Aux Dépens D'un Amateur Bernard KLEIN Paris 1954 Grand in-4 carré ( 385 X 285 mm ), plein vélin ivoire, dos lisse janséniste titré en lettres d'or, premier plat orné d'une fenêtre laissant apparaitre à travers un rhodoid une gravure de KISLING, tête dorée, couverture illustrée en couleurs et dos conservés, étui bordé ( Reliure signée de Paul MANNE ). 25 cuivres originaux de Moïse KISLING, dont un sur la couverture, 12 hors-texte en couleurs et 12 in-texte en noir. Tirage limité à 280 exemplaires numérotés. Celui-ci, exemplaire hors-commerce sur Japon Impérial nacré, imprimé pour Monsieur Bernard KLEIN, enrichi * d'une suite sur Chine des 12 hors-texte, * d'une épreuve de la gravure de couverture, * d'une planche inédite sur Chine, * d'une suite de 3 planches inutilisées sur Hollande. MAGNIFIQUE ET LUXUEUX EXEMPLAIRE de l'éditeur Bernard KLEIN, enjolivé de surcroît d'une pointe sèche originale de Moïse KISLING représentant un portrait de jeune femme, tirée sur papier orangé, encastrée dans le premier plat.
Reference : 567043
Librairie Tiré à Part
M. Xavier Zimmer
64 boulevard de la Libération
13004 Marseille
France
04 91 42 63 17
Nos conditions de vente sont conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne et aux lois qui régissent le commerce en ligne. Tous les ouvrages présentés sont complets et en bon état, sauf indication contraire. Les prix indiqués sont nets, port et assurance à la charge du destinataire L'exécution des commandes téléphonées est garantie mais sans règle absolue, la disponibilité des livres n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Au delà de huit jours les livres réservés seront remis en vente. Les frais de port sont à la charge du destinataire. Les livres sont payables à la commande. Aucun livre ne sera expédié sans être réglé en totalité. Les retours sont admis sous 14 jours après notification préalable (Article L.221-13 du Code de la consommation).
Première partie du XVIIIème siècle. 2 volumes in-4 de [2]-614-[7] et [2]-435-[3] pages, calligraphie soignée, parfaitement lisible, plein veau marbré, dos à nerfs, caissons ornés de fleurons dorés, étiquettes de titre et tomaison en maroquin rouge et vert, tranches rouges.
«Au début du XVIIIe siècle, circule en Provence un manuscrit curieux produit par un personnage énigmatique. Joseph Scipion de Barcilon de Mauvans présente une vision de la noblesse qui met l’accent sur la supériorité de la vieille noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Sa position sur la question de la dérogeance est radicale: il s’agit d’un refus de juger la qualité nobiliaire en fonction de la fortune, un refus de l’exclusion de la noblesse pauvre qui repose sur une remise en question des évolutions de la société moderne. En quelque sorte, une réponse à son propre sentiment d’exclusion.» Valérie Pietri. Très important manuscrit du XVIIIe siècle tant par son étendue - de plus de mille pages, que sa complétude - 425 familles sont détaillées et 167 blasons gravés ont été collés (parfois dessinés). Rédigé à l'encre noire, il a été enrichi par de très abondantes notes dans les marges à l’encre rouge, réalisées en 1868 d’après «l’exemplaire de la bibliothèque de Marseille annoté par Faucon & coté Aa 15bis, in-4 2 vol. manuscrits». L’annotateur a signé de son monogramme à la fin du second volume et laissé son même monogramme au recto des pages de garde (non déchiffré). De toutes les copies manuscrites de ce texte passées en vente publique ces dernières années, cet exemplaire semble être le plus abouti, le plus soigneusement rédigé. Le premier volume s'ouvre sur le détail de l’ouvrage: «Cette critique contient l’épurement de la noblesse du pais de Provence; la différence des gentilshommes de sang, d’origine, de nom et d’armes, d’avec les noble de races, anoblis et de la noblesse de robe; la différence sur les diverses espèce de noblesse. Les notes sur les diverses familles éteintes dont d’autres ont pris le nom et les armes. Les observations sur les usurpateurs de la noblesse, que l’auteur du Nobiliaire a employés comme véritables gentilshommes. Les moyens pour éviter les usurpateurs et le mélange dans la noblesse et pour finir une fois pour toujours les recherches contre les véritables nobles. Le catalogue des gentilshommes de sang, de nom et d’armes et celuy des nobles de robe et celuy des familles éteintes, le tout par ordre alphabétique. Avec une table sommaire des matière contenues dans cet ouvrage. L’abrégé de l’histoire des juifs en Provence. Le catalogue des nouveaux chrétiens de race judaïque dans ce pais avec les observations pourquoy ils sont en si grande horreur. » «La conversion de nombreux juifs qui eut lieu, en Provence, au XVe siècle et surtout à la suite de l'ordonnance royale du 31 juillet 1501, décrétant leur expulsion, ainsi que l'imposition ou taxé que Louis XII leva sur les nouveaux chrétiens, en 1512, fait sans grande importance par lui-même, soulève un problème historique qui n'a pas trouvé jusqu'ici de solution satisfaisante. Cette imposition, si elle a eu lieu, implique forcément une liste des imposés, autrement dit, une espèce de catalogue de noms indiquant quelles étaient les familles juives converties à la religion chrétienne. C'est ce catalogue dont on a contesté l'existence, parce que les documents originaux relatifs à la taxe en question et qui devaient se trouver aux archives de la Cour des Comptes à Aix, ont disparu. Barcilon de Mauvans, dans la Critique du Nobiliaire de Robert de Briançon, est le seul qui ait reproduit cette liste retrouvée, dit-il, dans les archives de l'Ordre de Malte. Comme sa Critique détruisait beaucoup de légendes et donnait à l'amour propre de nombreux parvenus les plus cruels démentis, il s'est créé contre l'ouvrage un courant d'opinion qui l'a classé dans la catégorie des pamphlets sans valeur généalogique. Du même coup, la liste des néophytes a été déclarée apocryphe.» Du Roure. Ce texte à circulé sous le manteau durant la première partie du XVIIIème siècle, l’auteur y met l’accent sur la supériorité de la vielle noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Il refuse de juger la noblesse en fonction de la fortune. Le texte de Barcilon de Mauvans est précieux en ce qu’il lève un coin du voile qui recouvre les sentiments identitaires de cette vieille noblesse appauvrie et oubliée au fond des provinces. A consulter : Valérie Pietri, «Modernité et déclassement social. Barcilon de Mauvans, interprète de la dérogeance de noblesse», Cahiers de la Méditerranée, n°69, 2004 Baron Du Roure, « Les Néophytes en Provence et leur taxe par Louis XII en 1512» Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan, tome XXV, 1904-1905. [vol. premier] 55 blasons et 231 famillesp. 1 Critique du Nobiliaire de Provencep. 3 Remontrances faites au Roy sur les désordres qui sont survenus en la Cour du parlement de Provence a cause des grandes parentés et alliances des Neophites en l’année 1611. p. 20 Lettre des Juifs de Provence au Satrape et grand Rabin de Constantinople datée du 13... 1489. p. 21 Réponse du grand Satrape... p. 23 Extraits des archives de sa majesté aux pais de Provence et du registre Veritasp. 45 Imposition de six mille livres faite par Louis Douze Roy de France sur les nouveaux Chrestiens dits Neophites de Provence, avec cotisation par eux faite. p. 56 Rolle [sic] des familles qui sont venues habiter dans la ville d’Aix depuis la susd[ite| cotisation, qui ont été baptisées depuis l’année 1518 et suivantes, ainsi qu’il conste [?] des procès verbaux de leur baptèmes insérés dans les écritures. - Dalardy et Dougier de l’année 1620 anciens notaires de lad. ville. p. 59 Teneur de l'arrêt donné par la cour du parlement en faveur des dénommées cy-après. p. 62 Attestation des commissaires nommés pour prendre le Rolle [sic] des Neophites de Provence et le remettre fidèlement aux archives de l’ordre de St. Jean de Jérusalem de Malthe. p. 64 Copie de l’ordonnance rendue a Malthe contre les neophites ou nouveaux Chrestiens. p. 68 Suit la critique du Nobiliaire de Provence de Mr. Labé [sic] Robert. Préfacep. 148 [ici commence la liste des familles, classées par ordre alphabétique qui se termine p. 614. de la famille Agout à Guiran]4 ff. [non chiffrés contenant la Table des noms des familles contenues dans ce premier volume. [vol. second] 112 blasons et 194 famillesp. 1 à 414 [liste des familles, classées par ordre alphabétique de la famille Hondis à Volland]p. 415 Sobriquets des plus nobles familles de la province trouves dans les archives du Roy René l’an 1480. p. 417 Table des noms des familles contenues dans ce second volume. p. 423 Catalogue des familles nobles de sang et d’origine. p. 424 Catalogue des nobles de sang de nom et d’armes. p. 425 Catalogue des nobles de Race. p. 427 catalogue des nobles de Robe. p. 428 Catalogue des annoblis avec la datte des lettres patentes de leur anoblissementp. 429 Catalogue des familles éteintes. p. 431 à 435 [complément des notices des familles Riqueti de Mirabeau, Thomas, Thomassin et Valbelle, par l’annotateur du 19e, à l’encre rouge].
Par MEYNIER, Honorat Paris, chez la Veuve M. Guillemot, 1617. Avec Privilège du Roi.In-8 de (5) ff., 175 ff. (mal numérotés 165), (24) pp. Qq. piqûres. Veau brun granité, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 166 x 101 mm.
Édition originale de cet ouvrage du plus grand intérêt sur l’histoire des guerres en Provence au XVIe siècle. Brunet, III, 1692 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, IV, p. 513. Honorat Meynier est né vers 1570 à Pertuis, près d’Aix-en-Provence, et mort en 1638. Ingénieur, il prit le parti des armes, et se distingua dans les guerres de la Religion et de la Ligue. Vers 1608, il quitta le service, se retira en Provence, et composa plusieurs ouvrages, dont Les Principes et les Progrès de la guerre civile, Paris, 1617 : selon Papon, c’est une histoire abrégée et très partiale des guerres en Provence depuis la mort de François Ier jusqu’en 1592. (Nouvelle biographie générale, XXXV, 290-1). « Ce Livre commence à la mort de François Ier, en 1547, sous le Comte de Grignan, Gouverneur de Provence, & finit en 1592. Cet ouvrage historique est le meilleur & le plus connu de tous ceux que Meynier a composés. » Claude François Achard, Histoire des hommes illustres de la Provence, ancienne et moderne, p. 520. Le présent exemplaire comporte une note manuscrite ancienne sur la page de garde insistant sur sa rareté : « Ouvrage très rare et dont les savants regrettent la rareté parce qu’il est le plus complet que nous ayons sur la guerre civile de Provence pour cause de religion. » Bel exemplaire de cette intéressante histoire des guerres de religion en Provence, conservé dans sa reliure de l’époque.
Superbe exemplaire relié aux armes de Daniel-Charles Trudaine de Montigny, intendant des finances et directeur des ponts et chaussées. Paris, P.G. Le Mercier, 1752. Grand in-8 de (1) f.bl., (2) ff., 135 pp., (1) f.bl. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées or au centre des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 200 x 126 mm.
Edition originale du compte-rendu des délibérations de l’assemblée générale tenue par la compagnie du canal de Provence en avril 1752. « Volume tiré à petit nombre pour les propriétaires de la concession faite par le roi pour la dérivation des eaux de la Durance. Exemplaire aux armes de Trudaine conseiller d’Etat et directeur des ponts et chaussées. » Morgand et Fatout, 10881. Afin d’appuyer son projet de Canal de Provence, l’auteur, Jacques-André Floquet, architecte et ingénieur hydraulique né en Provence, a donné plusieurs ouvrages et devis sur le canal projeté en Provence, depuis 1742 jusqu’en 1752. Ce vaste projet ambitionnait d'alimenter Aix, Marseille et leurs environs, d'eaux déviées de la Durance. « Jean-André Floquet, ingénieur hydraulique, est connu pour avoir fait commencer un canal qui portait les eaux de la Durance dans le territoire de Cadenet, lieu de sa naissance, et surtout pour avoir fait mettre la main à une entreprise de ce genre dans le but de conduire ces mêmes eaux à Marseille, entreprise qui ne fut point continuée, Richelieu ayant refusé de fournir les fonds nécessaires qu’il avait promis ; c’est alors que Floquet s’étant plaint avec trop de vivacité du manque de foi du ministre, celui-ci le fit enfermer à la Bastille où le chagrin avança le jour de sa mort arrivée le 18 décembre 1771. Ainsi furent récompensées les vues utiles de cet ingénieur ; ainsi furent payés le zèle et l’activité qu’il avait déployés en faisant faire des nivellements, en dressant des plans et en formant une compagnie. Les travaux de ce canal d’arrosage, de flottaison et de navigation, qui devait fertiliser et enrichir la Provence, furent commencés en septembre 1752 et interrompus en 1754, Floquet ayant commencé de s’en occuper en 1733, et en ayant acquis le privilège qui jadis avait été accordé à la maison d’Oppède, en 1507, 1619, 1648 et 1677, par Louis XI, Louis XII et Louis XIV. Le point de départ était pris dans le territoire de Jouques, au rocher dit de Canterperdrix, qui avance dans le lit de la Durance, et à travers l’épaisseur duquel l’eau devait arriver dans le canal en question, descendre de là jusqu’au bassin de partage établi dans le territoire de Lambèse, et parcourir une longueur de 65000 toises, de la Durance aux environs de la Visto (près de Marseille) à 7000 toises de la mer, dans laquelle cette branche aurait eu son embouchure, tandis qu’une autre se serait déchargée dans le Rhône près de Tarascon, vis-à-vis de Beaucaire. » C.-F.-H. Barjavel, Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse, I, pp. 489-490. « Les autres intéressés composaient avec l’auteur de l’entreprise l’ancienne compagnie du canal. C’est avec les secours résultants du prix des associations, & avec ses propres fonds, que le sieur Floquet a, depuis 1733, jusqu’en 1749, fourni aux frais indispensables qui devaient précéder le commencement des travaux, comme ceux de recherches, de reconnoissements, de nivellements, de voyages, &c... A cette dernière époque, la compagnie trouva enfin qu’il était juste que les dépenses préliminaires se firent désormais en commun. Pour y parvenir, elle délibéra sur les mesures qu’elle devait prendre, & qu’elle prit en effet pour remplir cet objet. Il serait inutile d’en faire ici mention ; mais on ne peut se dispenser de faire connaître les moyens qu’elle employa pour se procurer les fonds nécessaires à la construction du canal : moyens qui, comme on le verra, occasionnèrent par la suite la cessation des travaux. Ce que l’on va dire à ce sujet, est d’après les registres de l’ancienne compagnie, & d’une délibération prise dans son assemblée-générale du 18. avril 1752. Cette délibération a été imprimée, ainsi qu’un mémoire sommaire, pour servir d’instruction aux intéressés au canal, mémoire dressé en exécution des délibérations de ladite assemblée-générale. » Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, V, p.885. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Daniel-Charles Trudaine de Montigny (1703-1769). Daniel-Charles Trudaine de Montigny, fils de Charles, prévôt des marchands de Paris, et de Renée-Madeleine de Rambouillet de la Sablière, né à Paris le 3 janvier 1703, devint successivement conseiller au Parlement de cette ville, maitre des requêtes, intendant d’Auvergne, conseiller d’Etat en 1734, intendant des finances en mars 1756 et directeur des ponts et chaussées ; il fut aussi reçu membre de l’Académie des sciences. Il mourut à Paris le 19 janvier 1769. Il avait épousé le 19 février 1727 Marie-Marguerite Chauvin. Olivier, pl. 114. Provenance : des bibliothèques du Comte de Béarn (ex-libris armorié) et André Langlois (avec ex-libris gravé). Le présent exemplaire a également figuré au Bulletin Morgand et Fatout, (n°10881 du Bulletin de Mars 1883).
Annales de Haute Provence - Bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute Provence
Reference : 70978
N° 298 - 2e semestre 1984 - 104ème année - in-8 broché - revue illustrée - hors-texte - 134 pages
assez bon état
Annales de Haute Provence - Bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute Provence
Reference : 70981
N° 305 - 1e semestre 1988 - 108ème année - in-8 broché - revue illustrée - hors-texte - 63 pages
assez bon état - couv. un peu noircie