Seuil, Le Don des Langues, texte hongrois présenté et traduit par Armand Robin, 1951, 170 pp., broché, traces d'usage, tranches et dos brunis, quelques rousseurs sur les tranches, état correct.
Reference : 64111
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Paris, Calmann-Lévy, s.d. [circa 1920]. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 471 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné aubergine, dos à nerfs orné de filets gras en noir, larges fleurons dorés, titre doré, tête mouchetée, premier plat de couverture conservé.
Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps. “Petits Poèmes en prose” (ou encore Le Spleen de Paris, ou Poèmes nocturnes, ou Poèmes en Prose) est un recueil posthume établi par Charles Asselineau et Théodore de Banville. Les cinquante pièces qui le composent ont été rédigées entre 1855 («Le crépuscule du matin») et 1864. Une quarantaine d’entre elles ont paru dans divers journaux de l’époque; les dix suivantes furent posthumes entre 1867 et 1869. Selon une lettre de 1862, Baudelaire a été inspiré en les écrivant par l’exemple d’Aloysius Bertrand. Le titre Petits Poèmes en prose est souvent suivi d’une forme de sous-titre Le Spleen de Paris (qui se rapproche des titres de deux parties des Fleurs du Mal: «Spleen et Idéal» et «Tableaux parisiens»). En effet, de son vivant, Baudelaire évoqua cette expression pour désigner son recueil qu’il complétait à mesure de son inspiration et de ses publications. D’ailleurs, le 7 février 1864, le journal Le Figaro publia quatre pièces appartenant aux Petits Poèmes en prose sous le titre «Le Spleen de Paris». Ceci explique l’association étroite des deux titres. Depuis lors, le recueil porte ces deux noms. Le Figaro a choisi d’arrêter son choix sur un des titres proposés par Baudelaire, mais c’est bien au terme de «Spleen» qu’il faut surtout prêter attention plus qu’au lieu dit de Paris. Comme on le voit à la lecture du recueil, Paris n’est pas le décor principal de l’experience poétique. Cependant le Spleen de Paris ne se trompe pas de lieu, le Spleen de Baudelaire est bel et bien un mal de «vauriens» de Paris, Baudelaire nous présente le diagnostic d’un malaise social lié à une ville plus qu’une simple indication de carte pour situer son épanchement poétique. Seule la dernière pièce du recueil («Épilogue») est en vers. Il est aujourd’hui établi que Baudelaire n’avait pas prévu de l’y inclure. Si l’auteur est libéré de la contrainte de la rime, il se doit tout de même de donner un rythme, une structure proche de la poésie à son écriture, de crainte de tomber dans le récit classique. Dos légèrement passé présentant en outre de légers frottements. Quelques rousseurs concentrées aux feuillets liminaires. Nonobstant, belle condition.
Paris, Alphonse Lemerre, (1949). Un vol. au format gd in-16 (163 x 96 mm) de 442 pp., broché.
“Petits Poèmes en prose” (ou encore Le Spleen de Paris, ou Poèmes nocturnes, ou Poèmes en Prose) est un recueil posthume établi par Charles Asselineau et Théodore de Banville. Les cinquante pièces qui le composent ont été rédigées entre 1855 («Le crépuscule du matin») et 1864. Une quarantaine d’entre elles ont paru dans divers journaux de l’époque; les dix suivantes furent posthumes entre 1867 et 1869. Selon une lettre de 1862, Baudelaire a été inspiré en les écrivant par l’exemple d’Aloysius Bertrand. Le titre Petits Poèmes en prose est souvent suivi d’une forme de sous-titre Le Spleen de Paris (qui se rapproche des titres de deux parties des Fleurs du Mal: «Spleen et Idéal» et «Tableaux parisiens»). En effet, de son vivant, Baudelaire évoqua cette expression pour désigner son recueil qu’il complétait à mesure de son inspiration et de ses publications. D’ailleurs, le 7 février 1864, le journal Le Figaro publia quatre pièces appartenant aux Petits Poèmes en prose sous le titre «Le Spleen de Paris». Ceci explique l’association étroite des deux titres. Depuis lors, le recueil porte ces deux noms. Le Figaro a choisi d’arrêter son choix sur un des titres proposés par Baudelaire, mais c’est bien au terme de «Spleen» qu’il faut surtout prêter attention plus qu’au lieu dit de Paris. Comme on le voit à la lecture du recueil, Paris n’est pas le décor principal de l’experience poétique. Cependant le Spleen de Paris ne se trompe pas de lieu, le Spleen de Baudelaire est bel et bien un mal de «vauriens» de Paris, Baudelaire nous présente le diagnostic d’un malaise social lié à une ville plus qu’une simple indication de carte pour situer son épanchement poétique. Seule la dernière pièce du recueil («Épilogue») est en vers. Il est aujourd’hui établi que Baudelaire n’avait pas prévu de l’y inclure. Si l’auteur est libéré de la contrainte de la rime, il se doit tout de même de donner un rythme, une structure proche de la poésie à son écriture, de crainte de tomber dans le récit classique. Petits défauts affectant les coiffes. Dos légèrement ridé. Nonobstant, très belle condition.
Louvain, s.é., 1945. Un vol. au format gd in-8 (203 x 168 mm) de 75 pp., en feuilles, sous couverture à rabats rempliés.
Edition originale. Un des 450 exemplaires numérotés du tirage sur vélin supérieur (dernier papier après les 5 de tête sur Madagascar et les 25 sur vélin de Rives). En 1944, Robert Brasillach, arrêté et emprisonné à Fresnes, est condamné à mort pour ses écrits dans Je suis partout. Ne ce faisant aucune illusion sur le résultat des recours déposés par son avocat ou de la demande en grâce signée par les plus grands écrivains français et adressée au général De Gaulle, il attendait son exécution dans sa cellule. Les Poèmes de Fresnes ont été écrits dans cette prison alors que l'auteur n'avait ni stylo ni papier. Il avait réussi à se procurer une plume qu'il cachait dans une pipe et du papier qu'il arrachait d'un carnet. C'est par son avocat que ces poèmes sont sortis de Fresnes. Dos légèrement ridé. Papier très légèrement oxydé. Du reste, très belle condition.
Paris, Librairie Nouvelle / A. Bourdillat et Cie, 1859. Un vol. au format in-8 (217 x 143 mm) de 2 ff. n.fol., 252 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin acajou, filet vertical à froid porté sur les plats, dos à nerfs orné de filets gras en noir, filet en pointillés dorés sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, filets dorés et filet en pointillés dorés en tête et queue, tranches mouchetées.
Exemplaire sous agréable reliure du temps. ''A parution, Vigny est alors un poète débutant qui hésite entre classicisme et romantisme. L'originalité de ces poèmes est la traduction d'une pensée philosophique sous une forme épique ou dramatique. Vigny aborde les problèmes qui seront au coeur de sa réflexion philosophique, la pitié, l'amour, la solitude du génie, les rapports de Dieu et de l'humanité. Dans ces poèmes Vigny semble obsédé pare l'injustice de la Toute-Puissance qui frappe indistinctement innocents et coupables.'' Dos passé. Légers frottements affectant les plats. Papier très légèrement oxydé. Présence de quelques rousseurs et tâches claires dans le corps d'ouvrage. Nonobstant, belle condition.
Paris, Petite Bibliothèque-Charpentier / Eugène Fasquelle, 1903. Un vol. au format in-32 (118 x 88 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 331 pp. Reliure de l'époque de plein maroquin glacé bleu pétrole, quadruples filets dorés encadrant les plats, dont deux d'entre-eux sont terminés par de larges fleurons angulaires, dos lisse orné d'un filet d'encadrement doré, sextuples filets verticaux dorés, fleurons et points dorés en tête et queue, pièce de titre de maroquin brique, titre doré, couvertures conservées, double filet doré sur les coupes, tête dorée sur témoins, fine dentelle intérieure dorée, gardes à motif floral brodé de plein tissu satiné. (''Reliure exécutée pour la Librairie Louis Conard'').
Charmant ''petit'' (118 x 88 mm) exemplaire ; ici revêtu d'une délicieuse reliure du temps de plein maroquin ''exécutée pour la Librairie Louis Conard). L'ouvrage s'ouvre sur un portrait-frontispice en médaillon d'après David d'Angers gravé à l'eau-forte par Lançon et renferme en outre un dessin gravé d'après Georges Jeanniot. Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 623 (pour une édition de 1882). Papier très légèrement oxydé. Très rares rousseurs dans le corps d'ouvrage. Petite déchirure angulaire affectant un feuillet. Du reste, très belle condition.