GALLIMARD .. 1942.. In-12. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 205 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R150096675
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Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Paris, Lottin le jeune, Lyon, Bruyset-Ponthus, Rouen, Bénitier, 1776-1777. 3 vol. in-12 de (2)-XXIV-439 pp., frontispice ; (4)-446-(6) pp. ; XLII-311-VIII-401-(7) pp. À la fin du 2e volume : [Béthune (Chevalier de)]. Lettre à l'éditeur des Lettres de Clément XIV, sur la crainte qu'on a que ce pontife n'en soit pas l'auteur. Paris, Boudet, 1776. In-12 de 21 pp. Par le chevalier de Béthune, d'après Barbier II, 1087. [Caraccioli (Louis-Antoine de)]. Réponse de l'éditeur des "Lettres de Clément XIV" à l'auteur de la lettre sur la crainte qu'on a que ce pontife n'en soit pas l'auteur. Paris, Boudet, 1776. In-12 de 32 pp.Ensemble 3 vol. in-12, veau marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et brun, capitales dorées D'.H. répétées à chaque caisson, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition après l'originale parue en 1775, augmentée d'un troisième tome en deux parties titré : Lettres du pape Clément XIV (Ganganelli), traduites de l'italien et du latin, avec des discours, panégyrique et autres pièces intéressantes de ce pape, nouvellement recueillies. On y a joint des particularités sur sa vie privée, et des anecdotes traduites de l'italien ; avec un éloge de ce même pape, imprimé en latin, à Rome. Tome troisième. Paris, Lottin le jeune, 1777 ; ce volume porte la signature autographe de l'éditeur Lottin au verso du titre. Fameuse supercherie du marquis Louis Antoine de Caraccioli (1719-1803) dont la première édition publiée en deux volumes rencontra un tel succès qu'elle suscita plusieurs contrefaçons et décida l'éditeur d'en proposer une nouvelle augmentée d'un troisième tome comprenant des pièces inédites, divers discours et textes du pape ainsi que des récits hagiographiques le concernant. « L’oeuvre la plus fameuse de Caraccioli, les Lettres intéressantes du pape Clément XIV, magistère épistolaire publié avec grand succès en décembre 1775, un peu plus d’un an après le décès du pape (septembre 1774), dans des circonstances fumeuses et dans un contexte religieux grave, celui de la suppression de la Compagnie de Jésus en 1773 (…) ce littérateur, qui fut régent de basse classe au collège de l’Oratoire à Vendôme, précepteur des fils d’un magnat polonais, l’auteur d’un Véritable Mentor en 1756, plusieurs fois réédité et traduit, et celui de La Vraie manière d’éduquer les princes publié à l’aube de la Révolution, fut toute sa vie un éducateur. Pour Caraccioli, « l’éducation est l’art des arts ». Ces lettres pédagogiques comptaient donc pour le pseudo-éditeur qui les signalait dès la préface. (…) C’est l’un de ces recueils épistolaires qui nous occupe ici, cette étonnante hagiographie, à la gloire de Clément XIV, peint sous les traits du Ganganelli philosophe qu’il ne fut sans doute pas, au travers de lettres en bonne part fictives que donna Caraccioli, orchestrant un véritable coup éditorial, décliné en biographie, supplément aux Lettres, mais aussi réponses aux détracteurs quand ceux-ci se firent plus audibles. (…) La figure du maître, directeur et éducateur, est ainsi un trait essentiel du personnage que crée Caraccioli en prêtant des lettres au défunt Clément XIV. Son entreprise, si elle est assurément mercantile et fondée en cela sur une bonne analyse du marché éditorial et de ses potentialités, est aussi une entreprise d’hagiographie catholique. Il s’agit de promouvoir la personne de Clément XIV, d’en faire une figure de pape exemplaire, discours propre à couper court aux calomnies et à édifier ces fidèles qu’il faut reconquérir, à une époque où l’incrédulité fait rage » (Stéphanie Géhanne Gavoty).Frontispice gravé d'après Queverdo : le Temps essaie vainement de détruire une pyramide érigée en l'honneur de Clément XIV. Très bel exemplaire dont les capitales fleurdelisées D'.H. sur le dos n'ont pu être identifiées. Ex-libris Alexandre Le Mareschal (1802-1875), de Beauvais, magistrat, conseiller d'arrondissement, maire de Warluis (Oise). Tome 2 : saut de page sans manque (pp. 432 à 441) : la "Table des lettres contenues dans ce Premier volume" paginée 433-440 (cahier Oo) est reliée au tome I.Quérard, Supercheries littéraires, I, 753 ; Stéphanie Géhanne Gavoty, Direction et éducation genrée dans Les Lettres du pape Clément XIV de Caraccioli - Université Paris-Sorbonne.
Paris, [sans nom], 1776. 2 volumes in-12 de XVI-339-[5]; [4]-316-[4] pages, demi-veau brun à coins, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre beiges.
Giovanni Vincezo Antonio Ganganelli, élu pape le 19 mai 1769 sous le nom de Clément XIV (en latin Clemens XIV, en italien Clemente XIV). Il est particulièrement connu pour avoir supprimé la Compagnie de Jésus le 21 juillet 1773 et pour avoir fondé les Musées du Vatican.
Rolle, Paul Eynard, 1947. In-4 en feuilles de 118-[10] pages, couverture verte rempliée, ornée d'une vignette de titre, titre imprimé au dos, sous étui cartonné fleuri à bords de toile verte. Belle condition, non coupé.
Illustré de 9 lithographies originales de Charles Clément, tirées par Roth et Sauter. Édition originale au tirage limité à 284 exemplaires, celui-ci un des 200 sur chiffon Lana de Docelles (140).
Charenton, P. Des-Hayes et A. Cellier, 1656. 2 tomes en un volume in-16, une page de titre gravée, et [488] pages pour le nouveau testament : A-I6, K-T6,V6, X6-Z6, Aa-Ii6, Kk-Rr6, Ss4; et [292] pages pour les pseaumes: a2, A-I6, K-T6, V2, a-c6, d-e4, f2. Plein veau moucheté, dos muet à nerfs richement orné de filets et fleurons dorés, roulette à froid sur les coupes, tranches dorées. Mini manque au coin de la coiffe de queue, et un coin un soupçon frotté.
Outre le titre gravé, chaque page de titre est décorée d'une petite vignette (même sujet mais pas même gravure). Bel exemplaire bien établi, avec le texte réglé imprimé sur deux colonnes. Édition à l'usage des Réformés, vendue à Charenton où les Protestants avaient un temple important. L'édit de Nantes de 1598 interdit à la construction tout temple protestant à moins de cinq lieues de Paris. En conséquence, le premier temple de Paris fut construit à l'est, à Charenton (sur le territoire de l'actuelle commune de Saint-Maurice), en 1607, par l'architecte Jacques II Androuet du Cerceau. Ce premier temple est détruit par un incendie en 1621. Un deuxième temple sera construit en 1623 par Salomon de Brosse et Jean Thiriot; il sera rasé en 1685 après la révocation de l'édit de Nantes. (wiki).