Vve. J. Roumanille Avignon 1896 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 461 pages, demi-chagrin vieux-rouge, dos à nerfs orné de fleurons dorés, couvertures et dos conservées. Ouvrage écrit en langue provençale avec la traduction française en regard. Rare et bel exemplaire de l'édition originale du plus important ouvrage de Félix GRAS.
Reference : 988499
Librairie Tiré à Part
M. Xavier Zimmer
64 boulevard de la Libération
13004 Marseille
France
04 91 42 63 17
Nos conditions de vente sont conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne et aux lois qui régissent le commerce en ligne. Tous les ouvrages présentés sont complets et en bon état, sauf indication contraire. Les prix indiqués sont nets, port et assurance à la charge du destinataire L'exécution des commandes téléphonées est garantie mais sans règle absolue, la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Au delà de huit jours les livres réservés seront remis en vente. Les frais de port sont à la charge du destinataire. Les livres sont payables à la commande. Aucun livre ne sera expédié sans être réglé en totalité. Les retours sont admis sous 14 jours après notification préalable (Article L.221-13 du Code de la consommation).
Montpellier, Imp. Paul Déhan, 1953, in-8°, 489 pp, broché, non coupé, bon état. Ouvrage écrit en langue provençale avec la traduction française en regard
Le bataillon des Marseillais pendant la Révolution. — Par Félix Gras (1844-1901), juriste et poète de langue provençale, qui fut Capoulié du Félibrige à la suite de son beau-frère Joseph Roumanille. Son oeuvre majeure, Li Rouge dóu Miejour (Les Rouges du Midi), lui valut une réputation nationale et internationale. Publiée d'abord en feuilleton dans le journal Le Temps, son épopée révolutionnaire parut conjointement à New York et en Angleterre où elle fit l'admiration du premier ministre Gladstone en 1896. Traduit ensuite en suédois, son ouvrage fut publié en 1900 en français par l'éditeur de Victor Hugo. À côté du succès de librairie qu'elle provoqua, cette édition lui valut les foudres de Charles Maurras et les réserves de Frédéric Mistral qui dénonça « un carnaval et un bourbier politicien extraordinaires ». — 1792. L’ennemi est à nos portes, la patrie, en danger. Un bataillon de volontaires part de Marseille, traverse Avignon, et monte vers Paris, où il arrive au moment le plus sombre de la Révolution. Le 10 août, en quelques heures, les Rouges du Midi vont changer la face des événements et renverser « le tyran ». La République naîtra peu après et reprendra l’hymne que ces hommes valeureux emmenaient avec eux, et qui depuis porte leur nom : La Marseillaise. Voici l’histoire, racontée par lui-même, d’un des cinq cents fédérés de 92 : Pascalet. Ce jeune paysan du Comtat, qui va s’enrôler en Avignon dans le bataillon des Marseillais, espère bien, en renversant « le roi Capet », se venger du même coup du marquis d’Ambrun et de l’horrible Surto, son sbire, qui se sont juré de le perdre. Premier roman historique écrit en langue provençale, Les Rouges du Midi connurent un immense succès outre-Atlantique grâce à la traduction de Catharine A. Janvier (plus de cent mille exemplaires vendus, selon Frédéric Mistral). Il fut même adapté en ballet (Les Flammes de Paris) par les Soviétiques, dans les années 30 (et repris par le Bolchoï en 2008).
Montpellier, Imprimerie Paul Dehan, 1951 (le dos porte 1953)In-8, 489-(1) pp., 2 ff., broché. Edition bilingue.
bon etat,