Seuil, 19980. Format 14x218 cm,broche, 237 pages. Tres bon etat.
Reference : 32912
Librairie Frédéric Delbos
M. Frédéric Delbos
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Paris, Imprimerie Royale, 1823-1827. 1826 4 vol. in-8° (223 x 136 mm) et 2 vol. d'atlas in-plano non rognés ni reliés (540 x 375 mm) de: I. [2] ff. (faux titre, titre) ; XV (privilège, préface), 429 pp (dont table), planches; II. [2] ff. (faux titre, titre), 442 pp (dont table), 4 planches coloriées ; III. [2] ff. (faux titre, titre), 429 pp (dont table), 4 planches coloriées et 2 planches en noir ; IV. [2] ff. (faux titre, titre), 416 pp (dont table) ; 1 planche en noir, soit un total de 15 planches hors texte numérotées dont 12 aquarellées et gommées; et de: Atlas I. [2] ff. (faux titre, titre en 2 exemplaires), [15] ff. (dédicace, explication des planches), 75 planches numérotées de 1 à 75; Atlas II. [10] ff. (faux titre, titre, explication des planches) ; 74 planches numérotées de 1 à 75 (la grande carte de la Nubie sur double-page est numérotée 54 et 55°, soit un total de 149 planches. Ex-dono signé de lauteur « à Mme Libaudière » à lencre noire sur le faux-titre du vol. 1 ( volumes de texte à toutes marges non coupés, serpentes conservées, taches, rousseurs, traces de mouillures dans les marges, déchirures restaurées à langle supérieur de 2 planches ). Volumes de texte conservés dans leur brochage éditeur avec couvertures imprimées, titre sur la couverture et au dos avec encadrements, planches des atlas non reliés rangées dans des cartonnages recouverts des couvertures imprimées, avec lacets de maintien. (taches, défauts dusage, petits manques.)
Volumes de texte conservés dans leur brochage éditeur avec couvertures imprimées, titre sur la couverture et au dos avec encadrements, planches des atlas non reliés rangées dans des cartonnages recouverts des couvertures imprimées, avec lacets de maintien. (taches, défauts dusage, petits manques.). Rare exemplaire à toutes marges de l'édition originale de cet ouvrage monumental sur les antiquités égyptiennes de la Haute Égypte dû à Frédéric Cailliaud, alias Mourad Effendi, naturaliste, explorateur et pionnier de l'égyptologie. Fréderic Cailliaud (1787-1869) est originaire de Nantes ou il fut le voisin de Jean-Jacques Audubon (1785-1851) considéré comme le premier ornithologue du Nouveau Monde. En 1809, attiré par les minéraux, les collections et l'Orient, il part pour Paris où il exerce le métier de bijoutier et suit les cours de minéralogie du Muséum. En 1811, il voyage en Italie. En août 1814, la chute de Napoléon le force à fuir vers la Grèce, Istambul et l'Egypte. A Alexandrie, Cailliaud séjourne chez le chevalier B. Drovetti, le consule de France. Collectionneur, ce dernier repère les compétences du jeune homme pour les minéraux et le travail des pierres et il le prends à son service. En mars 1816, la remontée du Nil éblouit Frédéric Cailliaud, saisi de voir tant de richesses archéologiques. Déjà ses notes sur la vie rurale en Egypte témoignent de ses dons d'observation, ses descriptions sont précises et détaillées. Le souverain Mehemet Ali Pacha le nomme minéralogiste officiel par un firman du 7 août 1816 et l'envoie rechercher les mines d'émeraude de Zaharah, oubliées depuis vingt siècles. Sillonnant le désert entre Nil et mer Rouge en novembre 1816, il retrouve des restes de bâtiments et, à proximité d'un filon de schistes micacés, des souterrains abandonnés. Il s'y enfonce seul et découvre sa première émeraude. Deux livres d'émeraude seront extraites de ces mines abandonnées. En février 1817, il remonte le Nil vers la haute Egypte. En mai, à Syout (Assioût), il assiste à l'arrivée d'une immense caravane de « seize mille têtes de bétail » en provenance du Darfour. En novembre 1817, il redécouvre une ville minière abandonnée, elle aussi, depuis vingt siècles : Sekket (Bandar-el-Kebir) et, peu après, le site du port antique de Bérénice. En 1818, il explore le premier les oasis de Kharga (Khargeh) à l'ouest de Thèbes. Il a ainsi parcouru 7 500 kilomètres à dos de chameau, en felouque, et il comprend l'arabe lorsqu'il regagne Paris, en février 1815 avec ses collections, descriptions et dessins. Il y acquiert l'admiration et la protection du grand géographe-égyptologue Edme François Jomard (1777-1862). Frédéric Cailliaud repart ainsi à titre officiel, avec un financement. Jomard souhaite l'établissement d'une carte d'Egypte avec une localisation précise des villes et des monuments antiques. On lui adjoint un spécialiste des relevés astronomiques : l'aspirant de marine Pierre-Constant Letorzec. De novembre 1815 à février 1820, ils effectuent une méharée de 1 800 kilomètres à l'ouest du Nil via le Fayoum, les oasis de Siouah où les constructions sont faites de sable et de sel. Ils poursuivent par les oasis de Bahariya (El Haïz), Farafra (Qasr el-Farâfra), Dâkhla (El Qasr Dakhel), Teneydeh (Teneida) et Kharga, avant de regagner Assiout ayant repéré des ruines de temples, d'églises coptes, de sources chaudes, des dépôts fossilifères ... De retour au Caire, Cailliaud et Letorzec sont désignés pour accompagner une grande mission, dirigée par Ismaël Pacha, fils de Mehemet Ali. Ils y voient une occasion de gagner le grand sud. Ils achètent une felouque et quittent le Caire, le 22 avril 1820. A l'escale de Thèbes, Cailliaud reprend ses fouilles. Le 3 octobre 1820, nouveau départ : Philae, Absimbolli (Abou Simbel), Semma, Sesce Ils inventorient les temples et étudient la faune, des termites aux hippopotames et girafes, et retrouvant le fameux scarabée d'Egypte. La flore aride suscite aussi leur intérêt : thalas (Acacia raddiana), nerprun ou jujubier (Ziziphus spinachristi), palmier-doum (Hyphaene thebaïca), roustonnier (Calotropis procera), héglys (Balanites aegyptiaca). Le 27 mai, l'expédition atteint le confluent du Nil Bleu avec le Nil Blanc dit « Ras (pointe) el Gartoum » qui deviendra Khartoum, future capitale du Soudan. Remontant la vallée du Nil Bleu en pleine saison des pluies, l'expédition est décimée par la maladie : dysenterie, malaria, fièvre jaune, gangrène. Continuant vers le sud, ils atteignent les basses collines dAbyssinie ; la végétation change avec les bambous (Oxytenanthera abyssinicaï ; ils trouvent enfin quelques sables aurifères mais les mines d'or du Fazoql ne sont pas l'eldorado espéré. Ils ont atteint le point le plus méridional de lexpédition : Singué, entre celle de Djibouti et d'Addis Abeba. L'expédition, décimée par la maladie et l'hostilité des indigènes, ne peut poursuivre. Letorzec est très affaibli par le paludisme et les deux Nantais prennent, le Il févier 1822, le chemin du retour en barque ou à dos de dromadaire. Près de Méroé, ils croisent l'explorateur lorientais Linant de Bellefonds, en mission pour l'Angleterre. Cailliaud prend le temps de dessiner les temples de Naga et de Messourat, y signant son passage par un graffiti (retrouvé par l ethnobotaniste Michel Chauvet en 1980). Plus loin, dans la boucle du Nil, il fera encore, pour son atlas, 26 dessins des ruines pyramidales de la butte-témoin gréseuse du Djebel Barka ! .Il n'hésite pas à faire un détour de 200 kilomètres dans le désert (à l'ouest de la deuxième cataracte) pour visiter l'oasis de Selimeh (Selima). Avant Assouan, il visite Abou-Simbel. Au retour de ce périple de trois ans, Cailliaud a la conviction que la religion des Egyptiens dont les dieux sont identifiés à des animaux, a été fortement influencée par l'Ethiopie qui possède une faune et une flore très riches. A Thèbes, il complète sa collection de dessins des arts et métiers. Son témoignage est essentiel car depuis cette expédition, certaines tombes ont été perdues et beaucoup de fresques ont été altérées par l'affluence des touristes. De même à Abydos, il prend soin de reproduire un important bas-relief portant les noms des rois d'Egypte inscrits dans leur cartouche. Ce relevé permettra à J.F. Champollion d'établir la généalogie des pharaons de la XVIIIème dynastie. Le 30 octobre 1822, Cailliaud et Letorzec embarquent avec leurs collections pour débarquer, le 11 décembre, à Marseille. A Paris, Jomard découvre enfin l'impressionnante collection d'antiquités rapportées: 950 pièces dont dix momies humaines ainsi que des momies de chiens, chats, crocodiles, poissons, des objets funéraires, des statues en bois, granite, bronze, ivoire, des bijoux: colliers, bracelets, scarabées, des sarcophages parfois richement décorés, tel celui de Pétéménon, renfermant la momie du défunt, sans oublier les armes, insectes, coquillages, oiseaux empaillés et plantes qui seront étudiées par Raffeneau-Delile (1826). S'y ajoutent les descriptions de régions traversées, des habitants, de leurs us et coutumes, la fameuse collection des Arts et Métiers, les relevés et cartes géographiques De retour à Nantes, le 24 février 1823, Cailliaud est accueilli en héros local. Son « Voyage à Méroé et au Fleuve Blanc » en quatre volumes et deux atlas paraît de 1823 et 1827, avec le concours de Jomard pour les deux atlas totalisant 150 planches et cartes établies d'après les observations astronomiques de Letorzec. Sur proposition de F. de Chateaubriand, ministre des Affaires étrangères, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Cailliaud accède au poste de Conservateur du Muséum d'histoire naturelle de Nantes en 1836. Outre le récit de son voyage, louvrage contient des descriptions géographiques précises, le résultat des observations astronomiques et météorologiques (nombreux tableaux dans le volume IV), des vocabulaires de la langue de Syouah », « de la langue des nègres Qamâmyl à Bertât » et de « langue parlé à Dongolah", la liste de villages oasis de basse Egypte et du nord du Soudan, transcriptions d'épigraphes grecques trouvées à Thèbes, des remarques sur les moeurs et les usages ainsi que des observations sur la faune et la flore. Les deux atlas totalisent 149 planches et cartes remarquablement exécutées. La plupart sont lithographiées daprès les dessins de lauteur. Elles figurent des monuments, des paysages, plans, vues, inscriptions, costumes, faune, flore... Provenance : exemplaire offert par lauteur « à Mme Libaudière » (inscription à lencre noire sur le faux-titre du vol. 1). Nous navons pas localisé dautre exemplaire dans son état dorigine, à toutes marges, conservé dans ses cartonnages éditeurs. Cette condition des planches, non reliées, présente un grand intérêt dans le cadre dune exposition. 4 vol. 8vo (223 x 136 mm) and 2 atlas vol. in-plano untrimmed and unbound (540 x 375 mm) of: I. [2] ff. (false title, title) ; XV (privilege, preface), 429 pp (including table), plates; II. [2] ff. (false title, title), 442 pp (including table), 4 colored plates; III. [2] ff. (false title, title), 429 pp (including table), 4 colored plates and 2 plates in black; IV. [2] ff. (false title, title), 416 pp (including table) ; 1 plate in black, making a total of 15 numbered hors texte plates, 12 of which are watercolored and gummed; and of: Atlas I. [2] ff. (false title, title in 2 copies), [15] ff. (dedication, explanation of plates), 75 plates numbered 1 to 75; Atlas II. [10] ff. (false title, title, explanation of plates); 74 plates numbered 1 to 75 (the large double-page map of Nubia is numbered 54 and 55°, for a total of 149 plates. Signed ex-dono from the author to Mme Libaudière in black ink on the false title of vol. 1 (text volumes in full uncut margins, spines preserved, stains, foxing, traces of wetness in margins, restored tears to upper corner of 2 plates). Text volumes preserved in their publisher's paperback binding with printed covers, title on cover and spine framed, unbound atlas plates housed in boards covered with printed covers, with retaining laces. (stains, wear and tear, small tears). A rare, full-margin copy of the first edition of this monumental work on the Egyptian antiquities of Upper Egypt by Frédéric Cailliaud, alias Mourad Effendi, naturalist, explorer and pioneer of Egyptology. Fréderic Cailliaud (1787-1869) came from Nantes, where he was a neighbor of Jean-Jacques Audubon (1785-1851), considered the first ornithologist of the New World. In 1809, attracted by minerals, collections and the Orient, he left for Paris, where he worked as a jeweler and took mineralogy courses at the Muséum. In 1811, he travelled to Italy. In August 1814, the fall of Napoleon forced him to flee to Greece, Istanbul and Egypt. In Alexandria, Cailliaud stayed with Chevalier B. Drovetti, the French consul. A collector, Drovetti spotted the young man's skills in minerals and stonework and took him into his service. In March 1816, Frédéric Cailliaud was dazzled by the ascent of the Nile, struck by the sheer wealth of archaeological treasures. Already his notes on rural life in Egypt bear witness to his gift for observation, and his descriptions are precise and detailed. The sovereign Mehemet Ali Pacha appointed him official mineralogist in a firman dated August 7, 1816, and sent him in search of the emerald mines of Zaharah, forgotten for twenty centuries. Criss-crossing the desert between the Nile and the Red Sea in November 1816, he found the remains of buildings and, near a vein of micaceous schist, abandoned underground tunnels. He went down alone and discovered his first emerald. Two pounds of emeralds would later be extracted from these abandoned mines. In February 1817, he sailed up the Nile to Upper Egypt. In May, at Syout (Assioût), he witnessed the arrival of a huge caravan of sixteen thousand head of cattle from Darfur. In November 1817, he rediscovered Sekket (Bandar-el-Kebir), a mining town that had also been abandoned for twenty centuries, and, shortly afterwards, the site of the ancient port of Berenice. In 1818, he was the first to explore the Kharga (Khargeh) oases west of Thebes. He had covered 7,500 kilometers by camel and felucca, and understood Arabic when he returned to Paris in February 1815 with his collections, descriptions and drawings. There, he won the admiration and protection of the great geographer and Egyptologist Edme François Jomard (1777-1862). Frédéric Cailliaud left in an official capacity, with funding. Jomard wanted to draw up a map of Egypt with the precise location of ancient cities and monuments. He was joined by a specialist in astronomical surveys, the midshipman Pierre-Constant Letorzec. From November 1815 to February 1820, they carried out a 1,800-kilometer meharée west of the Nile via the Fayoum, the Siouah oases where buildings are made of sand and salt. They continued on to the oases of Bahariya (El Haïz), Farafra (Qasr el-Farâfra), Dâkhla (El Qasr Dakhel), Teneydeh (Teneida) and Kharga, before returning to Assiout having spotted ruins of temples, Coptic churches, hot springs, fossil deposits... Back in Cairo, Cailliaud and Letorzec were appointed to accompany a large mission led by Ismaël Pacha, son of Mehemet Ali. They saw an opportunity to reach the far south. They bought a felucca and left Cairo on April 22, 1820. At the port of Thebes, Cailliaud resumed his excavations. On October 3, 1820, they set off again: Philae, Absimbolli (Abu Simbel), Semma, Sesce... They inventoried the temples and studied the fauna, from termites to hippopotamuses and giraffes, and found the famous Egyptian beetle. The arid flora also aroused their interest: thalas (Acacia raddiana), buckthorn or jujube (Ziziphus spinachristi), doum palm (Hyphaene thebaïca), roustonnier (Calotropis procera), heglys (Balanites aegyptiaca). On May 27, the expedition reached the confluence of the Blue Nile with the White Nile, known as Ras (point) el Gartoum, which was to become Khartoum, the future capital of Sudan. Moving up the Blue Nile valley in the middle of the rainy season, the expedition was decimated by disease: dysentery, malaria, yellow fever and gangrene. Continuing southwards, they reach the low hills of Abyssinia; the vegetation changes with bamboo (Oxytenanthera abyssinicaï); they finally find some gold-bearing sands, but the gold mines of Fazoql are not the Eldorado they had hoped for. They reached the southernmost point of the expedition: Singué, between Djibouti and Addis Ababa. The expedition, decimated by disease and the hostility of the natives, was unable to continue. Letorzec was weakened by malaria, and on February 2nd 1822, the two men from Nantes set off on their return journey by boat or camel. Near Meroe, they came across Linant de Bellefonds, an explorer from Lorient, on a mission to England. Cailliaud took the time to draw the temples of Naga and Messourat, signing his passage with graffiti (found by ethnobotanist Michel Chauvet in 1980). Further afield, in the loop of the Nile, he made a further 26 drawings of the pyramidal ruins of the sandstone butte-témoin of Djebel Barka for his atlas, not hesitating to make a 200-kilometre detour into the desert (west of the second cataract) to visit the oasis of Selimeh (Selima). Before Aswan, he visited Abou-Simbel. On his return from this three-year journey, Cailliaud was convinced that the religion of the Egyptians, whose gods were identified with animals, had been strongly influenced by Ethiopia, which boasted a wealth of flora and fauna. In Thebes, he completed his collection of drawings of arts and crafts. His testimony is essential, as since this expedition, some tombs have been lost and many frescoes have been altered by the influx of tourists. Similarly, at Abydos, he took care to reproduce an important bas-relief bearing the names of the kings of Egypt inscribed in their cartouches. This will enable J.F. Champollion to establish the genealogy of the pharaohs of the 18th dynasty. On October 30, 1822, Cailliaud and Letorzec embarked with their collections, disembarking in Marseille on December 11. In Paris, Jomard finally discovered the impressive collection of antiquities brought back: 950 pieces, including ten human mummies as well as mummies of dogs, cats, crocodiles and fish, funerary objects, statues in wood, granite, bronze and ivory, jewelry: necklaces, bracelets, scarabs, sarcophagi sometimes richly decorated, such as the one at Pétéménon, enclosing the mummy of the deceased, not forgetting weapons, insects, shells, stuffed birds and plants that will be studied by Raffeneau-Delile (1826). Added to this are descriptions of the regions crossed, their inhabitants and their habits and customs, the famous Arts et Métiers collection, surveys and maps Back in Nantes on February 24, 1823, Cailliaud was welcomed as a local hero. His Voyage à Méroé et au Fleuve Blanc in four volumes and two atlases was published between 1823 and 1827, with Jomard contributing the two atlases totalling 150 plates and maps based on Letorzec's astronomical observations. At the suggestion of F. de Chateaubriand, Minister of Foreign Affairs, he is made a Knight of the Legion of Honor. Cailliaud was appointed Curator of the Nantes Natural History Museum in 1836. In addition to the account of his journey, the work contains precise geographical descriptions, the results of astronomical and meteorological observations (numerous tables in volume IV), vocabularies of the language of Syouah, of the language of the Qamâmyl negroes at Bertât and of the language spoken at Dongolah, a list of oasis villages in lower Egypt and northern Sudan, transcriptions of Greek epigraphs found at Thèbes, remarks on customs and habits, as well as observations on flora and fauna. The two atlases total 149 remarkably executed plates and maps. Most are lithographed from the author's own drawings. They feature monuments, landscapes, plans, views, inscriptions, costumes, fauna, flora... Provenance: copy given by the author to Mme Libaudière (inscription in black ink on the false title of vol. 1). We have not located another copy in its original condition, with full margins, preserved in its publisher's boards. This condition of the unbound plates is of great interest for exhibition purposes.
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Voyage à Méroé, au fleuve blanc au-delà de Fazoql dans le midi du royaume de Sennâr, à Syouah et dans cinq autres oasis fait dans les années 1819, 1820, 1821, et 1822. " Imprimé par autorisation du roi à l'Imprimerie Royale ", 1827, 4 vols in-8 (xv-429pp (tome 1), 442pp (tome 2), 431pp (tome 3) et 416pp (tome4) illustrés de 12 planches (hommes et femmes en costumes traditionnels rehaussés à l'aquarelle) et 3 planches (fac-similés d'écriture). Reliure époque demi-basane havane, dos lisses ornés. Les 4 vols de texte sont accompagnés d'un atlas décrit comme suit: Paris, Imprimerie de Rignoux, 1823, 2 vols in plano (53cmx70cm) ,14pp ,le feuillet " Au roi " de taille plus petite est remboîté,74 planches au lieu de 75 (MANQUE la planche XLI vue particulière d'une grande pyramide du Nord à une lieue du Nil) lithographiées (tome 1) et 10 ffnchs-74 planches lithographiées marquées 75 (la planche 54/55 n'en formant qu'une " Carte générale de l’Égypte et de la Nubie " ; tome 2). A noter la présence de plusieurs planches rehaussées en couleurs. Édition originale. Reliure différente de celle du texte, demi-basane beige époque, dos à nerfs ornés. Texte: Deux mors en partie fendus, des coiffes absentes ou fatiguées, déchirures à un feuillet de table (sans manque). Bon exemplaire sans rousseurs (à noter une confusion au niveau des tomaisons sur les pages de titre Atlas: Accidents et manques sur un des deux volumes d'atlas (déchirure de la reliure sans manque) sinon corps d'ouvrage très satisfaisant ; exemplaire ne comportant que de très rares piqûres éparses à quelques planches ; pas de taches, grandes marges. First edition and a fine copy. « This account of Cailliaud's second sojourn in Egypt, 1819-1822, is particularly valuable for its description of contemporary Egypt and of Cailliaud's contacts with Mehmet Ali. He joined Ismail Pasha's military expedition to Nubia, where he explored the ruins of the ancient city of Meroe, after already having explored the Western oasis, and the Oases of Siouwah and Jupiter Ammon with Mehmet Ali's expeditionry force. The work was edited by Cailliaud and Jomard together. The plates in the text volumes are mostly of costumes; the lithographed views are relatively early » (Blackmer)
« Émerveillé par les découvertes de la campagne d’Égypte » (Schlup), Frédéric Cailliaud (1787-1869) gagne une première fois le pays des pharaons au début de 1815. De retour en France en 1819, il cède ses collections minéralogiques et archéologiques et communique ses notes à Edme-François Jomard - qui les publia sous son propre nom en 1821. « Grâce à ses relations gouvernementales et scientifiques, Cailliaud peut entreprendre un second voyage en Égypte. Il quitte la France en septembre 1819 en compagnie de (...) Pierre-Constant Letorzec, chargé des mesures astronomiques. Admis dans la suite de l'expédition militaire d'Ismaïl Pacha, fils de Méhémet-Ali, les deux hommes remontent le Nil jusqu'au ?Fazoql' (au sud de Sennar, sur le Nil Bleu, Soudan actuel) et découvrent en chemin les vestiges de l'ancienne civilisation de Napata-Méroé qui se rattache à la XXVe dynastie égyptienne. Cailliaud est de retour en France en 1822. (...) De son voyage à Méroé, Cailliaud laisse le premier ouvrage scientifique de la région accompagné d'un superbe recueil de planches. (...) Bien qu'il s'en défende, Cailliaud ne s'est pas contenté de rédiger une simple relation de voyage. A l'exemple des grands voyageurs de Lumières, explorant le monde avec frénésie, il rend compte de tout » (Schlup). Ainsi, au récit de voyage, Cailliaud a-t-il joint des descriptions géographiques précises, le résultat des observations astronomiques, les vocabulaires des différentes langues, une nomenclature des lieux en arabe, des remarques sur les mœurs et les usages, etc . Blackmer, nº 270.- Schlup, Explorateurs, pp. 119-134.- Adhémar, nº 73).
Catalogue exposition au Musée du Louvre à Paris du 26 mars au 06 septembre 2010.
Reference : 13643
ISBN : 9788889854501
<p>BAUD Michel (dir.). Enigmatique et majestueuse, l'antique civilisation de Méroé est un exemple unique de multiculturalisme accompli. Héritier culturel de l'Egypte pharaonique, sous l'influence des réseaux d'échanges de la Méditerranée orientale, l'empire a rayonné, de 270 av. J.-C. à 320 apr. J.-C. environ, entre la 1re et la 6e cataracte du Nil, sur les terres du Soudan actuel. Panthéon religieux, systèmes politique et culturel, réalisations urbaines, écriture, artisanat témoignent de la richesse de cette civilisation. Les historiens de l'Antiquité connaissaient déjà le «pays de Kouch «, terre des pharaons noirs de la 25e dynastie égyptienne. Plus tard, les explorateurs du XIXe siècle et les archéologues du début du XXe siècle ont été éblouis par cette civilisation oubliée dont on peut citer, entre autres richesses, la fameuse nécropole de pyramides. Depuis les années 1960, les fouilles archéologiques et les recherches scientifiques ont considérablement enrichi notre connaissance de la civilisation de Méroé. Il manquait l'ouvrage de référence que voici, abondamment illustré de vues de monuments et de paysages de Méroé, ainsi que d'objets conservés au musée de Khartoum et dans les plus grands musées européens. </p> Paris, 2010 288 p., broché à rabats. 21 x 28
Neuf
ARCHEOLOGIA. 1970. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 90 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Sommaire : Frédéric Caillaud et la découverte de Méroë - ferme et village en Gaule romaine - entrains Gallo romain - les graffitis de Domme ou la foi des Templiers (II) - découvertes pré Olmèques au Guatémala - les anneaux cachets pré helléniques en or - recherches archéologiques dans la région de Solignac sur Loire - le Uadi et Adjal - Tel Ramad village syrien des VIIe et VIe millénaires - les Vikings et la découverte de l'Amérique - la sépulture de Snartemo - le musée de Royan. Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Gallimard, 1980, in-4°, 345 pp, 394 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, cartes dépliantes in-fine, bibliographie, dictionnaire-index, reliure toile rouge éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des Formes - Égypte III). Première édition. Riche iconographie
La civilisation pharaonique, après plusieurs millénaires, va achever son long périple et se dissoudre dans l'Empire chrétien d'Orient. Pendant quinze siècles, à travers les invasions venues de tous les horizons, cette Basse Époque fera, malgré tout, preuve d'une influence culturelle considérable. Elle sera marquée par une série d'événements importants, parfois contradictoires et imprévus, le plus souvent méconnus. De la XXIe dynastie "tanite" à la dernière reine d'Égypte, Cléopâtre, de la domination romaine à la destruction de Meroé et au triomphe du christianisme, l'Égypte perdra ses dieux, son écriture et sa civilisation propres ; la grande tradition morte, seul l'art copte assumera, pour un temps encore, la survivance. Textes de Cyril Aldred, François Daumas, Christiane Desroches-Noblecourt et Jean Leclant.