‎IRAILH Auguste Simon‎
‎QUERELLES LITTERAIRES, ou MEMOIRES pour servir à l'histoire des révolutions de la République des Lettres, depuis HOMERE jusqu'à nos jours.‎

‎Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l'histoire des révolutions de la République des Lettres, depuis Homère jusqu'à nos jours.‎

‎A Paris, chez Durand, 1761 4 volumes in-12 (17 x 10,5 cm) de XVI-361-(5), (2)-441-(3), (2)-316-(2) et 326-(2) pages. Reliure de l'époque plein veau blond, dos à nerfs ornés de fleurettes dorées, pièces de titre et tomaison de maroquin rouge, tranches rouges, gardes et doublures de papier peigne. Reliure fraîche avec quelques légères usures (extrémité de la coiffe du premier volume arrachée, petit accident à l'extrémité de la coiffe du deuxième volume, petite éraflure au dernier caisson du troisième volume, petits fendillements de quelques mors, le tout sans aucune conséquence sur la solidité). Belle série en reliure décorative. Intérieurs très frais. Édition originale. Augustin Simon Irailh est né au Puy-en-Velay le 16 juin 1717 et il est mort à Saint-Vincent-du-Pendit en 1794. Il fut chanoine de Monistrol dans la Haute-Loire, puis curé de Saint Vincent dans le Lot. Il se s'est fait connaître pour ses Querelles littéraires, parues en 1761, et fut aussi l'auteur d'une Histoire de la réunion de la Bretagne à la France, parue en 1764. Les Querelles littéraires contiennent surtout des anecdotes, parfois savoureuses et souvent apocryphes, à propos des disputes en tout genre qui agitent le monde des lettrés. Irailh en distingue trois sortes : querelles entre auteurs, querelles sur les grands sujets et querelles entre institutions ou entre une institution et un auteur. Parmi ces grands sujets se trouve par exemple une défense du genre romanesque. C'est dans la troisième catégorie que l'on trouve la toute première mention de la célèbre anecdote du procès de Galilée où il déclare à propos de la Terre : « Eppur si muove » (« Et pourtant elle tourne »). Gustave Vapereau note qu'il s'agit d'un « ouvrage intéressant et bien écrit qu’on attribua à Raynal, puis à Voltaire. » Moins enthousiaste, le baron Grimm écrit : « Cela se lit avec assez de plaisir, écrit si l'on en peut prendre à ce qui dégrade les lettres et l'esprit humain d'une manière humiliante. C'est envisager la nature humaine du vilain côté, malheureusement aussi vrai et peut-être plus commun que le beau. » Bel exemplaire. ‎

‎Querelles littéraires ou mémoires pour servir à l'histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu'à nos jours.‎

‎Augustin Simon Irailh est né au Puy-en-Velay le 16 juin 1717 et il est mort à Saint-Vincent-du-Pendit en 1794. Il fut chanoine de Monistrol dans la Haute-Loire, puis curé de Saint Vincent dans le Lot. Il se s'est fait connaître pour ses Querelles littéraires, parues en 1761, et fut aussi l'auteur d'une Histoire de la réunion de la Bretagne à la France, parue en 1764. Les Querelles littéraires contiennent surtout des anecdotes, parfois savoureuses et souvent apocryphes, à propos des disputes en tout genre qui agitent le monde des lettrés Tome III; Aristotélisme - Harduinisme - Système du monde - Origine des idées - Découverte du calcul différentiel - Sciences & moeurs - Buffons ou querelles sur la musique - Peinture & sculpture - Université de Paris & les religieux mandians - Les Dominicains & les Cordeliers - Les Capucins - Les Carmes & les Jésuites - Messieurs de Port-Royal.. Exemplaire complet en lui-même, relié en un volume in8, 18x10, relié pleine basane époque, 316pp. Paris, chez Durand, 1761. Édition Originale. ref/145 ‎

‎Querelles littéraires ou mémoires pour servir à l'histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu'à nos jours. ‎

‎Paris, Durand, 1761. 4 volumes in-12, plein veau, dos lisse orné de fleurons et de filets dorés, titre doré, toutes tranches rouges, tome I: faux titre, titre, XVI, 361 pp, 2 ff non chiffrés (table); tome II: faux-titre, titre, 441 pp, 1 ff non chiffré (table); tome III: faux titre, titre, 316 pp, 1 ff non chiffré (table); tome IV: faux titre, titre, 326 pp, 1 ff non chiffré (table). Edition originale. Bandeaux et culs-de-lampe. Mouillure claire en marge au tome IV (page 200 jusqu'à la fin) sinon intérieur frais. Coins émoussés, traces de chocs sur les coupes, coiffes supérieures des tome III et IV et coiffe inférieure du tome II arasées, dorures légèrement passées. ‎

‎Ouvrage très estimé et encore recherché où l'on trouve rassemblé les luttes mémorables de tous les siècles, soit des écrivains entre eux, soit des corps savants, littéraires ou ecclésiastiques . Le vol des poésies d'Homère par le grammairien Thestoride, de Sophocle et Euripide, le Corneille et le Racine de la Grèce, ou bien encore Saint-Gelais qui falsifia la lecture au roi Henri II d'une pièce de Ronsard... Des Débats qu'il y eut sur les langues françoise et latine, de l'éloquence... et aussi de l'université de Paris contre les religieux mendians... ‎