Unes. 1987. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 147 pages - couverture contrepliée - texte en espagnol avec la traduction française en regard.. . . . Classification Dewey : 860-Littératures espagnole et portugaise
Reference : R100074589
Traduit de l'espagnol et préfacé par Jacques Ancet. Classification Dewey : 860-Littératures espagnole et portugaise
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
Alidades. 1985. In-8. Broché. Etat d'usage, 2ème plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 105 pages - couverture contrepliée - 2ème plat tâché.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Jose Angel Valente intérieur avec figures 1973-1976 - Goya lettres à Martin Zapater - la grande danse macabre des hommes et des femmes 1486 - Vicente Gerbasi poèmes - Pierre Dhainaut Octavio Paz, le multipliant - Amina Saïd, métamorphose du même, extraits - Jean Pierre Bentaberry la poésie arabe en Andalousie au XIe siècle - lectures. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Editions Unes. 1987. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 147 pages - couverture contrepliée - texte en espagnol avec la traduction française en regard.. . . . Classification Dewey : 860-Littératures espagnole et portugaise
Traduit de l'espagnol et préfacé par Jacques Ancet. Classification Dewey : 860-Littératures espagnole et portugaise
Éditions Unes, 1987. 1 vol. grand in-8 br. 149p. Tirage à 750 ex. / exemplaire sur Centaure Ivoire, couverture Rempliée, Vignette de couverture spécialement réalisée par Antonio Tapies. Édition bilingue. Traduction et préface de Jacques Ancet. État : Très bon état.
Paris, M. Journé, 1824 / De Bure, 1823 (2e édition) / Slnn (impr. Leblanc), 1824. / Ibid. / Chez les Marchands de Nouveautés (impr. Feugueray), 1807. 3 ouvrages et un prospectus in-8 et un ouvrage in-16 reliés en un volume, (2)-88 pp.--XXIII-(1)-119-(1)--30--6-(2)--48 pp., reliure de l'époque demi-maroquin bordeaux à petits coins, grandes marges (reliure frottée et tachée, coup restauré à la coiffe supérieure, rousseurs ; dernier ouvrage : chaque page est montée sur cadres de papier, manque le faux titre).
Réunion de 4 ouvrages et d'un prospectus de souscription, décrivant des curiosités et estampes des Cabinets du Roi, des Bibliothèques publiques de Paris, et en Angleterre. 41 figures gravées (dont dépliantes) pour le premier ouvrage de cet ensemble, sur 43 (pl. 29 manque ; pl. 35 arrachée). * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
BERNARD (Claude) : Leçons sur les propriétés physiologiques et les altérations pathologiques des liquides de l’organisme. Paris, J.-B. Baillière et fils, Londres, Hipp. Baillière, New-York, le même, Madrid, C. Bailly-Baillière, 1859.
Reference : MED242
(1959)
« Cours de Médecine du Collège de France » ; « Ces leçons ont été recueillies et rédigées par mon élève et ami M. le docteur A. Tripier. Novembre 1858 » (p.XVI). Le premier volume propose vingt-cinq leçons (du 9 décembre 1857 au 26 mars 1858), presque exclusivement consacrées au fluide sanguin. Le second en comporte dix-sept : urine et « annexes », sueur, bile, lait maternel, salive, sucs, pancréatique, gastrique (du 21 avril au 23 juin 1858) ; in fine, un « Appendice », en vingt-quatre rubriques, donne un avant-goût, si l’on peut dire, du programme expérimental : à titre d’échantillons, on peut citer : 3° Effets de l’extirpation des ganglions cervicaux supérieurs, 7° État de la pupille dans l’asphyxie, 8° Action du curare , 10° Empoisonnement par transfusion 12° et 13°, Injections… d’albumine,… du sérum, dans le sang, 19° Respiration dans l’oxyde de carbone, 20° Injection du gaz sous la peau ; ces diverses gâteries faisant l’objet d’au moins deux cent-soixante « expériences » in vivo. Décompte approximatif (en raison du flou artistique dans la présentation des « expériences » (référencées « Exp. » - avec date ou sans date, ou noyées dans le corps du texte), le comptage exact ne pourrait se faire qu’en lisant soigneusement les neuf cents pages de cet ouvrage. Sujets : de nombreux chiens, quelques chevaux (tome II, p.184), moutons (I1, 121-126), de rares cochons d’Inde (II, 131), très peu d’oiseaux. Excep-tionnellement, le cadavre encore chaud d’un homme diabétique (II,67), un fœtus tout frais issu d’un avortement (II, 131). Conditions d’expérimentation : il semble bien que les expériences furent, en grande ma-jorité, effectuées sans anesthésie, ou sans que cela soit précisé dans le « pro-tocole » ; le chloroforme était parfois utilisé, avant opération (II, 167,191), rarement pendant (I, 88-89) l’expérience, durant laquelle, l’animal était for-tement maintenu (I,77), poussait quelques cris après ligature de la carotide (II, 286); parfois, on lui bouchait les narines (I, 99, II, 40, 142, 169)… Cer-tains survivaient : ils pouvaient être réutilisés. Maintes fois, on ne saura pas ce que devient l’animal après l’expérience. La mort est fréquente (II, 67, des suites de l’opération) et peut être provoquée, soit par empoisonnement, au curare (I, 93, II, 67), à l’acide prussique [NOTE 1] (II, 213), soit par hémor-ragie (II, 168), soit par section du bulbe rachidien (I, 130), soit « mort de chaud », dans une étuve (II, 131), ou « sacrifié » (II, 168, 213), sans autre précision (liste non exhaustive ). Tout ce qui précède est assez édifiant ; mais, il y a mieux : « On enleva les deux reins à un chien dogue de forte taille, bien portant et encore jeune.(…) Le lendemain (…) le chien paraît triste (…) sa respiration est gênée (…) ; il paraît souffrir et crie parfois. Pour que les cris n’incommodent pas les voi-sins, on lui attache une muselière serrée. [en gras, par moi](voir Appendice, 2). On revient au laboratoire dans la journée, et on trouve le chien étendu mort, le museau baigne dans un liquide fétide qu’il a vomi. La muselière ayant empêché l’expulsion facile des matières, le vomissement avait fait pé-rir l’animal par suffocation » (II, 40-41). Ce n’est pas tout : autre chien, même opération ; « Le quatrième jour, apparence de tristesse et d’abattement (…) la respiration paraît suspirieuse; [par un élan de grande bonté], craignant que l’animal ne passe pas la nuit [on va abréger ses souf-frances… Non !) on le sacrifie par hémorrhagie » (I, 40). Expériences iden-tiques en suivant (I, 42, 43 et 44). Un cinquième subit le même traitement, non sans avoir, le second jour, été saigné et on « lui avait retiré par la jugu-laire 120 grammes de sang » (II, 47). [NOTE 1] terme viellot ; aujourd’hui : acide cyanhydrique , ou cyanure d’hydrogène, poison violent , de formule H-C N , constituant bien connu d’un pesticide servant , en priorité, « à gazer les poux »...
L’analyse des fanatiques de «laterredabord.fr » relative à l’ouvrage suivant (H351, « Leçons sur la chaleur animale ») qui paraîtront trois lustres plus tard, semble ici tout aussi pertinente : la froideur du scientifique, insensible aux réactions de ses cobayes, qui, au nom d’une Science mythiquement déifiée, immole de malheureux animaux, êtres « sensibles » sacrifiés sur l’autel de la Connaissance. Néanmoins, Claude Bernard n’était pas un « boucher », plutôt un charcutier - étymologiquement celui qui charcute - , qui confia la rédaction de ses Leçons à un tripier : Auguste Tripier, l’un des créateurs de l’électrothérapie. Celui-ci tentera de soigner l’hystérie féminine, par l’utilisation de vibromasseurs électriques Oh my gode ! Guérison de l’hystérie par l’orgasme… Le progrès semble évident ; mais, de la même manière que, pour « laterredabord.fr », les méthodes de Bernard conduisirent inéluctablement à celles du sinistre Dr Mengele, l’électrothérapie devait tout aussi inéluctablement aboutir à l’utilisation de la « gégène » , génératrice de plaisir exclusif pour le manipulateur…. Appendice : 1- dans le second volume, un oubli … la liqueur séminale que Claude Bernard et son acolyte auraient pu fournir sans bourse délier ; ou encore, à l’occasion d’un voyage d’étude outre Atlantique , attraper quelque Séminole errant dans l’immensité de l’Oklahoma… mais voilà, nos deux médecins étaient des gens très sérieux, consciencieux : ce n’étaient point des branleurs. 2– expérience personnelle : en 1962, se pratiquaient encore , à la Sorbonne [annexe Jussieu], des expériences in vivo. Je me souviens très bien, en T.P. de Biologie (propédeutique S.P.C.N.), avoir manipulé des grenouilles que l’on devait préalablement décérébrer, pour mettre au jour le système circulatoire sanguin, sans faire souffrir l’animal. Dans notre section (A), il y avait environ quatre cents étudiants, répartis en groupes d’une soixantaine d’individus. Un jour, j’ai vu près de moi, une étudiante, qui avait raté la décérébration, clouer les quatre pattes de la grenouille sur la planchette utilisée : l’animal s’est mis à crier ! la manipulatrice, pour la faire taire, lui a planté une dernière pointe dans la tête… Le tollé fut général et un enseignant a viré la cruelle illico. Soixante ans après, je n’ai pas oublié.