violence volcanique « Le Voyage au bout de la nuit », somme d’expériences de tout ordre, exhalée comme un cri, dans un style parfois ordurier, parfois bouleversant, qui exprime une profonde compassion pour les faibles et les victimes de la vie sociale, et d’une sensibilité presque morbide aux accents de révolte et de désespoir. A peine paru le roman fait l’effet d’une bombe. Il manque de peu le Goncourt et obtient le Renaudot. « Voyage au bout de la nuit échoua au prix Goncourt bien qu’ayant été donné favori et obtint le prix Renaudot. Cet échec contribua à alimenter une vive polémique entre des inconditionnels discernant le génie de l’écrivain et des détracteurs effrayés par la nouveauté du style et le caractère nihiliste de l’œuvre. A mi-chemin entre l’autobiographie et le roman, Voyage au bout de la nuit raconte l’errance d’un héros devenu mythique, Bardamu, à travers quatre étapes principales : la Première Guerre Mondiale, dont Céline nous fait partager tout l’horreur qu’il a lui-même vécue, puis l’ambiance de l’hôpital ; un voyage en Afrique, où Bardamu, colon dirige une factorie ; une séjour aux Etats-Unis qui donne un aperçu de la vie américaine telle qu’il la perçoit et l’expérience du médecin de banlieue confronté à la misère. Avec une hargne qui a surpris, Céline a dressé un constat féroce d’une époque dans laquelle il entraîne son lecteur. L’originalité de son ton tient beaucoup à la déformation volontaire qu’il pratique dans la langue d’abord, à travers une écriture très parlée, et dans le style dont le rythme constant participe au lyrisme général de l’œuvre. Avec ce réalisme mythique et cette construction romanesque véritablement novateurs, Céline arrive à une poétique qui lui est propre et qu’il s’emploiera à dépasser tout au long de son œuvre. » (En Français dans le texte, n°366). « Céline se fait le contempteur acharné d’une vie vouée à la dégradation au sein d’un univers halluciné où les marionnettes humaines se disloquent peu à peu dans une agitation convulsive ». Telle est la préface livrée au lecteur : « Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire, voilà sa force. Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire fictive. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie. » Superbe exemplaire, relié sur témoins, avec couvertures conservées, avec une élégance toute particulière par J.P. Miguet qui a su associer une opposition raffinée de tons dans des mosaïques géométriques qui se répondent avec bonheur sur les plats et le large dos du volume.
[Arthur Rackham] - William SHAKESPEARE | Arthur RACKHAM (illustrateur)
Reference : AMO-4513
(1909)
Paris, Hachette et Cie, 1909 (imprimé par Ballantine and Co, Londres pour le texte. Les illustrations en couleurs ont été reproduites par MM. Carl Hentschel) 1 volume grand in-4 (30 x 23,5 cm) de (6)-134-(2) avec 40 planches en couleurs montées sur papier marron épais et protégées par un calque avec légende imprimée et 30 dessins au trait imprimés en noir dans le texte. Cartonnage éditeur plein vélin blanc, premier plat décoré doré du titre et de l'auteur et illustré d'une illustration d'Arthur Rackham dorée au centre, dos avec titre doré, tête dorée, doublures et gardes de papier brun fort (identique au papier qui sert de support aux illustrations hors-texte). Collationné complet. Reliure très fraîche. Le lacet du plat supérieur a été arraché (le morceau déchiré est bien présent dans le volume). Intérieur parfait.
Première édition en français. Tirage total à 330 exemplaires seulement. Celui-ci, un des 30 exemplaires de tête sur Japon, signés par l'artiste. La première édition anglaise a parue en 1908 chez William Heinemann à Londres (1.000 exemplaires). Limited to thirty numbered copies on Papier Imperial du Japon signed by Arthur Rackham, this being copy no. 22, of a total edition of 330. First edition in French of Shakespeare's A Midsummer Night's Dream illustrated by Arthur Rackham. Publisher's full vellum, gilt decorated. Top edge gilt, others untrimmed. Orignal silk laces present (one is broken). A fine copy.? The black & white illustrations have far more definition here printed on 'Papier Imperial du Japon' than those in the English Limited Edition. "The most splendid illustrated work of the century, so far" (William de Morgan). "The illustrations for a Midsummer-Night's Dream... were much less controversial in theme than Alice, and their success was ungrudged... Rackham cast his spell over the play; his drawings superceded the work of all his predecessors from Gilbert to Abbey, and for fifty years have enriched the imagination; his conception of Puck and Bottom, Titiana and Oberon, Helena and Hermia, his gnarled trees and droves of fairies, have represented the visual reality of the Dream for thousands of readers. Here he excelled especially in landscape, and in reconciling dream and reality, giving himself to the luxury of rich detail with a rare generosity" (Hudson). "By March 1909, three months after publication, the entire de luxe edition...had been sold out, and of the 15,000 trade copies, 7,650 had been sold. The English edition remained in print and paid [Rackham] royalties until the end of his life" (Hamilton). Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream, qu'on peut aussi traduire par Songe d'une nuit de la Saint-Jean, ou Songe d'une nuit du solstice d'été) est une comédie de William Shakespeare écrite entre 1594 et 1595. La première inscription de la pièce au registre des Libraires date du 8 octobre 1600. C'est une histoire complexe dont l'action se déroule à Athènes en Grèce et réunit pour mieux les désunir deux couples de jeunes amants : Lysandre et Hermia d'une part, Démétrius et Héléna d'autre part. Hermia veut épouser Lysandre mais son père, Égée, la destine à Démétrius, dont est amoureuse Héléna. Lysandre et Hermia s'enfuient dans la forêt, poursuivis par Démétrius, lui-même poursuivi par Héléna. Pendant ce temps, Obéron, le roi des fées, a ordonné à Puck de verser une potion sur les paupières de sa femme, Titania pour se moquer d'elle. Pendant la nuit, une grande confusion règne parmi tous les personnages. La scène la plus connue est l'apparition de Bottom, qui porte une tête d'âne, avec Titania, qui, par la magie de Puck, en est tombée amoureuse. Arthur Rackham (1867-1939) est l'un des illustrateurs parmi les plus marquants de la période 1900-1920. Il est mondialement reconnu pour ses illustrations pour les livres d'enfants (Peter Pan, Alice au pays des merveilles, Contes de Grimm, etc.) mais également pour ses illustrations féériques et fantastiques pour des textes de la littérature classique pour adultes tels que L'Anneau du Nibelung (l'Or du Rhin et La Valkirie de Richard Wagner ou encore le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare ou Ondine). Superbe exemplaire du rarissime tirage de luxe sur Japon dans sa reliure éditeur en vélin doré. L'une des plus belles illustrations dues au talent d'Arthur Rackham sur un texte féérique de William Shakespeare.
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EDITIONS ATLAS. 1981. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 48 pages. Nombreuses photos en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 629.1-Aviation
Sommaire : Les tactiques de chasse de nuit de la Luftwaffe, les chasseurs de nuit Do 17, Do 215, et Do 217, les chasseurs de nuit monoplaces Bf 109 et Fx 190, Chasse de nuit d'expédient sur le front de l'Est, Le Me 262B-1A/U0 du musée de Saxonwold, Une nouvelle génération de chasseurs de nuit, La première chasse de nuit du grand duc, Les derniers chasseurs à hautes performances, le grand duc contre les moustiques. Classification Dewey : 629.1-Aviation
[Révolution de 1848, Gardes nationales] Rapport du poste du trésor de la couronne pour la nuit du 25 au 26 février 1848.
Reference : 010802
[Révolution de 1848, Gardes nationales] Rapport du poste du trésor de la couronne pour la nuit du 25 au 26 février 1848. Rapport imprimé rempli probablement par le chef de poste, Achille Denghen, 4p in-folio. Le document indique le nombre de personnes présentes et la liste de ces personnes, notamment 26 citoyens armés (avec leur adresse et leur métier) ainsi que les évènements de la nuit. Cette nuit-là, Amable de Courtais (1790-1877), nommé « général Courtais », sans particule, « s'est présenté en bourgeois ». Il ne fut pas reconnu et l'entrée lui fut donc d'abord refusé. « S'étant fait reconnaître », il fut reçu. Vers 2 heures, il est revenu, en uniforme, passer en revue les personnes sur place. Ce document est très intéressant quand on le replace dans le contexte. La révolution de 1848 vient d'avoir lieu, du 22 au 25 février et la république a été proclamée le 24. C'est donc la première nuit de calme à Paris. [162b]
Paris, Ambroise Vollard, 1904. Un vol. au format pt in-4 (254 x 188 mm) de xxiii - 310 pp., en feuilles, sous couverture titrée.
Un des 100 exemplaires numérotés du tirage sur Chine (deuxième papier après les 20 de tête sur Japon) de cette ''in téressante publication''. (in Carteret). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de délicates compositions par Armand Séguin (213 dessins gravés par Tony, Jacques et Camille Beltrand). ''Cet artiste, épigone de Gauguin, ne connut pas durant sa brève existence, le succès ou, tout du moins, l'attention des amateurs qu'il pouvait espérer. Son activité artistique s'accomplit surtout dans la région de Pont-Aven. Gauguin l'encouragea, allant jusqu'à écrire la préface de son exposition en 1895. Il participa à la fondation et aux premières manifestations du groupe des Nabis. Il illustra Gaspard de la nuit et Manfred de Byron''. (in Bénézit). Considéré comme l'inventeur du poème en prose, Gaspard de la nuit demeure l'oeuvre qui fit passer Bertrand à la postérité.Avec Sainte-Beuve, auteur d'une notice, David d'Angers se chargea de la publication de Gaspard de la nuit, qui aboutit enfin en novembre1842. Le 15janvier1843, la Revue des Deux Mondes fit paraître une critique de Paul de Molènes qui signalait un certain charme et de la nouveauté, mais laissait transparaître le scepticisme de son auteur, au contraire d'Émile Deschamps, qui, dans La France littéraire, évoqua l'ouvrage avec enthousiasme. Cependant, cette édition originale, établie à partir d'une copie plus ou moins fautive du manuscrit original déposé par Bertrand chez Renduel et réalisée par l'épouse du sculpteur, comportait de nombreuses erreurs. En 1925, une nouvelle édition, de Bertrand Guégan, établie sur une copie réalisée par ses soins sur un manuscrit original - peut-être celui qu'Élisabeth Bertrand vendit à Jules Claretie -, corrigea les erreurs les plus flagrantes. En 1980, Max Milner reprit le texte de l'édition Guéguan, enrichi de «pièces détachées», d'«appendices» et d'un solide appareil critique. Ce n'est qu'à partir de 1992, avec l'acquisition par la Bibliothèque nationale d'un manuscrit calligraphié par l'auteur, qu'il fut permis de publier un volume conforme aux vœux du poète, tant du point de vue de la mise en page que de l’illustration de l’œuvre, et, par ses variantes, qu'il s'agisse de ratures ou d'ajouts, d'apprécier son travail de création. «D'un caractère formel novateur, d'une esthétique remarquable, et d'une valeur littéraire inestimable, ce manuscrit peut être à juste titre considéré comme une véritable œuvre d'art, influencée par les motifs religieux du Moyen Âge et sa mystique». En 1862, Charles Baudelaire expliqua, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris:«J'ai une petite confession à vous faire. C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.» Par ces lignes, Baudelaire a contribué à attribuer la paternité du poème en prose à Bertrand, que d'autres auteurs donnent plutôt à Maurice de Guérin. C'est lui, de même, qui décida Charles Asselineau à réimprimer, avec Poulet-Malassis, Gaspard de la Nuit en 1868.Les Symbolistes achevèrent de faire passer Bertrand du statut de «petit romantique» à celui d'auteur culte: Auguste Villiers de l'Isle-Adam publia dès 1867 plusieurs pièces de Gaspard dans sa Revue des lettres et des arts ; Stéphane Mallarmé témoigna toute sa vie d'une grande révérence à l'égard de cet auteur, qu'il avait découvert à vingt ans; Jean Moréas poussa son admiration jusqu'à regretter que Verlaine ne l'ait pas inclus parmi ses «poètes maudits». Autre figure du monde poétique français de la seconde moitié du xixesiècle, Théodore de Banville cita, dans sa préface de La Lanterne magique (1883), Bertrand et Baudelaire comme ses modèles. Toutefois, la reconnaissance de son œuvre n'intervint qu'au xxesiècle. C'est Max Jacob qui, après Baudelaire, contribua le plus à attirer l'attention sur Bertrand, qu'il présenta comme l'inventeur du poème en prose. Par la suite, les surréalistes contribuèrent largement à la popularité de Bertrand, décrit comme un «poète cabalistique». André Breton le qualifia ainsi dans son Manifeste du Surréalisme (1924) de «surréaliste dans le passé».Maurice Ravel mit en musique, pour le piano, les poèmes Ondine, Le gibet et surtout Scarbo, pièce de virtuosité unique (Gaspard de la nuit, 1908). Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 71 - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p. 506 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 297. Dos légerement ridé. Rousseurs sur les plats ; très rares dans le texte. Nonobstant, très belle condition. Exemplaire non coupé. Bulletin de souscription conservé.