‎FOLLEREAU RAOUL.‎
‎UNE BATAILLE PAS COMME LES AUTRES.‎

‎FLAMMARION.. 1964.. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 164 pages. 1ère et 4 ème de couverture illustrées en noir et blanc. Envoi au stylo sur la page de faux titre.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi‎

Reference : R150060336


‎ Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi‎

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‎RAOUL FOLLEREAU‎

Reference : RO30116086

(1964)

‎UNE BATAILLE PAS COMME LES AUTRES‎

‎FLAMMARION. 1964. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 164 pages.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎


‎ Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle‎

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EUR10.95 (€10.95 )

‎Collectif‎

Reference : R110611385

(1977)

‎Sciences et avenir n° 360 - La bataille des fréquences par Albert Ducrocq, King Kong, un gorille pas comme les autres par Michèle Masson, Le mariage de l'hélicoptère et du ballon par Jacques Morisset, La renaissance de la natalité par Henri de Saint‎

‎Bureaux de la revue. Février 1977. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 105 à 208. Nombreuses illusrations en couleurs et noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES‎


‎Sommaire : La bataille des fréquences par Albert Ducrocq, King Kong, un gorille pas comme les autres par Michèle Masson, Le mariage de l'hélicoptère et du ballon par Jacques Morisset, La renaissance de la natalité par Henri de Saint Blanquat, Radioactivité : première fuite en ville par Laurent Broomhead Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

Reference : 300019649

(1961)

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR8.00 (€8.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎CAYET (Pierre-Victor-Palma):‎

Reference : 05-2010

(1602)

‎L’Heptameron de la // Navarride // ou Histoire entière // du Royaume de Nauarre // depuis la commence- // ment du monde. // Tirée de l’Espagnol de Dom-Charles Infant // de Nauarre. // Continuée de l’Histoire de Pampalonne de N. // l’euesque, iusques au Roy Henry d’Albret, & // depuis par l’Histoire des France iusques au //Roy Tres-Chrestien Henry IIII. Roy de // France & de Nauarre. // Le tout fait & traduit par le Sieur de La Palme // Lecteur du Roy. A Paris, chez Pierre Portier, 1602. In-12, sans faux-titre, (12) ff. [*] - (6) ff. [**] - 666 pp. [***] - (33) ff. [****], demi-chagrin poli brun à petits coins, dos lisse orné de faux-nerfs et de fleurons dorés, pièce de titre ocre, plats encadrés d’un filet à froid (seconde reliure, vers la fin du XVIII° siècle : marges supérieures courtes à très courtes, voire absentes ; rarement, le titre courant a été « scalpé ») État : petit accroc au dos ; charnières, coiffes et plats un peu frottés, coins , supérieurs faibles ; à l’intérieur, déchirure sans manque (feuillet Vv iij) ; travaux d’insectes – antérieurs à la reliure- en « coups d’épingle » ou galeries très fines, dans les marges, essentiellement dans le premier tiers de l’ouvrage ; dans le texte, courtes galeries généralement entre deux vers [sic !], (pp. 55-76, 237-252, 707-726, etc.), avec parfois de petites atteintes au texte sans trop altérer la lisibilité. Exemplaire assez décoratif. COLLATIONNEMENT DÉTAILLÉ: [*] : Titre (non signé), [Epistre] AV ROY, Dédicaces diverses,un sonnet de Saluste du BARTAS,écrit « A Navarrins dans le Bearn-apres la bataille de Coutras. Saluste de Barthas » [ )(10), verso]; un feuillet blanc : signés )( ij-iij , puis )( ii [par erreur, pour )( iiij], la suite sans signature. [**] : Epitres diverses, en vers, en hébreu, grec et latin, dont, intercalé, un « Quatrain », en français, signé A. Béhotte, la dernière page : « Préface de la Nauarride », anonyme : signés *1-4, les suivants sans signature. (***] : Texte, paginé de (1) à 666 [et non pas 866, comme souvent rencontré], pour 870 ; cahiers signés A-Z, puis Aa-Nn, (i)-(xij), Oo (i)-(iij) ; quelques erreurs de pagination, d’autres de signatures, rapidement rectifiées, n’affectent pas le nombre total de pages. [****] : les (66) dernières pages sont composées comme suit : « Annotations », (21) pp. (les deux premières occupant le feuillet Oo (iiij) du texte ; « Indice », (28) pp. ; « Omissions », (9)pp. ; « Errata »,(5) pp. ; «Privilège, Approbation», (2) pp. ; la dernière page est blanche. Avec quelques signatures parfois curieuses. Le collationnement de ce rare ouvrage pose trois problèmes : - les feuillets liminaires : 12, 18, 20, - le nombre de pages : 666, 869, 870, 880, - les derniers feuillets: 32, 33, - quant au texte, notre collation montre bien que le nombre de pages est de 870 : 26 cahiers de 24 pp., suivis du petit dernier (6 pp.) ; de plus, ce texte débute sur un recto et se termine sur un verso, sans page blanche non chiffrée, donc le total ne peut être qu’un nombre pair. - accessoirement, le nombre de vers: près de 18600, « casi 20.000 versos », plus de 24.000. 870, multiplié par 28 (nombre de lignes par page entière), donne un total de 24.304 vers que l’on devra amputer des mots intercalés dans le texte : « livre » (6) et « Chant » (47), ramenant le nombre de vers par page à 26, sans omettre la première (14 vers) et la dernière (16 vers)….. Le total serait donc (sauf erreurs et/ou omissions), de 24.228 vers. ‎

‎MON DÉNOMBREMENT, via INTERNET : - sauf mention contraire, tous les exemplaires signalent 666pp. -feuillets non chiffrés, non signalés (ff. nc ?) -sans précisions (s.p.) Dans les fonds publics (France) : [I]- Paris, B N F (30209475) : ff. lim. [40]p. [II]- Pau, Méd. (fonds Manescau, 2241) : mq [6]f. préface : inc. [III]- Bayonne, A. D. des Pyrénées Atlantiques (BIB 2993 : ff. nc [IV]- Aix-en-Provence, B.M. (Bibl. Méjanes, 3804) : mq [6]f. préface : inc. [V]- Lyon, BM (SJ IF220/86), numérisé : mq [6]f. préface : inc. [VI]- Grenoble, BM-Etude Patrimoine (L4768) : s. p. [VII]- Amiens, BM (H3231A ) : s. p. [VIII]- Paris, Mazarine (8°21726) : [VIII] et [IX] (mêmes références au CCFr) :[40] pp… [IX]- Lille, Institut catholique (02357): … lim. ; manque cahier Xx . inc. [X]- Toulouse, BM, ff. nc ? incomplet ? (Mf 1940) [XI]- Coutances , Médiathèque communautaire, s. p. (7742) Dans les ventes aux enchères (depuis 2010) : [XII]- 16/12/2010 (n°26) et 19/11/2014 (n°142), ensuite Librairie B*** (n° 11 de son catalogue), certainement le même exemplaire : 880pp. [XIII)- Paris, 25/05/2024 (n°17) : absence de collation, erreur (induite) de pagination ( près de 20.000p.); sous réserve, suspicion autour d’un cahier en double... [XIV]- mon exemplaire. Ouvrage dont le collationnement est d’une complexité diabolique, ce qui est normal pour un texte dont la dernière page, est chiffrée 666…. Ce Nombre n’a aucun rapport avec la pagination réelle (NOTE *) ; il est source de nombreuses erreurs ; parfois logiquement rectifié en 869, puisque le recto est chiffré 868 ; mais, les versos sont habituellement des nombres pairs, sauf raison valable. Ici, ce n’est pas le cas : en amont, une dernière cascade d’erreurs de pagination [du feuillet Nn(7) à la fin] montre que la page 862 n’existe pas et que trois pages successives, chiffrées 864 ont décalé la numérotation… ERREURS, OMISSIONS, ABSENCES : l’ouvrage est divisé en trois parties, feuillets liminaires, texte du poème, feuillets annexes, seul le texte est paginé. Sur les quatorze exemplaires recensés, cinq ne donnent aucune précision sur le collationnement ; quatre sont incomplets ; quatre ont un nombre de pages erroné. Feuillets liminaires : absence du second cahier « * » (6 ff.) Lyon BM. ; absence des deux cahiers [ou oubli…] Toulouse BM ; en revanche, 2 ? cas curieux : signatures « )(12)- * (6) », soit 18 ff., le nombre de pages annoncé est… 40 ! Feuillets annexes : manques en fin de volume annoncés (3 ou 4 ff., fin du cahier Xx) 2 exemplaires. Deux autres exemplaires fournissent une précision chirurgicale qui, malheureusement, s’interrompt après le cahier Vv ; il manque le dernier, Xx, soit 6 ff. Texte : c’est une mine de fautes de pagination, généralement sans conséquence, puisque corrigées quasi immédiatement ; la seule importante, c’est celle de la dernière page, ce « 666 » qui en a abusé plus d’un, libraire ou bibliothécaire… ‎


‎RARETÉ : l’exemplaire (n°13 de ma liste ) vient de migrer de Paris (Drouot) vers Pamplona. Les acquéreurs navarrais sont enthousiasmés par cette chronique de « casi 20.000 versos » [faux !], « El volumen se volvió a encuadernar en el siglo XVIII o XIX » [faux!]: ornée de petit fers , dorés et à froid, aux lettres « BB » entrelacées face à face , monogramme du grand collectionner suisse Jean-Paul BARBIER-MUELLER (Genève, 1930-2016). Accompagnée de son ex-libris, la reliure est signée [Jean-Luc] HONEGGER, célèbre relieur helvète installé à Bernex, près de Genève ; elle doit n’avoir qu’une bonne quarantaine d’années ! En plus, le catalogue en ligne de la vente de mai 2024 (virtuel et dans sa version papier numérisée) ne donne pas de collationnement : une seule information, le « livre F » traduit en « cahier F » dans la version papier est « dupliqué » (en double). Or, on sait, ou devrait savoir, qu’un cahier en double entraîne quasi systématiquement l’absence du précédent (ou du suivant). Enfin, dans le commentaire espagnol, est assénée, comme vérité première, cette phrase péremptoire : « La particularité de ce volume, dont il n'existe aucun exemplaire en l'État (…): il n'en existe que cinq autres connus dans le monde » [faux !]. On est, dans la rareté, loin du compte. QUESTION: pour quelle(s) raison(s) surgit ici ce nombre apocalyptique : 666 ? Il n’a absolument aucun rapport avec la pagination de ce volume. Voire… Partant de la dernière page chiffrée, (869) : 8x6x9 = 432. Aucun rapport. Voire… 6x6x6 = 216. Aucun rapport. Voire… 216x2 = 432. Vu ! De là à y voir une manifestation de la Bête… Sinon, hasard ou nécessité ? j’arrête ici mon délire monodmaniaque. Plus sérieusement, si l’on examine le parcours politico-religieux de Palma Cayet, semblable à celui de son Maître, Henri de Bourbon, roi, de Navarre, puis de France, il est très possible que certaines personnes, tant du parti parpaillot que du parti papiste, devaient lui en vouloir (pour le roi, on sait comment l’aventure finira, quelques années plus tard). Un prote malveillant, ou l’Imprimeur lui-même, aura(it) pu utiliser , bien sûr par mégarde, ces trois caractères sulfureux. CONCLUSION De ce qui précède, il résulte que je propose à la vente un exemplaire, loin d’être parfait qui, dans une vie antérieure a été visité par de petits diablotins affamés, lesquels ont commis des dégâts somme toute relativement minimes : la disparition de quelques mots et la présence de quelques labyrinthes . En revanche, ce livre est sobrement relié sur un exemplaire faisant partie du rarissime nombre de ceux qui sont COMPLETS. (NOTE *) un comptage « à la louche », à partir d’une page standard de 28 lignes, donne les totaux approximatifs suivants : 666 pp. /18.648 vers, 870 pp./24.360 vers. (BUR JDB3) ‎

Roland Gautier - Jurançon

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