Dargaud. 1985. In-4. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 48 pages - nombreux dessins en couleurs dans le texte - 2 étiquettes collées sur la page de garde.. . . . Classification Dewey : 843.06-Bande dessinée
Reference : R100067698
ISBN : 2205029444
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Paris de l'imprimerie de Valleyre l'ainé 1773 in 4 (26,5x20,5) 1 volume reliure plein veau fauve de l'époque, dos lisse orné de caissons dorés, pièce de titre de maroquin rouge (titrée: Mémoires de Beaumarchais), tranches teintées rouge. Recueil de 13 pièces imprimées: 1°/ MÉMOIRE A CONSULTER, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Ecuyer, Confeiller-Secrétaire du Roi, & Lieutenant-Général des Chaffes au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre, Grande Vénerie & Fauconnerie de France, Accufé. 42 pages (de l'imprimerie de Valleyre l'ainé, 1773). 2°/ MÉMOIRE POUR PIERRE-AUGUSTIN CARON DE BEAUMARCHAIS, Avertissement servant de Réponse au troisième Précis du Comte de La Blache depuis son grand Mémoire VIII et 84 pages [1] (de l'imprimerie de J. G. Clousier, 16 janvier 1775). 3°/ SUPPLÉMENT AU MÉMOIRE A CONSULTER, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Ecuyer, Confeiller-Secrétaire du Roi, & Lieutenant-Général des Chaffes au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre, Grande Vénerie & Fauconnerie de France, Accufé en corruption de Juge & calomnie. 64 pages (de l'imprimerie de Quillau 1773). 4°/ ADDITION AU SUPPLÉMENT DU MÉMOIRE A CONSULTER, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais,., servant de réponse à Madame Goezman, accusée ; au Sieur Bertrand Dairolles, accusé ; aux Sieurs Marin, gazetier de France, & Darnaud Baculard, conseiller d'ambassade, assignés comme témoins. 78 pages (de l'imprimerie de J. G. Clousier, circa 1773). 5°/ QUATRIEME MÉMOIRE A CONSULTER. 108 pages (de l'imprimerie de J. G. Clousier, 10 février 1774). 6°/ REQUÊTE D'ATTÉNUATION, pour le Sr Caron de Beaumarchais. 28 pages (de l'imprimerie de Knapen, 1773). 7°/ ARREST DE LA COUR DU PARLEMENT, extrait des registres du Parlement. Du vingt-six Février mil sept cent soixante-quatorze. 24 pages (chez P. G. Simon, 1774). 8°/ PLAIDOYER POUR M. LINGUET, Avocat au Parlement. 90 pages (Paris, de l'imprimerie de Philippe Denys Pierres 1775). 9°/ DISCOURS DESTINÉ A ETRE PRONONCÉ PAR M. LINGUET, dans l'Assemblée des Avocats, le 3 Février 1775. 44 pages (Paris, de l'imprimerie de Philippe Denys Pierres 1775). 10°/ EXTRAIT DES REGISTRES DU PARLEMENT DU 4 FÉVRIER 1775. 4 pages (Paris, chez P. G. Simon 1775). 11°/ SUPPLÉMENT AU RÉFLEXIONS POUR M. LINGUET, avocat de madame la Comtesse de Bethune. 40 pages (Paris, de l'imprimerie de Philippe Denys Pierres 1775). 12°/ OBSERVATIONS SUR UN IMPRIMÉ AYANT POUR TITRE: Mémoire pour Me Gerbiert, ancien Avocat. 36 pages (Paris, de l'imprimerie de Philippe Denys Pierres 1775). 13°/ ARREST DE LA COUR DU PARLEMENT DU 29 MARS 1775; 7 pages (Paris, chez P. G. Simon 1775). Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, 1732-1799. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
BEAUMARCHAIS ..//.. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799).
Reference : 6406
(1787)
Paris, éditeurs divers, 1787-1788-1789, 5 documents, in-4, brochés, pagination diverse. Dans l'ordre du titre : document I (Protestation du sieur Kornmann...),1787, sans nom d'éditeur, 4 pages. - document II (Mémoire de pierre-Augustin Caron de Beaumarchais...), 1787, Clousier, 36 pages. - document III (Mémoire du sieur Kornmann...), 1787, Lottin l'aîné, 38 pages. - document IV (Troisième mémoire, ou dernier exposé des faits...), 1789, Seguy-Thibout, 81-16 pages, les 16 dernières pages sont les pièces justificatives, il manque le dernier cahier. - document V (Observations du sieur Bergasse...), 1788, sans nom d'éditeur, seconde édition, 71 pages. - Toutes les premières pages sont légèrement poussiéreuses, seul le document IV possède une couverture (endommagée).
Seuls les documents II et IV sont de Beaumarchais, ils ne sont pas répertoriés dans la Bibliographie des oeuvres de Beaumarchais (notices 404 à 442 consultées). Cette affaire fut célèbre à l'époque. Ensemble rare. Bon à très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, , [1781-1787]. In-8 broché de 62-52-23-13-32 pp.
En février 1787, au moment où Beaumarchaisl s’occupait de la première représentation de son opéra Tarare, parut une brochure virulente signée Nicolas Bergasse : Mémoire sur une question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman contre la dame Kornman son épouse, le sieur Daudet de Jossan, le sieur Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et M. Lenoir, conseiller d’état, ancien lieutenant général de police. Trompé par sa femme, le banquier strasbourgeois Korman réussit à la faire interner ; l’amant était un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey. Beaumarchais pris la défense de l’épouse maltraitée. Mais l’affaire pris une tournure plus politique quand Kornman eut l'occasion de se lier avec le jeune avocat Nicolas Bergasse, connu par l’extrême exaltation qu’il avait déployée dans des brochures en faveur des expériences magnétiques de Mesmer. Le fond de l’affaire disparut bientôt dans les mémoires de Bergasse ; il ne fut presque plus question de M. et de Mme Kornman, mais de l’exil du parlement et de la scélératesse de Beaumarchais, qu’il accusait d’être vendu aux ministres.
[], [], 1788. In-4 de 36 pp. BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de). Troisième mémoire, ou dernier exposé des faits qui ont rapport à Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais ; dans le procès du sieur Kornmann contre sa femme. Pièce justificatives. Lettre de Guillaume Kormann au Sieur Daudet, déposées au greffe le premier juin 1787. Paris, De l’Imprimerie de Seguy-Thiboust, 1789. In-4 de 81-18 pp. Relié en tête : FOURNEL (Jean-François Fournel). Eclaircissements pour Me Fournel, avocat en la cour, sur la plaidoirie prononcée par le sieur Bergasse à l'audience de la Tournelle criminelle du jeudi 19 mars 1789. Sans lieu ni date (1789). In-4 de 24 pp.Ensemble 1 vol. in-4, demi-basane havane marbrée à coins, dos lisse ornée de filets dorés, pièce de titre en maroquin blond, tranches rouges (reliure de l'époque).
En février 1787, au moment où Beaumarchaisl s’occupait de la première représentation de son opéra Tarare, parut une brochure virulente signée Nicolas Bergasse : Mémoire sur une question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman contre la dame Kornman son épouse, le sieur Daudet de Jossan, le sieur Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et M. Lenoir, conseiller d’état, ancien lieutenant général de police. Trompé par sa femme, le banquier strasbourgeois Korman réussit à la faire interner ; l’amant était un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey. Beaumarchais pris la défense de l’épouse maltraitée. Mais l’affaire pris une tournure plus politique quand Kornman eut l'occasion de se lier avec le jeune avocat Nicolas Bergasse, connu par l’extrême exaltation qu’il avait déployée dans des brochures en faveur des expériences magnétiques de Mesmer. Le fond de l’affaire disparut bientôt dans les mémoires de Bergasse ; il ne fut presque plus question de M. et de Mme Kornman, mais de l’exil du parlement et de la scélératesse de Beaumarchais, qu’il accusait d’être vendu aux ministres.
[sans lieu], [sans nom], 1787. In-4 de [4]-93-[1]-26-[2]; 36 pages, cartonnage de papier marbré, à la Bradel, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (cartonnage moderne).
Guillaume Kornmann, né en 1741, est un banquier strasbourgeois, dont le procès contre sa femme (soutenue par Beaumarchais) a été particulièrement retentissant dans les années 1780. En 1774, Kornmann épouse Catherine Marie Foesch, une jeune Suisse fortunée qui lui donne deux enfants. Ils s’installent à Paris où le mari s’occupe de la banque de son oncle. Le couple ne s’entend pas et Guillaume laisse toute liberté à sa femme pour prendre un amant, tant que cela arrange ses affaires. L’amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey et syndic-adjoint de Strasbourg. Mais bientôt le ministre quitte sa charge et le jeune homme devient soudain beaucoup moins fréquentable. De plus, Mme Kornmann, qui n’hésite pas à s’afficher de manière scandaleuse avec lui, menace de demander une séparation de biens (le divorce n’existe pas encore). Craignant de perdre à la fois sa femme et surtout la dot, Guillaume Kornmann, qui entre-temps est presque ruiné, obtient du lieutenant de police une lettre de cachet et fait enfermer l’épouse adultère, alors enceinte de son amant. Dans la nuit du 3 au 4 août 1781, la femme est ainsi conduite dans la maison disciplinaire des dames Douai, rue de Bellefond, qui héberge filles perdues et folles. Sur les instances d’amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornmann (qu’il ne connaît pas encore). Commence alors l’affaire Kornmann. Bientôt libérée, la femme tente sans succès d’obtenir une séparation de corps et de biens, arguant pour ce faire de sa détention scandaleuse. Le mari trompé se décide à porter plainte contre son épouse et contre l’amant pour adultère, contre Beaumarchais et le lieutenant de police Lenoir pour diffamation et complicité d’adultère. Il prend pour avocat son ami Nicolas Bergasse, disciple comme lui de Mesmer. C’est alors la grande mode des mémoires judiciaires qui enflamment les lecteurs avides de sensation : Bergasse commence avec un Mémoire sur une « Question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman » publiant de nombreux libelles qui tiennent le public en haleine, tandis que de son côté Beaumarchais met son talent dans la rédaction de ses brillants mémoires. Finalement ce dernier est innocenté par arrêt du Parlement du 2 avril 1789. Kormann et son avocat Bergasse sont condamnés à lui payer des dommages-intérêts, mais l’opinion publique leur reste largement favorable. En 1793, Madame Kormann obtient enfin le divorce, créé par la loi du 20 septembre 1792. wiki.