Epinal, 1898. In-12° broche, 459 pages.Tres bon etat.
Reference : 14389
Librairie Frédéric Delbos
M. Frédéric Delbos
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Epinal, Henri Fricotel, 1898, in-8°, 459 pp, reliure demi-percaline bleue, pièce de titre basane carmin, dos lisse avec fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), C. de bibl., bon état. Rare
"Monsieur Bitteau avait vingt-trois ans en 1870 lorsqu'il brigua l'honneur de faire partie de la Mission Télégraphique attachée à l'armée du Rhin. Il a réuni en volume aujourd'hui ses Souvenirs de l'année terrible... Voici ce que Philippe Gille, le distingué critique littéraire du “Figaro”, écrivait récemment à M. Bitteau : « Cher Monsieur, Je veux vous exprimer ici tout l'intérêt avec lequel j'ai lu le récit que vous avez fait du siège de Strasbourg, des services rendus en 1870 par la télégraphie militaire, de Coulmiers, Villersexel, de la retraite de notre malheureuse armée, etc., etc. Tout cela est vivant, palpitant, très bien rendu et, malgré tous les mémoires et récits que j'ai lus sur cette guerre, j'ai lu votre travail avec le même intérêt que s'il était unique. Vous devez essayer, à tous les points de vue, de faire publier tous ces chapitres en un volume, car il serait bien regrettable que de tels documents restassent inédits, ne serait-ce que pour prouver les services rendus par la télégraphie militaire. Encore une fois, recevez mes compliments bien sincères. Votre bien dévoué, Philippe Gille. » Enfermé dans Strasbourg pendant le siège, M. Bitteau s'est rendu très utile en mettant son intelligence et toute l'énergie de sa jeunesse au service des postes d'observation installés à la Citadelle et sur, la plate-forme de la Cathédrale. Le jour de la capitulation, il parvient à s'enfuir, traverse les Vosges à pied, et va se mettre à la disposition du Gouvernement de la Défense nationale, à Tours. Nous le trouvons ensuite dans la mission télégraphique militaire de l'armée de la Loire, puis attaché à l'armée de l'Est. Ce sera sa dernière étape : fait prisonnier avec les divisions de l'héroïque Bourbaki, M. Bitteau est interné à Lucerne." (Baude de Maurceley, La Nouvelle Revue, sept 1898)