Chez L'auteur Paris 1860 In-8 ( 250 X 165 mm ) de 350 pages demi-basane anthracite, dos lisse orné de filets dorés en place des nerfs. Une planche dépliante lithographiée hors-texte ( petite déchirure sans manque ). Bon exemplaire de cet ouvrage trés rare. La secte des fusioniens avait pour chef un médecin nommé TOUREIL, homme instruit, mais nourri des doctrines saint-simoniennes mélées à celles des communistes et de Pierre LEROUX, il voulait les concilier, les fondre en une seule qu'il désignait sous le nom de "Religion Fusionienne". La base de cette religion était l'égalité sociale, appuyée elle-même sur le sentiment religieux. TOUREIL a publié plusieurs brochures pour exposer ses idées. Doué d'une éloquence persuasive, il était parvenu à réunir autour de lui un certain nombre de disciples, dispersés depuis la révolution de 1848.
Reference : 654981
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Sceaux, Imprimerie Dépée et Munzel, Sceaux, Imprimerie Dépée et Munzel1845-1861 ; 24 parties en 1 volume in-8, demi-chagrin rouge orné de l’époque. COLLECTION COMPLÈTE INTROUVABLE de toutes les publications du médecin Tourreil (qui eut la révélation dan le Bois de Meudon en 1831, au mois de juin). Pendant plusieurs années il en fut comme interdit, et n’osait en parler à personne ; ce n’est que peu à peu et au fur et à mesure que cette éblouissante lumière s’est faite chair en lui, qu’il commença à répandre par sa parole et par ses écrits. Ainsi naquit la Religion Fusionienne. En voici la genèse : Tourreil qui était d’ailleurs un homme instruit, et qui s’était nourri des doctrines Saint-Simoniennes, mêlées à celles de Pierre Lerroux, voulut les concilier, les fondre en une seule, qu’il désigna sous le nom de Religion fusionienne. La base de cette religion était l’égalité sociale appuyée elle-même sur le sentiment religieux. Il publia ces brochures et grâce à son éloquence persuasive il réunit un certain nombre de disciples, dispersés après la révolution de 1848.Les pièces qui composent ce recueil (provenant de la bibliothèque MOURAVIT) sont toutes d’une grande rareté. Aussi allons nous en donner le détail bibliographique. Aucune n’est décrite dans Caillet, ni dans Bibl. Esoth. ni dans Blavier (qui mentionne simplement Tourreil p.149).1) Doctrine fusionienne à Mad. la Comtesse de H. au château de Hyenville. Sceaux, Munzel, sd ; 8 pp.2) D. F. A notre frère G. de Paris. Id., 8 pp.3) D. F. à une personne de bonne volonté désirant connaître le but du Fusionisme. Id., 8 pp.4) D. F. Lettre à Mad. M. qui nous reprochait d’être absolu dans nos principes. Id., 12 pp.5) D. F. à notre frère S. et L. à Conflans Sainte-Honorine. Id., 8 pp.6) D. F. Lettre à un catholique, au Palais de l’Institut à Paris. Id., 12 pp. Cette lettre fut écrite de la Colonie agricole commerciale et industrielle socialiste de St. Just.7) D. F. Lettre à la famille fusionienne. Id. 4 pp.8) D. F. A notre très cher frère Aléthospore, apôtre du règne de Dieu à Paris. Id., 8 pp.9) D. F. Lettre apostolique à notre frère S. à Paris. Id., 8 pp.10) D. F. A notre soeur S. à Paris (cette mention est autographe). Id, Depée, 8 pp.11) D. F. Consolations à notre très cher et bien aimé frère Ch. H. à Thoré. Id., Munzel, 12 pp.12) D. F. Consolations à notre soeur, madame Sh., comtesse de B... à l’occasion de la mort de son mari, à Paris. Id., 12 pp.13) D. F. Lettre apostolique à notre bien aimé frère D. N... (à Londres) Id., 16 pp. (correction autographe.)14) D. F. Lettre apostolique à notre frère D. N. apôtre du règne de Dieu. Id., 5 pp.15) D. F. Lettre apostolique à notre très cher et bien aimé frère D. N. Id., 38 pp. (correction autographe).16) D. F. Lettre apostolique à E. C. (à Argelès). Lyon, Chanoine, 32 pp.17) D. F. Troisième lettre apostolique à notre bien aimé frère E. C. à Argelès. Lyon, Chanoine, 47 pp.18) D. F. Lettre apostolique à M. X... à Vendome, Lyon, ibid, 31 pp.19) D. F. à un théologien catholique. Sceaux, Depée, 52 pp.20) D. F. au très illustre Emir Abd-El-Kader, pour la plus grande lumière de son Ame et son plus grand bonheur. Id., 20 pp.21) D. F. à l’auteur de la lettre contre le Socialisme, insérée dans le Journal l’Opinion publique, du 12 avril 1849. Id., 28 pp.22) D. F. à M. l’abbé B... Vicaire de la Madeleine. Sceaux, Depée, 78 pp., 1 f. (table des 22 lettres selon l’ordre où elles doivent être classées).23 Lettre apostolique à notre frère D... de Bordeaux, relative à certaines opinions des Ecoles communistes et socialistes. Id., 40 pp.24) Oraison plenière remplaçant l’oraison dominicale. 28 pp., Sl. - Entre les pp. 8 et 9 se trouve une planche hors-texte non chiffrée montrant le symbole saramental.25) Un placard in-folio replié et illustré. Loi des lois. Paris, Surcy, s. d.26) Une plaquette de format in-16 : l’Amour Divin-Esprit de Vérité (avec mention autographe Credo de la Religion fusionienne). 12 pp. Paris, Surcy, s. d.27) Table analytique. 30 pp. et 1 f. d’errata. Sceaux, Depée.Ce précieux volume a été constitué par Mouravit. En tête du livre sur une fiche autographe de ce dernier on lit : “Ce volume éminemment curieux est un des monuments les moins connus et les plus singuliers de l’inquiétude religieuse du XIXe siècle. Le “Maître” développe sa doctrine en diverses lettres, tantôt signées de son nom, ou de son seul prénom Louis, tantôt anonymes. La première est datée du 30 décembre 1845 (peu après la fondation de la religion nouvelle : 7 déc. 1845), la dernière du 15 fév. 1861. Publiées à part, à des époques très variables, non mises dans le commerce, vouées d’ailleurs à la destruction par leur destination et leur sujet même ces lettres apostoliques, sont pour ainsi dire impossibles à réunir. Elles sont ici au complet. Il s’y trouve joint en outre : la table imprimée des 22 premières lettres, la table analytique, la 23 ème lettre, l’errata, une grande planche pliée avec la curieuse figure du MAP irradiée, le rituel ou mieux l’Eucologe fusionien, très singulier avec une figure cabalistique, le Credo, petite brochure de propagande. Le présent recueil est, sans doute, unique. - Mouravit” - Erdan consacre une longue notice à Tourreil dans La France Mystique pp. 188-205 et raconte son entrevue avec le Maître.
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Paris, chez Madame Tourreil (Sceaux, Imprimerie Dépée et Munzel), 1860. In-8 de (4) pp. (titre, avis), 22 lettres à pagination séparée, (1) p. (table), 30 pp. (table analytique), 1 p. (errata), demi-basane prune, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Collection complète très rare, conforme à la table imprimée "des lettres apostoliques selon l’ordre où elles doivent être classées". Réunion de 22 lettres datées de 1845 à 1859, avec leur pagination propre, imprimées séparément à Sceaux (Imprimerie Dépée et Munzel) puis réunies en 1860 sous le titre général "Doctrine Fusionienne" à l'adresse "Paris, chez Madame Tourreil 65 route d'Orléans" précédées de l'avis suivant : « La publication de ces lettres ayant été commencée dans la Revue philosophique et religieuse, sans l'intention de les insérer dans ce recueil, il en est résulté un défaut de plan auquel nous avons tenté de remédier autant que possible, par deux tables mises à la fin du volume. La première de ces tables, indique le classement des lettres (…) la seconde est une table analytique (…) Comme ce volume n'a point de pagination suivie, il est nécessaire après avoir opéré le classement des lettres d'après la première table, de mettre au bas de chaque lettre un numéro d'ordre, sans lequel l'on aurait de la peine à trouver dans le texte les points auxquels renvoie la table analytique ». Chaque lettre porte ainsi dans notre exemplaire son "numéro d'ordre" à l'encre du temps (1 à 22). Relié à la suite : Oraison plénière remplaçant l'oraison dominicale. 28 pp., 1 planche hors texte ("Symbole sacramentel") Extrait du "Rituel de la religion fusionienne".« Socialiste utopique, mystique, Louis-Jean-Baptiste de Tourreil (1798-1863) fut le fondateur de la « religion fusionienne » ou « fusionisme », synthèse de la religion saint-simonienne et des idées religieuses de Charles Fourier et de Pierre Leroux. Ce fut une sorte de socialisme évangélique qui préconisait l’association des travailleurs. En fait, Tourreil n’eut presque aucune influence sur son époque et ne fut connu que d’un cénacle. Sa tentative « fusionienne » passa presque inaperçue. L’Almanach des Réformateurs pour 1850, rédigé par Goupy, donna cependant un aperçu du « fusionisme », en même temps qu’un mauvais portrait de Tourreil. Ce n’est qu’en 1879 qu’un disciple, Charles D., publia ses oeuvres et qu’on étudia sa doctrine et ses livres » (Maitron). Coins frottés, rares rousseurs.Barbier (I, 1106) mentionne le même corpus à l'adresse "Montrouge, 1859" ; a échappé à Caillet et Dorbon qui signalent d'autres ouvrages de l'auteur postérieurs à son décès (1863).
PARIS. CHEZ DENTU, MICHEL LEVY, MANSUT, MME SALVERT. 1848. BROCHURE IN-12 (11,5 X 17 X 0,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE (4) + 39 PAGES, RELIURE CARTONNEE D'EPOQUE, TITRE MANUSCRIT SUR ETIQUETTE PAPIER. OUVRAGE PROVENANT DE LA BIBLIOTHEQUE DE L'HISTORIEN LEON GALIBERT (1810-1888), «TRUFFE» D’UNE COUPURE DE JOURNAL D’EPOQUE, D’UNE NOTICE MANUSCRITE D’UNE PAGE, ET DE 2 LETTRES MANUSCRITES SIGNEES ADRESSEES A LEON GALIBERT PAR LOUIS DE TOURREIL (1799-1863), FONDATEUR EN 1842 A PARIS DE LA RELIGION FUSIONIENNE. CHACUNE DE 3 PAGES, L’UNE DATEE DU 20 JANVIER 1849 ET L’AUTRE DU 31 DECEMBRE 1847. RARE ENSEMBLE.
Paris, chez Madame Tourreil, 1860, in-8, broché ; recueil de 22 lettres datées de 1845 à 1859, de 4 à 78 pages,avec pagination particulière, imprimées séparément et réunies avec une table de leur ordre de classement (qui n’est pas chronologique), suivie d’une table analytique ; suivi d’un ensemble de 28 pages, non prévu, contenant les prières, rites religieux et symboles fusioniens.
Notre recueil n’est pas complet, il lui manque 6 lettres (8 à 11, 16 et 18) ; cependant les 16 lettres présentes (dont une adressée à l’Emir Abd-El-Kader) ainsi que le rituel ajouté en fin d’ouvrage, sont largement représentatifs de la doctrine de la Religion Universelle prônée par Louis Tourreil dès 1845. Cet ensemble, qui a échappé à Caillet et Dorbon, est de toute rareté. Les ouvrages de L. Tourreil signalés (Caillet - 10 781 et Dorbon - 4 899, 4 901) sont tous postérieurs à son décès, survenu le 9 avril 1863.Pour Pierre Larousse, "cette religion était basée sur l’égalité sociale appuyée elle-même sur le sentiment religieux". Grâce à son talent et à son éloquence persuasive, Louis Tourreil réussit à s’entourer d’un nombre conséquent de disciples. Ni la Révolution de 1848, ni le Second Empire ne réussirent à disperser cette " secte " puisque les ouvrages de Tourreil furent édités au moins jusqu’en 1902. Il semblerait qu’une Colonie agricole, commerciale et industrielle soit fondée à Saint-Just vers 1850, elle semble avoir été éphémère. Brochage muet avec manques, dos renforcé, quelques feuillets défraichis, petit manque de texte au dernier feuillet d’index.
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, , 1850. 3 pp. in-4.
Propriétaire de l'ancien château du Maréchal Brune à Saint-Just, Napias-Piquet établit en 1849 avec son frère Louis dit Minor, une colonie agricole et industrielle dont ils étaient les directeurs, en compagnie de Madaule et Guyard, tous deux fouriéristes. Elle comprenait 40 colons. Les manoeuvres d'un notaire aboutirent à l'expropriation et à la vente de la colonie vers la fin de 1850. Probablement déçu par l'échec de son association, Napias-Piquet se tournent vers les Fusioniens : « J'ai comme vous fait la cruelle expérience des associations fondées sur des bases fausses. Je sais qu'elles ne peuvent réussir ni marcher longtemps à travers l'antagonisme des intérêts et que la communion spirituelle seule peut donner des résultats satisfaisants et durables. Nous vous offrons un hymne fusionien. Veuillez l'accepter si vous le croyez conforme à la doctrine ». Maitron II, p. 235.