Editions Esprit Paris 1994 In-8 ( 210 X 145 mm ) de 250 pages, broché sous couverture illustrée. Parfait état.
Reference : 20315
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Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).
1) Le 5 juin 1919. Lettre sur papier à en-tête de l’Hôtel Taft à New Haven - 7 pp. in-8. Lettre écrite des États-Unis où il s’était rendu pour faire des conférences. “Si l’Amérique n’avait fêté en moi que le peintre et le soldat, ce serait déjà beau, mais j’ai obtenu un résultat autrement important en intéressant l’élite aux principes que je suis venu exposer et défendre dans ce pays.” Il parle avec enthousiasme de l’accueil qui lui fut réservé à l’Université de Yale, du banquet offert par les artistes américains à New York. “Les hommes d’affaires de Wall Street eux-mêmes, pour lesquels les questions financières ont de l’importance étaient troublés, remués et leur fameux cercle demandait des cartes pour la dernière conférence que présidait M. Casenave, le successeur de Tardieu.” Il fut également très applaudi à l’université de Providence. À Pittsburgh, il fit une telle impression à l’Institut Carnegie qu’il fut décidé “qu’en souvenir du jour où j’ai pris la parole, chaque année, il y aurait la journée Lemordant (...) Les grandes universités, les centres d’art réclament ma présence. Chicago, San Francisco, Montréal et Québec voudraient me voir séjourner dans leurs villes.” Il parle aussi de ses problèmes de santé, des erreurs médicales dont il fut victime en France et de son espoir qu’un spécialiste américain trouverait un traitement approprié... “Mais ce n’est pas pour attendrir des âmes sensibles que je suis en Amérique et pas une fois je n’ai consenti à parler de mes souffrances personnelles.”Pendant la guerre de 14-18, Lemrodant avait été blessé plusieurs fois et fait prisonnier par les Allemands. Il a perdu la vue en octobre 1914 à Arras et ne la retrouva qu’après de nombreuses opérations en 1935.2) Saint-Guénolé 14 nov. 1907 ; 3 pp. in-8. Remerciement pour un article publié dans L’Art et les Artistes au sujet de ses toiles exposées au Salon d’Automne.3) 12 août (?) ; 2 pp. Il est à la campagne en Normandie de juin à octobre et regrette de ne pouvoir rencontrer la grande artiste don son correspondant lui a parlé.4) Sans date, du 31 bd. de Port-Royal Paris 13e. 2 pp. in-8 oblong. “(...) vous savez peut-être que je préside un Cercle dans le XIIIe arrondissement. Chaque année nous organisons une exposition de peinture, de sculpture et d’art décoratif. Cette fois-ci je voudrais y faire figurer quelques uns des plus beaux spécimens des éditions de luxe faites d’après l’œuvre littéraire de Gustave Geffroy. Il était l’un de nos présidents d’honneur...” G. Geffroy est mort en 1926.
TTM EDITIONS. 2011. In-8. Broché. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 154 pages augmentées de nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte - coins et coiffes frottés.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
COMISSION PARITAIRE 0411 C 83022 - SOMMAIRE : 200 OEUVRES A SAISIR A MOINS DE 10000€ - LA COTE DES 1000 ARTISTES - DES INTERIEURS DE PRESTIGE SANS SE RUINER - Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Bruxelles l'Internationale Situationniste 1958 31,5 x 28,2 cm Un feuillet recto verso
Tract signé par Abdelhafid Khatib, Hans Platschek, Walter Korun, Guy-Ernst Debord, Giuseppe Pinot-Gallizio et Asger Jorn au nom des sections Algérienne, Allemande, Belge, Française, Italienne et Scandinave de l'Internationale Situationniste à l'occasion de l'Assemblée générale de l'association internationale des critiques d'art réunie le 14 avril 1958 à l'Exposition Universelle de Bruxelles. Le groupe y accusent " ...les critiques d'art, imbéciles partiels, incohérents et divisés ... de n'avoir jamais su concevoir la totalité culturelle, et les conditions d'un mouvement expérimental qui la dépasse perpétuellement ". Le texte sera repris et commenté dans le premier numéro de l'Internationale situationniste qui paraitra deux mois plus tard. Très bon 0