revue traverses numéro 3 février 1976 in 8 carré broché 149 pages - nombreuses illustrations
Reference : 2710
olivier burgelin : avant propos - jean baudrillard : la mode ou la féerie du code - françois barré : transit - olivier burgelin : l'engouement - georges perec : douze regards obliques - mikel dufrenne : la science et l'art au goût du jour - raymonde moulin : les intermittences économiques de l'art - cueco : autopsie d'une avant-garde - geneviève olivier : ateliers de couture - catherine clément : sur une couverture : mode et bisexualité - claudine eizykmann : toilette versus toile - jacques pierrefitte jean chazel : rétro(vision) ou l avant-dernière mode - anatole kopp : maroussia s est empoisonnée - francis affergan : mode et dépossession
Le Monde à l'Envers
M. Daniel Daix
5 rue gambetta
45200 Montargis
France
02 38 89 39 31
sauf mention contraire les livres sont en bon état - les ouvrages sont expédiés en colissimo dès le règlement de la facture effectuée par chèque bancaire à l ordre de Daniel Daix ou paypal.
Au bureau de la revue. 1869. In-4. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Papier jauni. 432 pages - nombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte et gravures en couleurs hors texte. Texte sur deux colonnes. Une page détachée. Plats passés, frottés et tachés. Dos cuir, frotté.. . . . Classification Dewey : 391-Mode
Sommaire : La mode par Mme Louise de Taillac - Revue critique de la mode par Mme Anne de Thomereys - Lettres d'une douairière, par MMe de Bassanville - Causeries, par M. Ludovic SAuveur - Théâtres par M. Robert Hyenne - Le monde et la mode par M de Létorière - Sonnets et eaux-fortes par M. Robert Hyenne - Le pont des arts, poésie, par Sainte-Beuve - Nouvelles diverses, par M. Charles Monselet - L'obéissance passive, nouvelle, par M. Gabriel Guillemot.. Classification Dewey : 391-Mode
Au bureau de la revue. 1868. In-4. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Papier jauni. 432 pages - nombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte et gravures en couleurs hors texte. Texte sur deux colonnes. Plats passés, frottés et tachés. Dos cuir, frotté.. . . . Classification Dewey : 391-Mode
Classification Dewey : 391-Mode
Hachette. 1983. In-4. Relié toilé. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 279 pages, nombreuses illustrations et photos en couleur et en noir et blanc dans et hors texte - papier jauni.. . . . Classification Dewey : 746-Art et artisanat des textiles
Collection Art, Histoire & Société. Traduit de l'italien par Bernard Guyader. Classification Dewey : 746-Art et artisanat des textiles
POIRET Paul & WORTH Charles Frederick & BEER & DOEUILLET Georges & LANVIN Jeanne SIMON Mario & WOODRUFF André-Edouard
Reference : 55409
(1920)
Lucien Vogel éditeur, Paris 1920-1922, 18x24cm, relié.
Réunion de carnets extraits de la Gazette du Bon Ton ainsi constituée : - Croquis de mode d'été par Mario Simon (Croquis, La Gazette du Bon ton, 1920 n°3) pour Beer, Worth, Lanvin, Paul Poiret et Doeullet. Ensemble de quatre lithographies originales en couleur, tirées sur papier vergé. - Les modes en l'an de grâce Mil neuf cent vingt un (Croquis, La Gazette du Bon ton, 1921 n°3).Les modes en l'an de grâce Mil neuf cent vingt un (Croquis, La Gazette du Bon ton, 1921 n°3). - Pour la Riviera. Robes garnies de fleurs naturelles, dans la mesure où l'on en a et où l'on ne préfère pas d'employer, moins coûteuses, les fleurs artificielles (Croquis, La Gazette du Bon ton, 1921 n°10).Ensemble de huit estampes originales en couleur, tirées sur papier vergé. Le croquis XIX est signé en bas à droite de la planche. - Costumes tailleur de fantaisie ornés de colifichets (Croquis, La Gazette du Bon ton, 1922 n°4).Ensemble de huit estampes originales en couleur, tirées sur papier vergé. Le croquis XXXI est signé en bas à droite de la planche. Gravures originalesréalisées pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
En 1983, Kenzo commence à s'intéresser à la mode masculine et ouvre sa première boutique pour hommes quatre ans après. Après la mort de son compagnon, en 1990, Kenzo décide de vendre la marque Kenzo au groupe LVMH, avant son départ définitif en 1999. Ces dessins, issus des dernières collections issues de son crayon, étaient restés sa propriété jusqu'à sa mort, des suites de la covid, le 4 octobre 2020. Le contenu de son appartement parisien, qui les contenait, a été vendu par Artcurial au printemps 2021. Tous ces dessins en proviennent. Exceptionnel ensemble, dans un remarquable coffret de Julie Nadot. S.l.n.d. [1990-2000]. 60 croquis originaux (210 x 280 mm), à l’encre, feutre, mine de plomb ou aquarelle. En feuilles, dans un coffret-boîte à rabats signé de Julie Nadot. Réunion de 60 croquis et dessins de mode pour les dernières collections, réalisés entre 1990 et 2000, date de son départ de la marque Kenzo.
L’histoire de Kenzo Takada est celle du premier créateur japonais qui réussit à s’imposer dans l’univers de la mode parisienne. Né en 1939 à Himeji au Japon, Kenzo s’intéresse très tôt à la mode. S’opposant au choix de ses parents de poursuivre des études littéraires, il s’inscrit au Tokyo’s Bunka Fashion College, école de mode réputée dont il sera l’un des premiers étudiants masculins admis dans la filière mode et textile. En 1965, il quitte son pays pour poursuivre son rêve dans la capitale mondiale de la mode : Paris. « Chaque mur, chaque coin de ciel et chaque passant de la ville m’inspire pour imaginer mes collections », disait Kenzo Takada à propos sa ville d’adoption. Il s’y était installé pour apprendre des plus grands, avec l’idée de rentrer ensuite au Japon. Amoureux de la ville, avec le sentiment d’être chez lui et l’envie d’y « créer quelque chose », il y restera plus de cinquante ans. En 1970, il organise son premier défilé et ouvre sa première boutique nommée Jungle Jap. Durant sa première année d’activité, il présente non pas deux mais quatre collections en un an. Il est également l’un des premiers à inventer le concept de prêt-à-porter. Dans les créations de Kenzo, formes déstructurées et couleurs criantes sans être vulgaires se côtoient et font la réputation du créateur. En 1983, il commence à s’intéresser à la mode masculine et ouvre sa première boutique pour hommes quatre ans après, se distinguant notamment grâce à sa collection chaussures qui fait désormais partie des classiques de la mode. À la fin des années 1980, le créateur se lance dans l’univers du parfum, qu’il va explorer avec autant de talent que celui de la haute couture. Après la mort de son compagnon en 1990, Kenzo décide de vendre la marque Kenzo au groupe LVMH, avant son départ définitif en 1999. Ces dessins, issus des dernières collections issues de son crayon, étaient restés sa propriété jusqu’à sa mort, des suites du covid, le 4 octobre 2020. Le contenu de son appartement parisien, où ils se trouvaient, a été vendu par Artcurial au printemps 2021. Tous ces dessins en proviennent. Exceptionnel ensemble, dans un remarquable coffret de Julie Nadot.