CALMANN LEVY.. 1988.. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 244 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Reference : R150018242
ISBN : 2702117074
Roman traduit de l'anglais par Julien Deleuze. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
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Édition originale. Un des 128 premiers exemplaires réimposés sur vergé Lafuma Navarre - seul papier. Avec le rare Bulletin de souscription des éditions de la Nrf. Le grand papier du premier Goncourt Gallimard et le tout premier des réimposés "nouvelle série" de la N.r.f. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, (30 novembre) 1918 [juin 1919]. 1 vol. (170 x 215 mm) de 443 p. et [2] f. Broché, chemise et étui (Loutrel Delaporte). Édition originale. Un des 128 premiers exemplaires réimposés sur vergé Lafuma Navarre (n° 88) - seul papier. Enrichi du rare Bulletin de souscription des éditions de la Nrf.
Gaston Gallimard est depuis 1916, et officiellement, le nouvel éditeur de Marcel Proust. Dès octobre 1917, il souhaite faire imprimer les volumes à venir d'À la recherche du temps perdu, en profitant pour racheter à Bernard Grasset les quelque six cents exemplaires subsistant de son stock de la rue des Saint-Pères, qui seront préparés pour une remise en vente sous une recouvrure des Éditions de la NRF dès l'hiver 1917. Est ensuite prévue une nouvelle imposition « maison », avec quelques amendements rendus nécessaires par les développements ultérieurs de l'oeuvre, dont l'impression ne cesse d'être retardée à cause des incessantes corrections de Proust, qui retardent d'autant la parution du tome II de la série, À l'ombre des jeunes en fleurs : le volume est prêt dès l'automne 1918, et un premier tirage courant de 500 exemplaires sans mention d'édition, suivis de six autres tranches, qui portent des mentions de « deuxième » à « septième édition » sont imprimés. Ils portent l'achevé du 28 novembre 1918 et, sur ces exemplaires, sont annoncés 70 réimposés, tirés à part sur papier Lafuma de Voiron pur fil, qui ne seront jamais imprimés. Car Gaston Gallimard attend de pouvoir, concomitamment, imprimer la nouvelle édition de Du côté de chez Swann, qui ne sera prête qu'à la toute fin du mois de mai. Les délais s'allongent car, depuis le printemps, le comptoir d'édition qui dirige Gaston Gallimard est en plein bouleversement : de retour d'une tournée aux États-Unis avec la troupe du Vieux-Colombier, Gallimard souhaite donner un nouveau souffle à la NRF et souhaite davantage associer son nom à son affaire, en décidant de créer la « Librairie Gallimard » : une société réunissant les activités de la revue et du comptoir d'édition. Une librairie va s'ouvrir, boulevard Raspail (dirigée à partir de 1921 par Roland Saucier) et une imprimerie est acquise ; celle qui, depuis 1911, a imprimé la majorité de ses publications : l'imprimerie Sainte-Catherine, à Bruges. Proust, dans l'expectative de la double parution tant attendue, s'en émeut encore dans une lettre envoyée vers le 9 juin à Gustave Tronche (administrateur de la NRF) : « dans l'intervalle la 1re semaine de juin s'est plus qu'achevée sans que mes livres paraissent. Je vous en prie dites à Gaston Gallimard et à Jacques Rivière le tort que cela me fait. Après avoir été retardés tellement, je désespérais que les gens refassent une n[ouve]lle fois le pèlerinage de la rue Madame pour les avoir. Du moins, j'avais supplié qu'on ne les annonce plus que pour une date où l'on serait certain de les avoir. Or cette date est passée et ils ne sont pas parus, sans cela je les aurais reçus ». Dans le numéro du 1er août de La NRF, la Librairie Gallimard annonce vouloir réglementer la vente des « Premières éditions », sur le modèle de ce qui avait été entrepris depuis 1911 et la collection des « Bibliophiles de la Nouvelle Revue française » : ce sera chose faite le mois suivant, lorsque Gallimard fait paraître un bi-feuillet intégré à La NRF indiquant : « nous créons la collection LES AMIS DE L'ÉDITION ORIGINALE (...), [qui] s'adresse à ceux de nos lecteurs qui, sympathiquement aux oeuvres que nous publions, veulent les posséder dans leur édition originale. On sait que les premières éditions, si recherchées qu'elles soient, ne se distinguent habituellement les unes des autres que par l'absence de chiffre sur la couverture. Il nous est apparu nécessaire de rendre sensible et comme matériellement reconnaissable l'originalité ‘des nôtres'. » Suivent les spécificités de la collection (tirage, papier, prix) et un bulletin de souscription, « valable pour un an ». Cet acte de naissance des tirages de luxe « nouvelle façon » est un document historique, qui permet de dater précisément l'entrée en vigueur des titres concernés. Gaston Gallimard peaufine donc dès le printemps 1919 ce qui deviendra la norme des fameux tirages réimposés, réservés aux « Bibliophiles de la N.R.F. », en souscription. Et quoi de mieux que d'inaugurer cette norme avec Marcel Proust ? Il est trop tard pour Pastiches et mélanges, dont les 70 exemplaires réimposés ont déjà été imprimés en février. Mais pour les deux volumes d'À la recherche du temps perdu, il est encore temps : les 70 exemplaires n'ont pas été tirés. On procède donc à une nouvelle - et seule - imposition, le fameux « in-quarto Tellière » ; Du côté de chez Swann portera l'achevé d'imprimer du 14 juin. À l'ombre des jeunes filles en fleurs gardera, lui, l'achevé d'imprimer princeps (8 novembre 1918). Ces deux volumes doivent être le fer de lance et l'appui de ce renouveau éditorial, et commercial. Ils seront en fait les deux premiers à bénéficier des tirages réimposés « nouvelle formule » : celui de Du côté de chez Swann devenant de fait le premier réimposé de la nouvelle histoire de la NRF. Pour À l'Ombre des jeunes filles, les couvertures seront modifiées et prouvent, sans aucun doute possible, que l'histoire est bien celle-là : les dos indiquent la date de 1919 (quand ceux des tirages ordinaires indiquaient bien 1918). Les deux volumes sont mis en vente dès la semaine suivante, au moment de l'inauguration de la Librairie Gallimard, en même temps que les éditions courantes, tirées à 3 300 (Du côté de chez Swann) et 3 000 exemplaires (À l'ombre des jeunes filles en fleurs). C'est un coup gagnant pour la maison Gallimard : le 10 décembre 1919, Marcel Proust reçoit le 17e prix Goncourt pour À l'ombre des jeunes filles en fleurs, deuxième volet d'À la recherche du temps perdu, face au grand favori Roland Dorgelès. Sous l'effet du succès, des volumes sont réimprimés à partir du 16 décembre 1919. Très bel exemplaire broché du premier Goncourt des éditions Gallimard - dans ce tirage réimposé réservé à la souscription. Peu d'exemplaires à l'unité subsistent, car nombre d'exemplaires furent intégrés dans les collections réimposées d' À la recherche du temps perdu. On y joint le bi-feuillet daté de septembre 1919, lançant officiellement les souscriptions pour les « Amis de l'édition originale ». Y sont par ailleurs annoncés les titres à venir d'À la recherche du temps perdu ; cette annonce informe également les abonnés d'un prochain changement d'état des éditions originales et de la création des « amis de l'édition originale », en sus des « bibliophiles de la NRF », à compter du 1er septembre 1919. Les autres volumes de la Recherche seront imprimés sur des vergé pur fil Lafuma Navarre (133-133-108-112-128-129 réimposés), avec, à partir de Du côté de Guermantes, une numérotation en chiffres romains, a priori pour ceux souscrits (nominatifs, ou pas).
TROIS FILLES DE LEUR MÈRE. par P. L. [Pierre Louÿs]. A lenseigne du Chat pour Chat, MDCCCXCVII (1897), Imprimé aux dépens d'un amateur pour ses amis exclusivement; [vers 1945], in-4° (22,7 x 28,3 cm), 193 pages, en feuilles sous couverture rempliée, papier gris-bleu ornée d'un fleuron tirée en brun repris en page de titre. Édition illustrée de 16 compositions libres en couleurs anonymes de Jean Berque. Le nombre total d'exemplaires n'est pas indiqué, ici exemplaire numéroté 170, sur un beau papier vélin de Lana (papier fort blanc), non justifié. Ouvrage publié clandestinement, peu courant, illustrée des illustrations explicites (pointes sèches gravée sur cuivre ?) de Jean Berque reproduites pleine page en hors-texte, fort volume en bon état.
Trois filles de leur mère a été publié pour la première fois en 1926. Louys écrivait en guise d'avis à la lectrice : Ce petit livre nest pas un roman. C'est une histoire vraie jusquaux moindres détails. Je nai rien changé, ni le portrait de la mère et des trois jeunes filles, ni leurs âges, ni les circonstances. Inspiré, selon la légende, par les rapports de l'écrivain à la femme de José-Maria de Heredia et ses trois filles (dont la plus jeune, Louise, avait été mariée à Louÿs) aux murs réputées alors assez libres, il présente les aventures d'un jeune homme de vingt ans, « X... », qu'une prostituée de trente-six ans, Teresa, et ses trois filles, Mauricette, quatorze ans et demi, Lili, dix ans, et Charlotte, vingt ans, visitent à tour de rôle, avant qu'ils ne se livrent tous ensemble à une grande mise en scène de jeux obscènes. Néanmoins, au-delà de son éventuelle valeur autobiographique, l'ouvrage tire sa puissance, rehaussée par la qualité des dialogues, de sa force de transgression et de profanation de l'univers bourgeois auquel appartenait l'auteur. Selon André Pieyre de Mandiargues, qui écrivit en 1970 une préface pour la première édition en librairie, chez l'Or du Temps, ce « roman se rattache de plusieurs façons à (...) l'idéal du genre [érotique] » et constitue le « chef-d'uvre de Pierre Louÿs ». Annie Le Brun y voit « un des plus bouleversants livres jamais écrits sur la fatalité des désirs ».Jean Berque né à Reims en 1896 et est mort à Paris en 1954. Peintre et illustrateur, on lui doit de très belles illustrations libres ou moins libres. Il a illustré plusieurs ouvrages de Pierre Louÿs (Aphrodite, Les Chansons de Bilitis, Trois filles de leur mère). Il était élève des Nabis, Félix Vallotton, Maurice Denis et Paul Sérusier. Il fut un des premiers membres de lUnion rémoise des Arts décoratifs. Il réalisé le chemin de croix de l'église Saint-Nicaise de Reims. Réputé pour ses nus, il exposa au Salon d'automne de 1924 à 1928 et au Salon des Tuileries entre 1927 et 1934. Il est surtout connu comme illustrateur de livres et collabora avec François-Louis Schmied, Philippe Gonin et les frères Gonin, de Lausanne. Il illustra notamment des ouvrages dAndré Gide, Pierre Louÿs, Colette, Montherlant, André Maurois, Paul Claudel, Anna de Noailles et Paul-Jean Toulet. L'illustration du livre de poèmes Vers Toi, signé Claude Ramboz, publié par Philippe Gonin en 1935, contient plus de cinquante gouaches originales de nues féminins. Cette superbe illustration très libre pour Trois filles de leur mère est d'une grande puissance. Les mouvements sont traduits par de belles courbes et l'ensemble est mis en valeur par un coloris délicat des gravures. Tous nos envois se font avec suivi. I ship worldwide, have no hesitation to contact me for any question.
PRESSES D'AUJOURD'HUI. MAI 1976. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Mouillures. Paginé de 1765 à 2032.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Sommaire : PRESENTATION. — Une petite fille ça existe .PREFACE. — Les petites filles perdues et retrouvéesELISABETH DE FONTENAY. — Pour Emile et par Emile, Sophie ou l'invention du ménageLEILA SEBBAR-PIGNON. — Mlle Lilli ou l'ordre despoupées .VERONIQUE NAHOUM. — Historiettes pour petites filles ANNE-MARIE, HEDWIGE, LAURE, MARIE-JOSE. — Des livres et des filles ..COLETTE GUTMAN. — Blanche-Neige en trente secondes ..MAHIE-CLAIRE PASQUIER. — Dix petites filles ..PIERRETTE PEZERAT. — La vertu nécessaireEVELYNE LE GARREC. — De fil en aiguille et de mères en filles .MARTINE M. — Les petites filles de l'Etat..NANCY HUSTON, YASMINA SALHI. — Jouer au papa et à l'amant GENEVIEVE FRAISSE. — La petite fille, sa mère et l'institutrice MARTINE STORTI. — Les institutrices au lieu des petites filles GENEVIEVE, JOSETTE, MARTINE. — « Elle n’en est pas moins une femme »..».. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1 album grand in-8 pleine percaline oblong bordeaux, Les Asiles John Bost à La Force (Dordogne). Reconnus comme Etablissements d'Utilité Publique par Décret du 7 Septembre 1877 [ Album photographique contenant 12 clichés format 17,5 x 13 cm ], s.d. [ circa 1895 ]Le temple et la logement du Directeur Général ; La Comptabilité ; La Famille : Asile fondé en 1848 pour des jeunes filles : 1° Orphelines ; 2° Placées dans un mauvais entourage ; 3° De Protestants disséminés ; Siloé : Asile fondé en 1858 pour des garçons : 1° Infirmes ou incurables 2 ° Aveugles 3 ° Idiots ; Béthesda : Asie fondé en 1855 pour des jeunes filles : 1° Infirmes ou Incurables 2° Aveugles 3° Idiotes ou faibles d'esprit ; Eben-Hézer : Asile fondé en 1862 pour des jeunes filles épileptiques ; Béthel : Asile fondé en 1863 pour des garçons épileptiques ; Le Repos : Asile fondé en 1875 pour des Institutrices incurables, des Dames Veuves ou des Demoiselles sans ressources ; La Retraite : Asile fondé en 1876 pour ses Servantes et des femmes infirmes ou sans ressources que leur éducation ne permet pas d'admettre au Repos ; La Miséricorde : Asile fondé en 1878 pour des filles : 1° Idiotes ou gâteuses 2° Epileptiques ou Infirmes ; La Compassion : Asile fondé en 1881 pour des garçons 1° Idiots ou gâteux ; 2° Epileptiques ou Infirmes ; Bethesda nouveau construit en 1891
Fondés en 1848 par le pasteur Jean Antoine (dit John) Bost, les "Asiles John Bost" de La Force (Dordogne) furent créés pour accueillir en milieu semi-ouvert des personnes en situation de détresse sociale et des enfants handicapés, malades, incurables pour lesquels rien n’était alors prévu. Etat très satisfaisant (cartonnage frotté, un feuillet débroché, gardes frottées, bon état par ailleurs) pour ce témoignage photographique peu commun.
Dessessert, éditeur de la Librairie et illustrations pour la Jeunesse, sans date (1868-1871). Sous la direction de Ch. Campaing. Album demi-basane marron (24,2 x 16,3 cm), regroupant 17 gravures : 11 gravures en couleurs titrés "Journal de Jeunes filles", Dessessert, et 6 gravures en sépia, du même éditeur Dessessert, lithographie Rigo, Lebref et cie.- Belles gravures mettant en scène des jeunes filles coquettes, au milieu du XIXe siècle.- 250g. Reliure frottée sur les plats, gravures bien conservées. rare.