Bernard Grasset. 1986. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 247 pages.. . . . Classification Dewey : 301-Sociologie
Reference : R100062130
ISBN : 2246382211
Classification Dewey : 301-Sociologie
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Reference : 117362
Paris, L'Imprimèrie Royale, 1781. 8 pages. (25x20 Cm). Dérelié. Quelques taches et salissures. Ce document est une ordonnance royale datant du 3 mars 1781, émise par le roi Louis XVI, concernant des mesures spécifiques pour la conservation et l'authenticité des actes (contrats, accords commerciaux, actes notariés, etc.) signés par les sujets français qui commercent dans les "Échelles du Levant et de Barbarie". Les Échelles du Levant et de Barbarie désignaient les comptoirs commerciaux ou ports ouverts aux marchands européens sur les côtes de la Méditerranée orientale (Levant) et de l'Afrique du Nord (Barbarie). C'étaient des zones d'échange stratégique avec l'Empire ottoman et les pays d'Afrique du Nord. L'ordonnance vise à renforcer la sécurité juridique des transactions et documents produits par les marchands français opérant dans ces régions. À l'époque, les actes signés dans des territoires étrangers pouvaient être plus difficilement vérifiables ou authentifiés, ce qui posait des problèmes de fiabilité pour le commerce et la justice. Le roi décide d'établir un dépôt officiel à Marseille pour centraliser et conserver tous ces actes. En centralisant les actes dans un dépôt unique, la France entend garantir leur authenticité et leur préservation, protégeant ainsi les intérêts financiers et patrimoniaux des commerçants français et facilitant la vérification de ces documents si nécessaire. Petit accroc. Rousseurs claires. Quelques traces de plis.
Pierre Machuel Rouen 1731 ETAT DES ROYAUMES DE BARBARIE, TRIPOLY, TUNIS ET ALGER. Contenant L'Histoire naturelle & politique de ces Pais, la maniere dont les Turcs y traitent les Esclaves, comme on les rachete, & diverses avantures curieuses. Avec la Tradition de l'Eglise, pour le rachat ou le soulagement des Captifs. 2 ouvrages reliés en 1 volume in-12 ( 165 X 95 mm ) de 3ffnch.-263 et 2ffnch-270 pages, plein veau fauve marbré, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièces de titre de maroquin vieux-rouge ( Reliure de l'époque ). Nouvelle édition des trois lettres de ces moines trinitaires, écrites a Tripoli, Tunis et Marseille en 1700, donnant des descriptions sur l'état chrétien et politique des royaumes de Barbarie. Le premier ouvrage, attribué dans un premier temps à Jean-Baptiste DE LA FAYE, avait été publié de façon anonyme en 1703. Cest sur cette édition de 1731 que les noms des auteurs apparaissent pour la première fois sur le titre. Le second ouvrage de Philémon DE LA MOTTE a été inséré à la publication en guise de supplément sous ladresse de Pierre Machuel. Reliure frottée, premier mors fendu, un ancien cachet découpé sur la première page de titre.
Reference : 117363
Paris, L'Imprimèrie Royale, 1776. 6 pages. (28x21,5 Cm). Broché. Traces de plis. Cet arrêt concerne le commerce des marchands français avec les Échelles du Levant et de Barbarie (les comptoirs commerciaux français situés en Méditerranée orientale et en Afrique du Nord). À cette époque, le commerce international était fortement taxé et réglementé, souvent pour financer l’État et les infrastructures de commerce à l’étranger. Le roi décide de simplifier et réduire les diverses taxes imposées aux marchands français opérant dans ces régions (Levant et Barbarie). Toutes les anciennes taxes sont désormais remplacées par un seul impôt appelé le "droit de consulat", fixé à 5 %. Ce taux unique simplifie la fiscalité, probablement pour encourager les activités commerciales en diminuant le fardeau fiscal des marchands. Ce document est signé par Antoine de Sartine, ministre de la Marine sous Louis XVI, qui supervisait également les affaires commerciales et coloniales de la France.
Imprimé à Fez en Barbarie, 1765. Deux parties en 1 vol. in-12 de 67 et 64 pages. Inscription manuscrite au crayon sur une page de garde (Pierre Louÿs ?) :" cette singulière satire qui ne parait jusqu'ici décrite par aucun bibliographe, doit avoir été imprimée en Allemagne et même écrite par un Allemand. Sa versification est extraordinaire". La vignette de titre du Carnaval représente Bacchus cornu portant sa hotte de vendangeur et le titre du Temple des Yvrognes est orné d'une vignette représentant Bacchus présidant aux agapes de trois gentilhommes richement vétus, vomissant devant une table abondamment servie. Veau blond glacé du XIX ème siècle, triple filet doré sur les plats, dos à nerfs orné, tranches dorées, dentelles intérieure (Petit succ. De Simier). Mors fragilisés en tête et légèrement frottés.
Réunion très rare de deux pièces en vers imprimées à la fausse adresse Fez en Barbarie (Allemagne ou Hollande ?), inconnues des bibliographies spécialisées. Vicaire (837) ne mentionne que Le Temple des Ivrognes (sans le Carnaval ) et cite :" A la suite de cette pièce en vers qui est rare et singulière, dit le catalogue Techener, on trouve la recherche suivante: Pourquoi Bacchus est représenté portant des cornes au front et des diverses sortes de s'enyvrer ainsi que De l'Yvrognerie en général et des maux qui en résultent." Satire anonyme à visée morale en deux parties copieusement annotées en bas de page, qui dénonce dans un même élan les "suppôts de Bacchus" et leurs bacchanales (principalement le Mardi gras). Vicaire 837, pas dans Oberlé, non cité par Barbier ni Brunet.
S.l., [1823-24] in-4, [41] ff. n. ch. couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 25 lignes par page), ratures et biffures, en feuilles, cousu, lacets de soie verte.
Très rare document inédit sur la présence française en Lybie.Il s'agit du registre de correspondance privée regroupant les brouillons des lettres de Charles-Joseph-Auguste-Désiré Vattier de Bourville (né à Lattaquié le 14 décembre 1795), nommé le 14 septembre 1821 chancelier-interprète au Consulat général de France à Tripoli (actuellement en Libye, à ne pas confondre avec Tripoli de Syrie dans le Liban actuel, qui constituera au demeurant un des postes ultérieurs de Joseph). Plusieurs éléments biographiques insérés dans les textes de nos lettres permettent de le cerner davantage : appartenant à une des familles consulaires qui monopolisaient les relations commerciales avec le Levant et la Barbarie, il avait précédemment séjourné dans les possessions asiatiques du Grand Seigneur (qu'il préfère d'ailleurs à son affectation actuelle) ; il venait juste, au moment de débuter cette correspondance, de subir coup sur coup deux deuils intimes (son père Charles-Hyacinthe-Sauveur Vattier de Bourville, mort lors des épidémies qui ont suivi les massacres de Chios le 23 juin 1822, et sa tante religieuse, qui se chargeait de l'éducation de sa jeune soeur) ; il était tuteur de cette dernière et de deux jeunes frères, issus du remariage de son père, dont l'aîné, nommé Henri, commençait sa carrière, et le second, Bienaimé, se trouvait encore au collège (c'est le futur explorateur, de la Cyrénaïque, en général dénommé Joseph, 1812-1854). Parmi ses correspondants, figurent le comte Alexis de Noailles (1783-1835), Madame Lhuillier (supérieure des Ursulines de Versailles), le père Pierre Ronsin (1771-1846, un des Jésuites français qui avaient oeuvré à la restauration de la Compagnie), le médecin Charles-Emmanuel Gaultier de Claubry (1785-1855), Jean-Honoré Fortoul, avoué et avocat à Marseille qui est également son beau-frère et le tuteur de Bienaimé, un cousin Latil de Thimécourt (de Trévoux).Quelques autres agents consulaires figurent aussi parmi les destinataires des lettres : son cousin Henry Guys (1787-1878), vice-consul à Chios ; un autre Guys consul général de France à Tunis (à partir de 1824) ; Pierre David (1772-1846), consul général de France à Smyrne (de 1819 à 1826) ; Emmanuel-Alexandre-Auguste Mure de Pelanne (1782-1826), consul à Lisbonne ; Parodi, consul de Sardaigne près la Régence de Tripoli. Mais leur objet est encore généralement d'ordre privé, par exemple pour obtenir de la faveur de David une place d'élève-interprète pour Henri. Seule une missive à Parodi (f. 28v) concerne les affaires.Terminons cette esquisse par quelques mots sur la carrière ultérieure de notre auteur : il fut nommé vice-consul de Tripoli en 1828, puis fut affecté à Tunis (1829), Tripoli de Syrie (1833), au Caire (1839) et enfin à Damas (1846) et à la Canée (Crète, 1848). Écarté en 1852, il fut cependant réintégré en 1854 comme agent des Affaires étrangères à Marseille, poste qu'il occupa jusqu'à sa mise à la retraite en 1860. Il mourut le 17 mai 1883, s'étant marié très tard (1845) avec Calixte Le Vassor de La Touche (1822-1874), qui lui donna au moins quatre enfants.Pour le corps du texte, précisons que les occasions de joindre la France étaient fort rares, tant les courriers directs abondaient peu ("Voici bientôt un an qu'est parti le dernier bâtiment pour Marseille", est-il écrit dans une longue lettre du 10 mai 1824 à son cousin Latil), et les missives mettaient en moyenne six mois pour parvenir.En-dehors des nombreuses préoccupations personnelles (succession de ses parents décédés, carrière et avancement, avenir de son jeune frère Henri et de sa soeur), l'ensemble est émaillé de notes toujours intéressantes sur le poste à vrai dire isolé et marginal que le rédacteur dut prendre en charge dès son arrivée (le Consul général avait en effet posé un congé et était parti, ce qui le laissait en responsabilité complète), et qui ne figurait pas parmi les plus recherchés, loin de là.On lira par exemple avec attention la description générale du pays donnée dans le compte rendu du 6 novembre 1823 à Alexis de Noailles : "Quoique capitale, Tripoli de Barbarie est infiniment au-dessous de ce que je connais en Turquie. Les Barbaresques n'ont presque de commun avec les Orientaux que le mahométisme. En général, ceux-ci sont plus civilisés et leurs moeurs préférables. La ville n'est remarquable que pour avoir été fondée par les Romains dans le voisinage de la fameuse Leptis Magna. On voit encore un arc de triomphe, mais qui est défiguré par l'état où l'ont réduit l'ignorance et l'avarice. Croiriez-vous que l'on en a tiré parti pour y pratiquer un mauvais magasin et une chétive chambre. L'architecture est ici vraiment pitoyable. Tout annonce la misère dans la classe du peuple, et chez les riches on ne trouve qu'un luxe massif et dégoûtant. Le commerce est moins actif qu'à Tunis ; il est, pour la plus part, entre les mains des Juifs de Livourne qui correspondent avec ceux du pays, ainsi qu'avec des chrétiens. Marseille fait aussi quelque chose (...). Le caractère du Tripolitain est doux par lui-même, et la sévérité du pacha le rend tout à fait paisible. Les Européens sont respectés, les Anglais crains, mais les Français généralement considérés et aimés."Et, dans une lettre du 8 novembre suivant : "La capitale que j'habite ne vaut pas, pour la beauté, une de nos villes du troisième ordre. Représentez-vous des rues qui ne sont point pavées, des maisons qui n'ont aucune apparence extérieure ; car soit par préjugé, comme par bizarrerie de goût, les fenêtres donnent sur une assez grande cour que l'on ménage au milieu du corps de logis. Les magasins, les boutiques sont pitoyables (...). La forme du gouvernement ne varie pas trop chez les despotes absolus. Celui de cette Régence l'est, comme les autres, dans toute la force du terme. il vit au fond de son château dans un bien petit cercle de jouissances arabes. C'est à sa cour seulement que viennent briller les richesses du pays, et où l'on déploie grossièrement un luxe massif et mal entendu. Figurez-vous des amas de pierreries, des bracelets en diamans pour bras et jambes, de gros anneaux d'or, ou d'argent, d'un poids massif, et pour le même usage ; des rideaus en brocarts de Lyon, ou velours ..."Puis : "La société européenne se compose des consulats de France, d'Angleterre, Espagne, Suède, Danemarck, sarde et des États-Unis d'Amérique. Elle peut être augmentée par ceux de Naples, Toscane, Portugal et Hollande, qui sont vacants dans ce moment-ci. Il y a quelquefois des réunions d'étiquette, des dîners de cérémonie ; plus souvent des soirées familières. On a compté jusqu'à trente ou quarante couverts à des soupers de bals masqués. Le voisinage de Malte augmente chaque jour le nombre des Chrétiens qui abordent sur cette côte. L'église des missionnaires italiens établis ici compte maintenant plus de mille paroissiens. Au sortir de la messe du dimanche, on croirait être en chrétienneté, à la vue des fidèles réunis."Du 29 avril 1824, à ses oncle et tante Magnan : "Quoiqu'après Pâques, je vous dirai en passant un mot de notre carnaval. Il a été assez brillant ; six ou sept bals dont un masqué, sans qu'il ait été permis la moindre exception pour qui que ce soit. J'ai vainement essayé de ne pas faire comme les autres ; on m'a allégué l'exemple de personnes beaucoup plus âgées que moi, et il a fallu céder. J'ai donc pris le costume d'un avocat : grande robe noire, toque, rabat et rouleau de papiers sous le bras. Près de quarante personnes, et pas même deux déguisements égaux."En fait la première missive est datée d'octobre 1823 (sans quantième), et la dernière du 24 mai 1824. Le f. 40 reproduit une Note demandée par la dépêche de Son Excellence [le ministre des Affaires étrangères] sous la date du 7 janvier 1824, laquelle permet d'identifier exactement l'auteur du recueil. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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