Sans Mention Paris 1788 In-12 broché ( 180x110 mm ) de IV-123 pages. La liasse est insérée dans une chemise cartonnée demi skivertex bordeaux, le tout dans un étui cartonné avec liseret bordeaux.Exemplaire non rogné, mouillure marginale sur l'ensemble de l'ouvrage.Le premier ouvrage de l'auteur alors agée de 22 ans.
Reference : 687689
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Sans lieu et sans nom (Genève ou Paris), 1789. In-12, [4]-141-[2]-10p. Brochure d'attente muette, avec nom de l'auteur manuscrit en première de couverture.
Nouvelle édition parue une année après l'originale. Cette édition est augmentée de la "Lettre" de Mme de Vassy et de la "Réponse" de Mme de Staël, publiées ici pour la première fois. [Lonchamp 7]. Rousseurs en page de titre.
Sans lieu, sans nom, 1789 ; in-12 ; broché, (couverture d'attente, étiquette manuscrite au dos),148 pp.
Premier ouvraqe de Madame de Staël. L'édition originale date de 1788 fut tirée à petit nombre hors-commerce.(Ex-libris Thommen). Très bon état.
Paris, "Au temple de la Vertu", 1789. 1 vol. in-8°, demi-vélin Bradel, titre en long sur pièce de basane verte. Non rogné. Reliure du XIXe siècle défraîchie. Ex-libris au contreplat de Guillaume Bodinier (Angers XIXe s.) 118 pp.
Edition parue un an après l'édition originale. Celle-ci n'avait été tirée qu'à une vingtaine d'exemplaires au format in-12. Bien que vivement impressionnée par l'oeuvre du philosophe de Genève dont elle retient essentiellement l'idée que la raison ne peut être dissociée du sentiment, la baronne de Staël conteste les idées de Rousseau concernant le rôle des femmes dans la société ou la théorie de l'homme naturellement bon perverti par la société. Quérard IX, 253.
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S. l., s. n. 1789 In-8 rel. demi-basane olive à coins moderne, dos lisse, pointillés dorés, 4- 92 pp. Bel exemplaire.
Edition parue un an après l'édition originale, tirée qu'à une vingtaine d'exemplaires. Deux autres éditions ont été relevées en 1789. De format in-12, elles ne présentent d'autres différences que de simples variantes dans la disposition et les coupures des principaux mots du grand titre et peuvent être considérées comme l'oeuvre de contrefacteurs, nombreux à l'époque (Lonchamp). Bon état d’occasion
Lausanne et Londres, 1766-1767, in-12, reliure plein veau marbré, dos lisse, triple filets et caissons dorés ornés, pièce de titre basane bordeaux, tranches rouges (rel. de l'époque), dos et plats frottés, coiffes abîmées, état correct
Intéressant recueil réunissant deux des principaux ouvrages publiés autour de la rupture de Hume et de Rousseau. Ce dernier, poursuivi par la censure sur le continent, était venu s'installer en Angleterre à l'invitation du célèbre philosophe écossais mais la discorde n'avait pas tardé à naître entre les deux hommes. – 1. Edition restée inconnue à Bengesco, de cette compilation des lettres publiée du vivant de l’auteur, due sans doute à Angliviel de la Beaumelle, et qui selon Grimm "a fait mourir de rire, et qu'on ne prend pas plus mauvaise opinion de l'homme illustre pour lequel le compilateur non illustre a voulu témoigner de l'aversion". – 2. Edition originale, publiée en français par Suard d'après le manuscrit anglais de Hume. L'édition anglaise "retraduite" du français, parut quelques mois plus tard. Cet ouvrage de Hume contient la version du philosophe écossais sur sa brouille avec Rousseau. Le 9 janvier 1766, par un temps glacial, deux des intellectuels les plus importants du siècle s’embarquent ensemble à Calais pour l’Angleterre : Jean-Jacques Rousseau et David Hume. Le philosophe écossais a décidé de prendre Jean-Jacques, persécuté, sous sa protection. Depuis plus de trois ans Rousseau est en effet en exil, après que son Émile ait été par jugement lacéré et brûlé sur les marches du Palais de Justice de Paris. David Hume n’a alors en France presque que des amis, Jean-Jacques presque que des ennemis. Le 21 mai de l’année suivante, hagard, au bord de la folie, Rousseau fuit l’Angleterre après une folle querelle, venimeuse, acharnée, avec le « bon David ». Que s’est-il passé ? Tout Paris bruit des éclats de la querelle. Hume décide, sous la pression des philosophes français, de rédiger un compte-rendu de cette pénible affaire, intitulé Exposé succinct de la contestation qui s’est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives. Il paraît à Paris au cours de l’automne 1766. D’Alembert en a supervisé la traduction. Deux mois plus tard, il est publié en Anglais à Londres, prétendument « traduit du français ». Entre les deux éditions, Hume a rajouté des notes, en a supprimé d’autres. Au-delà de l’anecdote, qui a son importance, ce petit livre éclaire la vie quotidienne et le comportement de deux des génies de ce XVIIIe siècle européen qui en compta beaucoup. S’attacher profondément à leurs œuvres nourrit la curiosité envers les hommes qui les ont créées. Lorsqu’il s’agit de Hume et de Rousseau, rien à leur sujet ne peut nous être indifférent. – 3. Edition originale. Ayant appris la rupture survenue entre Rousseau et son protecteur, le grand philosophe écossais David Hume, Voltaire écrit à ce dernier le 24 octobre 1766 pour lui relater ses propres démêlés avec le Citoyen de Genève. Le pamphlet se termine sur une Lettre de M. de Voltaire au docteur Jean-Jacques Pansophe, texte dont Voltaire nia la paternité, inventaire cumulé des exemples démonstratifs de l’absence de bonne foi, de bon sens et de modestie chez Jean-Jacques... Bien que Voltaire ait toujours nié être l'auteur du pamphlet, ses contemporains furent unanimes à le lui attribuer, de même que les bibliographes.