Paris, Bernard Grasset, 1943. In-12, broché, couverture imprimée en deux tons et rempliée, 413 pages et 1 feuillet non chiffré
Reference : ARC-113670
Frontispice gravé sur bois par Galanis. Edition originale. Tirage à 590 exemplaires. Un des 550 ex sur Alfa Navarre. 1er ouvrage de la Collection " Flore ".
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Paris, Bernard Grasset 1943, 190x120mm, frontispice, 413pages, broché. Traces d’ancien scotch sur la première et la dernière pages. Ex-libirs. Edition originale sur papier alfa, numéroté n.° 11 / 500. Bel exemplaire.
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, Paris, Librairie Plon, 1945., Broche, couverture d' editeur, 14,5x23cm, 350pp., illustre de 15 gravures hors-texte.
Revue des deux mondes. 2016. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 204 pages - quelques mots soulignés au stylo noir à l'intérieur du livre ne gênant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Dernière rencontre Maurice G.Dantec la vraie littérature est dangereuse - en première ligne contre Daesh histoire et destin du peuple kurde - Karine Tuil l'écriture est aussi une réparation - islam et terrorisme le casse-tête syrien avec Henry Laurens, Renaud Girard, Bassma Kodmani, Gérard Chaliand, Maurice Sartre, Samar Yazbek, Yassin al-haj saleh, Richard Millet... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Grasset, 1943, in-12, 413 pp, un portrait de l'auteur dessiné par R. Joël en frontispice, reliure demi-percaline brique, dos lisse avec un fleuron doré, pièce de titre basane verte (rel. de l'époque), charnières fendues, C. de bibl., état correct
Un classique des sciences sociales. Sa défense d'une « histoire structurale » sera appréciée par Fernand Braudel et constitue l'une des sources de sa réflexion sur la longue durée. — "... Non seulement vous avez apprécié avec clairvoyance et indulgence, mais vous avez deviné que ce livre d'histoire avait « son » histoire. J'ai commencé de l'écrire dans les tout premiers jours de juillet 1940. Je venais de voir passer dans mon village de Gevrey-Chambertin, sur la grande route nationale, les flots de l'exode, du douloureux exode, les pauvres gens, les voitures, les charrettes, les gens à pied, une lamentable humanité, toute la misère des routes, et cela pêle-mêle avec des troupes, des soldats sans armes, les restes de l'armée française. Cette immense panique : c'était cela, la France !... Et devant notre maison campaient les soldats de la Wehrmacht, les blindés, les chefs, les guerriers, les vainqueurs !... Quelles atroces journées !... Sur mes vieux jours, aux infortunes irrémédiables de la vie privée allait s'ajouter le sentiment de l'infortune publique, nationale... A deux pas de chez nous l'Allemand était en train de construire sa frontière nouvelle : la ligne de démarcation, cette ligne qui devait pour toujours couper la France en deux !... On en était là. C'était l'aboutissement d'une vieille histoire !... Cette histoire, je l'avais enseignée pendant plus de quarante ans, enseignée avec confiance et avec foi !... De colère et de dépit j'ai commencé d'écrire cette première partie dont le ton pamphlétaire et l'allure critique ont si souvent déplu et déçu. J'en voulais à cette « histoire » qui aurait dû nous être l'expérience de la vie passée, et qui ne paraissait plus rien, qui n'était ni avertissement, ni souvenir utile, ni espoir, ni consolation !..." (Gaston Roupnel, lettre à Fernand Braudel)
Grasset, 1943, in-12, 413 pp, un portrait de l'auteur dessiné par R. Joël en frontispice, broché, couv. lég. salie, pt accroc au dos, état correct
Un classique des sciences sociales. Sa défense d'une « histoire structurale » sera appréciée par Fernand Braudel et constitue l'une des sources de sa réflexion sur la longue durée. — "... Non seulement vous avez apprécié avec clairvoyance et indulgence, mais vous avez deviné que ce livre d'histoire avait « son » histoire. J'ai commencé de l'écrire dans les tout premiers jours de juillet 1940. Je venais de voir passer dans mon village de Gevrey-Chambertin, sur la grande route nationale, les flots de l'exode, du douloureux exode, les pauvres gens, les voitures, les charrettes, les gens à pied, une lamentable humanité, toute la misère des routes, et cela pêle-mêle avec des troupes, des soldats sans armes, les restes de l'armée française. Cette immense panique : c'était cela, la France !... Et devant notre maison campaient les soldats de la Wehrmacht, les blindés, les chefs, les guerriers, les vainqueurs !... Quelles atroces journées !... Sur mes vieux jours, aux infortunes irrémédiables de la vie privée allait s'ajouter le sentiment de l'infortune publique, nationale... A deux pas de chez nous l'Allemand était en train de construire sa frontière nouvelle : la ligne de démarcation, cette ligne qui devait pour toujours couper la France en deux !... On en était là. C'était l'aboutissement d'une vieille histoire !... Cette histoire, je l'avais enseignée pendant plus de quarante ans, enseignée avec confiance et avec foi !... De colère et de dépit j'ai commencé d'écrire cette première partie dont le ton pamphlétaire et l'allure critique ont si souvent déplu et déçu. J'en voulais à cette « histoire » qui aurait dû nous être l'expérience de la vie passée, et qui ne paraissait plus rien, qui n'était ni avertissement, ni souvenir utile, ni espoir, ni consolation !..." (Gaston Roupnel, lettre à Fernand Braudel)