Imprimerie M. Raynaud Brive 1903 Fort in-8 ( 250 X 165 mm ) de 528-17 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE. Bel exemplaire. Caillet, 561. Blavier, p. 265. Oberlé, 34.
Reference : 156910
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Brive. Imprimerie M. Raynaud. 1903. Grand et fort in-8° broché. 628 pages (+ 17 pages de lettres et articles rendant élogieusement compte du livre). E.O. La couverture s'est détachée du livre ; propre intérieurement.
" Curieux ouvrage de haute métaphysique. Les Visions de l'Auteur, et les connaissances des Lois Cosmiques qu'elles comportent, touchent à une véritable Révélation ", dit Caillet (qui nomme l'auteur Auvrard). Caillet, dont ce n'est pourtant pas le caractère dominant, plaisante-t-il ? En fait de " haute métaphysique ", il nous semble plutôt avoir affaire à un délirant de la grande espèce. Ecoutons-le nous présenter l'ouvrage qu'il a écrit sous dictée divine (ce qui n'empêche pas sa syntaxe même de refléter un certain dérangement) : " Mon Intuition consistant beaucoup à voir en Dieu le Cachet général des choses, cette intuition a un peu le vague, le flottant, si l'on peut dire ainsi, et parfois jusqu'à l'obscurité en retrait du Seigneur lui-même. Voilà ce qui explique, en partie du moins, l'insuffisance de mon savoir, et même mon oubli de beaucoup de Faits, historiques surtout ; et aussi une certaine ignorance de la Géologie, du moins, que je ne connais pas assez, vu aussi que le travail ou une longue application me sont presqu'impossibles. () Ce sont un peu des feuilles volantes et presque au hasard de l'inspiration : d'où vient souvent un certain décousu qui y règne, surtout en quelques unes, et encore plus dans les commencements des Articles, où le démon, surtout extérieur, m'entrave et arrête jusqu'à mon écriture qui est toute tremblée très souvent ; car il saisit un petit nerf du bras droit ou à la main même qui écrit, et il s'oppose au mouvement traducteur de la Pensée qui Dicte au petit secrétaire, lequel n'en peut mais, même souvent par de longues prières ".Auvard consacre plusieurs pages au chemin de fer et aux locomotives à vapeur, pour lesquelles il éprouve une intense fascination, qui le ramène à sa tendance à " voir en Dieu le Cachet général des choses " : " La vapeur du chemin de fer est un symbole extérieur de l'Amour de Dieu sur la terre. Et cela encore par l'excessive quintessence de la vapeur accrue par la dilatation qui en multiplie la force. Et cette vérité apparaît surtout sur les grandes lignes de chemin de fer ".De nombreux chapitres ont pour cadre le Limousin et la Dordogne, et le Plateau du Centre " qui renferme les Esprits de la Divinité sur terre ". " De plus, la beauté des Châteaux d'eau situés sur le parcours de la grande ligne de chemin de fer de Paris à Toulouse, passant par Périgueux et Brive, conserve le grand cachet de la Sologne et le propage en tant que beauté déterminative de l'espace aérien ; et c'est le prototype immatériel mais visible selon son indice idéal de Dieu en France ". Caillet, 561. Blavier, p. 265. Oberlé, 34.