Pierre Seghers Editeur, illustrations d'André Warnod, 1945, édition originale (exemplaire non numéroté, indiqué "Luxe" sur le second plat), couverture insolée, bon état pour le reste.
Reference : 91498
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Editions Franciscaines. Mai 1987. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 80 pages.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Sommaire Promenade en jardin d'amitié par Godefroy Guillerm, Entre méfiance et permission par Henri Jacques Stiker, Jésus et l'amitié par Gérard Guitton, La tradition de l'amitié par Marie Odile Metral, L'amitié un itinéraire : François d'Assise et Bernard de Quintavalle par Fidèle Lenaerts Classification Dewey : 200-RELIGION
L’exemplaire personnel d’une autre grande femme de lettres du siècle des Lumières, Mademoiselle de Lespinasse, dont le salon fut le «laboratoire de l’Encyclopédie». Londres [Paris], 1764.In-8 de viii pp. y compris 1 frontispice gravé, 221 pp., (1) p. d’errata, 1 figure hors texte et 1 f. n. ch. d’explication de l’estampe à la page 117. Relié en plein veau marbré, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 200 x 128 mm.
Édition originale de cet «ouvrage de morale d’une personne de beaucoup d’esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu’elle pense.» (F. X. Feller, Dictionnaire historique, p. 17.) Barbier, III, 803; Cohen, p.86; Cioranescu, III, 61728; Barbier, Examen critique et complément des dictionnaires historiques, I, p. 39-40. «Dans son ‘Traité des Passions’, Madame Thiroux d’Arconville décrit les plaisirs des bourgeois. Le bourgeois est le seul élément fixe dans un monde en perpétuel changement. Dans sa vie sentimentale, le bourgeois ignore la passion et toute conduite irrationnelle. Il est préservé des déchirements des passions.Madame d’Arconville ne peut concevoir que le peuple ait des sentiments.» (Mauzi, L’idée du bonheur dans la littérature et la pensée françaises au XVIIIe siècle.) «Madame Thiroux d'Arconville (1720-1805) avait développé une grande érudition, aussi bien scientifique (chimie, médecine, botanique…) qu'historique et littéraire ; elle connut Voltaire, réunissait dans ses salons Turgot, Malesherbes, Lavoisier, Jussieu… et publia anonymement un grand nombre d'ouvrages.» (Michaud) « Une des femmes les plus instruites et les plus modestes du XVIIIe siècle. Un tact fin et délicat, de l’esprit sans affectation, de l’instruction sans pédanterie, une foule de mots heureux, d’expressions qui faisaient image, un à propos rare dans les citations la faisaient rechercher beaucoup plus qu’elle ne le désirait. Ses productions obtinrent, de son vivant, beaucoup de lecteurs, par leur seul mérite. ‘Des passions’ est un ouvrage de morale d’une personne de beaucoup d’esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu’elle pense.» (Barbier). L’illustration se compose d’un fleuron et d’un cul-de-lampe par Tarsis gravés par Tardieu et de deux gravures à pleine page non signées. Bel exemplaire conservé dans sa reliure en veau marbré de l’époque. L’exemplaire personnel de Mademoiselle de Lespinasse, avec son ex libris manuscrit sur le titre. Jeanne-Julie-Eléonore de Lespinasse (1732-1776), fille illégitime du comte Gaspard de Vichy et de la comtesse d’Albon, est engagée comme lectrice dans le salon parisien de sa tante, Marie du Deffand. Dès 1747, ce célèbre salon est fréquenté par D’Alembert, Fontenelle, Montesquieu, Marmontel, Marivaux… La vivacité d’esprit et la finesse de Julie ne tardent pas à séduire les hôtes de sa tante. La célébrité de Julie de Lespinasse tient à ce qu’elle ouvrit son propre salon en 1764, qui sera fréquenté par Condillac, Marmontel, Condorcet et Turgot... À dire vrai, elle n'eut son propre salon qu'après avoir rompu avec la marquise du Deffand et entraîné avec elle la plupart des hôtes de son ancienne patronne. La brouille entre les deux femmes fut retentissante. On a dit de son salon qu’il fut le « laboratoire de l’Encyclopédie », dont elle fut l’égérie. Nombreux furent ceux qui subirent le charme de cette jeune femme au caractère ardent et passionné, mais c’est avec d’Alembert qu’elle se lia d’une profonde amitié. Précieux exemplaire particulièrement émouvant, associant deux des femmes de lettres françaises ayant marqué le siècle des Lumières, l’auteur, Madame Thiroux d’Arconville, et le premier possesseur du volume, l’épistolière et confidente des Encyclopédistes, Mademoiselle de Lespinasse.
Turnhout, Brepols, 2007 Paperback, 485p., 160 x 240 mm. ISBN 9782503524672.
Sans conteste, l'amitie innerve le monde medieval. Le vocable sature les textes tant pratiques que theoriques. Il concerne toute la societe, l'elite, les milieux princiers et la noblesse autant que les humbles et le monde ordinaire. Au regard de l'insistance des sources medievales a dire l'amitie dans sa factualite et sa realite, il s'avere necessaire de s'interroger sur la pensee de l'amitie au Moyen Age. A-t-on pense l'amitie au Moyen Age? Plus exactement pose: quels sont les cadres intellectuels, institutionnels et structurels qui poussent les hommes des xiiie-xve siecles a penser l'amitie; quelles sont les conditions historiques et les evenements culturels qui faconnent les contours d'une telle conceptualisation? Languages: French.
<p><meta charset="utf-8"><span>La vertu constitue le seul bien supérieur à l'amitié, écrit Cicéron. Ce n'est donc que par cette même vertu que l'amitié s'épanouira pleinement. Dans ce dialogue philosophique, il donne la parole à Laelius pour clarifier ses vues.</span><br><br><span>À l'instar des bons vins, les belles amitiés se bonifient avec l'âge. Il convient donc de ne pas se fourvoyer dans des relations animées par la vaine recherche de satisfactions passagères. L'amitié requiert au contraire fermeté et solidité, vertus stoïciennes par excellence. Dans son éloge, Cicéron se fait le contempteur des hypocrites et l'apologiste des hommes probes, seuls dignes de recevoir le précieux sésame de l'amitié. Mais il offre également un texte à portée politique, écrit en -44 av. J-C, peu de temps après la mort de César...</span></p> Paris, 2024 Allia 144 p., broché. 10,2 x 17
Neuf
Angers 25 Septembre 1929, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un feuillet double.
Lettre autographe datée et signée de Renée Guilloux à propos de l'amitié qui transcende et sublime les rapports humains, 80 lignes écrites à l'encre noire sur quatre pages. Pliures inhérentes à l'envoi, petites déchirures en pied sans aucune atteinte au texte. Pour Renée Guilloux, l'amitié qu'elle éprouve pour son correspondant domine l'éloignement et le mutisme : "... est-ce que les mots ont su dire la joie des coeurs..." et les désaccords momentanés : "Mais tous ces mois, toutes ces années nous pesaient douloureusement. J'avais l'impression que vous vous étiez mis d'un seul coup à parler très vite avec beaucoup d'agitation dans une langue qui m'était étrangère... mais je savais que ce n'était qu'un moment et qu'après nous reprendrions notre conversation rentable." Malgré les vicissitudes de la vie, Louis Guilloux et sa femme se sont toujours montrés confiants dans la fraternité qui les unit par dessus tout : "J'attendais votre retour dans la certitude, dans la paix et bienqu'il n'y ait pas de paroles écrites entre nous, votre amitié m'apportait toujours sa même force et sa même joie..." et dans la sérénité acquise après tant d'épreuves traversées : "Vous nous avez trouvés transformés dites-vous, grandis... cette paix c'est notre conquête la plus belle... après les inquiétudes et les souffrances..." Renée Guilloux loue cette paix irradiante qu'elle partage avec son ami : "Cette paix qui est en nous, elle est aussi vôtre, cher ami, et vous avez grandi comme nous... je pense au rêve de Don Quichotte, aux paroles qu'il echange avec Dulcinée. Elles sont pleines de cette lumière." Enfin, elle est rassurée par la santé de son mari qui s'améliore et qui lui permet de se remettre à son travail d'écriture. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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