Numero trimestriel hors-serie d'ABC decors, novembre 1975. Format 21x28 cm, reliure editeur toilee beige, sous jaquette illustree, nombreuses illustrations, 82 pages. Bon etat, petites traces d'usage sur un livre d'occasion, jaquette usee.
Reference : 20631
Librairie Frédéric Delbos
M. Frédéric Delbos
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Se trouve à Paris, Chez Desaint, 1769. Three volumes. [2], 260, xxvi, [2] pp.; [2], 50 pp.; [4], 151, [1] pp. 4to. Contemporary marbled paper covers, a bit worn, an uncut copy. First work: Kress 6662; Einaudi 4023; Higgs 4700n; INED 3306; Goldsmiths' 10546; Sabin 50596. Second, enlarged and best edition of the work, first published in the same year. "This controversy took place when the affairs of the French East India Company were in the most disordered state possible. Morellet, who contended for the abolition of the Company and the opening of the trade, had a decided advantage over his oponent (Necker), who appeared as the defender of the Company. The controversy was terminated by government adopting the suggestions of Morellet. The latter, indeed, had been invited to write his first Mémoire by M. d'Invaux, then Comptroller-general; and on the accession of Turgot to the ministry, he received a pension of 2000 livres a year for his services on this occasion" (McCulloch, p. 114-115).Morellet, by conviction a persistent supporter of free trade, here gives a succint history of the Compagnie des Indes and shows how the directors were benefitting to the detriment of the state. The privileges of the Compagnie des Indes were suspended on August 13, 1769.The supplementary xxvi pages at the end contain various texts further documenting Morellet's arguments, among which a text by Gournay, covering the pages x-xxvi and which is entitled: "Observations sur le rapport fait à M. le Contrôleur-Général, par M. de S*** le 26 juin 1755, sur l'état de le Compagnie des Indes; par feu M. de Gournay, Intendant du Commerce."Second work: Kress 6665; INED 3370; Higgs 4701; Sabin 52216; McCulloch, p. 114-115; not in Einaudi; not in Goldsmiths'.First edition.Necker replied to Morellet's Mémoire with the present work in August 1769 pointing out that the Compagnie was an institution created by the state, for state interests rather than for the interests of the stockholders. The state, after the reorganization of 1725, completely dominated its operations. Funds granted by the king to the company were neither controlled by the stockholders nor granted for their particular interest. These funds were used for the goals of the state, either for warfare or for expenditures that were properly those of the sovereign, not of a commercial company. Necker furthermore argued that the company's commerce in the Indies had always been profitable except during the Seven Years' War.Third work: Kress 6660; Einaudi 4021; Higgs 4702; INED 3300; Goldsmiths' 10543; Sabin 50595.First edition.Morellet's response to Necker. Morellet was in no doubt employed to make out a particular case (see the note to the first text), but in none of the contemporary replies to his pamphlet is any serious argument found to discredit his chief facts: that a commercial company which is not self-supporting ought to be abandoned and that there are more important uses to which the public revenue can be put than in maintaining a company which is bankrupt if left to itself (see: Cambridge Modern History, vol. vi, pp. 549-550).Loosely added to these three volumes:ARRET du Conseil d'État du Roi, Concernant le Commerce de l'Inde. Du 13 août 1769. Paris, De l'Imprimerie Royale, 1769. 4 pp. 4to. Disbound.This is the original edition of the important royal edict terminating the activities of the Compagnie des Indes (see note to the first work)EXAMEN des décisions de M. l'Abbé Morelet (sic), sur les trois Questions importantes qui sont le sujet de son Mémoire. No place, no date. 40 pp. 4to. Side-stitched, uncut.Conlon 69:224.Anonymous text strongly refuting the opinions of Morellet.Very nice and good volumes, rather large with ample margins (270 x 220 mm.)
Phone number : 31 20 698 13 75
, , 1763. 2 parties en 1 vol. in-4 de 230-161-(1) pp. suivi de : Pièces justificatives des faits contenus au mémoire. Relié à la suite :Réponse du Sr Dupleix, à la lettre du sieur Godeheu. Paris, Cellot, 1763. In-4 de 330 pp.2 pièces reliées en 1 vol. in-4, cartonnage vert, dos lisse orné, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale des deux pièces. Réponse signée Godeheu, David, Michel, Gilly, Magon, J. Cottin, Roffay, directeurs de la Compagnie des Indes au Mémoire pour le Sr Dupleix publié en 1759 dans le procès qui opposa la Compagnie à son ancien gouverneur depuis son retour en France. Dupleix (1697-1763) s'engagea au service de la Compagnie des Indes, non pour y faire du commerce avec les comptoirs (étoffes, épices) mais pour créer en Orient de véritables possessions territoriales servant de base à la conquête d'une grande zone d'influence qui fournira des matières premières à la métropole et lui servira de débouché pour ses propres productions. Faisant alliance avec les uns et soumettant les autres militairement, il se tailla un empire en Inde. En 1741, il est nommé gouverneur de la Compagnie. En 1748, avec la signature du traité de Londres qui met fin à la rivalité entre français et anglais dans la péninsule indienne, le soutien du roi de France s'estompe.En 1754, Joseph Dupleix est destitué de sa charge de gouverneur des Indes par Godeheu de Zaimont, l'un des directeurs de la Compagnie ; il est rappelé en France. La meme année, le traité Godeheu est signé entre la France et l'Angleterre qui interdit toute activité politique dans le sous-continent indien. Robert Clive reprendra néanmoins pour l'Angleterre, la stratégie d'alliances avec les princes locaux qui avait si bien réussi à Dupleix. À la signature du traité de Paris, en 1763, la France ne conserve plus aux Indes que 6 comptoirs (Surat, Chandernagor, Pondichéry, Mahé, Yanaon et Karikal). Dupleix, rappelé en France, plaida sa cause et une indemnité pour sa fortune perdue.Goldsmiths'-Kress, 09859A ; Higgs, 2944, 2946. Bel exemplaire.
Paris, Desaint, 1769 in-4, 260 pp., xxvj pp., un f. n. ch. d'errata, avec un tableau dépliant hors texte, vélin rigide de remploi, dos à nerfs (reliure de l'époque).
La première édition était parue cette même année 1769. L'ouvrage, dans la plus pure doctrine physiocratique, examinait le rôle de l'exclusif dans un esprit évidemment favorable à sa suppression au bénéfice d'une liberté complète du commerce ; la démonstration étant appuyée par une analyse rigoureuse des comptes de la Compagnie, fournis par des pièces officielles, connut un succès qui se traduisit par la suspension du monopole de la Compagnie perpétuelle des Indes le 13 août 1769, l'Asie étant alors ouverte au commerce privé. Dans cette affaire, Morellet eut comme adversaire un banquier genevois promis à un avenir politique : Jacques Necker, qui remplissait les fonctions de syndic de la Compagnie française des Indes orientales à partir de 1765, après avoir été simple actionnaire représentant les actions acquises par sa maison de banque. Il avait en effet contribué à la renflouer au lendemain de la Guerre de Sept Ans. INED 3306.RELIÉS À LA SUITE trois titres sur la controverse qui s'ensuivit sur le rôle et le fonctionnement de la Compagnie, ainsi que sur l'affaire Lally-Tolendal :I. [NECKER (Jacques) :] Réponse au Mémoire de M. l'abbé Morellet, sur la Compagnie des Indes, imprimée en exécution de la délibération de Mrs. les actionnaires, prise dans l'assemblée générale du 8 août 1769. Paris, Imprimerie royale, 1769, 50 pp., un f. vierge. II. [MORELLET :] Examen de la Réponse de M. N** au Mémoire de l'abbé Morellet, sur la Compagnie des Indes ; par l'auteur du Mémoire. Septembre 1769. Paris, Desaint, 1769, [2] ff. n. ch., 151 pp. III. Mémoire à consulter et consultation pour le sieur de Bussy, maréchal des camps & armées du Roy, au sujet du Mémoire que le sieur de Lally, lieutenant général, vient de répandre dans le public. Avec les lettres que les sieurs de Bussy & de Lally se sont écrites dans l'Inde, pour servir de pièces justificatives. Paris, Imprimerie de Michel Lambert, 1766, iv pp., 69 pp., un f. n. ch., xxiv pp., 258 pp. Sur l'affaire de Pondichéry : Charles-Joseph Patissier de Bussy-Castelnau à la tête d'une expédition française en Inde depuis 1746 reprochait à Thomas-Arthur de Lally, envoyé en 1756 comme commandant en chef en Inde française en remplacement de Dupleix, d'être la cause de la perte de ce comptoir. Quérard I, 575.Précieux recueil, très complet. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris P.-G. Simon 1767 in-4 en feuilles
7 pp.En 9 articles. Pour faciliter la liquidation des dettes de la Compagnie des Indes dans les deux colonies susdites, les billets de caisses et ordonnances de la Compagnie pourront être utilisés pour l'achat de marchandises vendues pour la même Compagnie, ou pourront être convertis "en lettres de change sur le caissier de la Compagnie à Paris"
in-4 (255x200mm), 2 parties en 1 volume, relié plein veau époque, dos orné à 5 nerfs, plat un peu frotté, pièce de titre maroquin rouge, tranches rouges
Edition originale, Réponse signée Godeheu, David, Michel, Gilly, Magon, J. Cottin, Roffay, directeurs de la Compagnie des Indes au Mémoire pour le Sr Dupleix publié en 1759 dans le procès qui opposa la Compagnie à son ancien gouverneur depuis son retour en France. Dupleix (1697-1763) s'engagea au service de la Compagnie des Indes, non pour y faire du commerce avec les comptoirs (étoffes, épices) mais pour créer en Orient de véritables possessions territoriales servant de base à la conquête d'une grande zone d'influence qui fournira des matières premières à la métropole et lui servira de débouché pour ses propres productions. Faisant alliance avec les uns et soumettant les autres militairement, il se tailla un empire en Inde. En 1741, il est nommé gouverneur de la Compagnie. En 1748, avec la signature du traité de Londres qui met fin à la rivalité entre français et anglais dans la péninsule indienne, le soutien du roi de France s'estompe. En 1754, Joseph Dupleix est destitué de sa charge de gouverneur des Indes par Godeheu de Zaimont, l'un des directeurs de la Compagnie ; il est rappelé en France.