1900 Edition de la Maison d'Art, 1900, 177 p., broché, manque de papier sur le haut et le bas du dos, mors du premier plat en partie fendu, premier plat piqué, intérieur propre.
Reference : 88997
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LYON CHEZ THEODORE PITRAT 1820 Un volume in-8 de 202 pages , dans une reliure d'époque demi basane marron , dos plat orné avec titrage orné , tranches marbrées , bien complet du portrait gravé en frontispice , le dos est frotté avec un manque de basane au milieu du premier plat , autrement bon exemplaire . Bon Couverture rigide
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Paris, Imprimerie de Valleyre, 1773. In-4 de 42 pp. Cordier, 332. Supplément au Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Ecuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi & Lieutenant-Général des Chasses au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre, Grande Vénerie & Fauconnerie de France, accusé en corruption de Juge & calomnie. De l'Imprimerie de Quillau, 1773. In-4 de 64 pp. Cordier, 334. Addition au Supplément au Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Écuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi & Lieutenant-Général des Chasses au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre, Grande Vénerie & Fauconnerie de France, accusé : servant de Réponse à Madame Goezman accusée, au Sieur Bertrand Dairolles, accusé, aux Sieurs Marin, Gazetier de France, & Darnaud Baculard, Conseiller d'Ambassade, assignés comme témoins. Paris, de l'Imprimerie de Ph. D. Pierres, 1774. In-4 de 78 pp. Cordier, 336. Requête d'Atténuation pour le Sr Caron de Beaumarchais. A Paris, de l'imprimerie de Knapen, 1773. In-4 de (2)-28 pp. Cordier, 337. Quatrième Mémoire à consulter, pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Écuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi, Lieutenant-Général des Chasses, &c. Accusé de corruption de Juge. Contre M. Goezman, Juge accusé de subornation & de faux ; Madame Goezman, & le Sieur Bertrand, accusés ; les Sieurs Marin, Gazetier ; Darnaud-Baculard, Conseiller d'Ambassade ; & Consorts. Et réponse ingénue à leurs Mémoires, Gazettes, Lettres courantes, Cartels, Injures, & mille & une Diffamations. De l'Imprimerie de J.G. Clousier, 10 Février 1774. In-4 de 108-(1) pp. 5 pièces reliées en un vol. in-4, basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale des cinq mémoires de Beaumarchais dans l'affaire Goëzman. Le 17 Juillet 1770, le financier Pâris-Duverney meurt et les dispositions qu'il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par le comte de La Blache, son légataire universel. Un procès s'ensuit et les biens de Beaumarchais sont finalement saisis lorsqu'en 1773 il publie à propos des agissements du rapporteur à son procès, le juge Goëzman, quatre mémoires dont l'esprit et la dialectique ont un retentissement considérable et font condamner le juge, le 26 février 1774.« Ces mémoires singuliers sont encore le plus beau titre littéraire de leur auteur ; ils l'environnèrent d'une réputation bruyante qui alarma Voltaire lui-même, jaloux de toute espèce de gloire et lui concilièrent je ne sais quelle faveur publique, dont il tira plus de force que de considération, mais qui n'en préparèrent pa moins le succès de tous ses ouvrages » (Michaud). Rousseurs éparses, coiffe de tête usée, mors frottés et fendus en tête, épidermures.
Sans lieu [Paris], 1774, in-12, 499 pp, cinq parties en un volume relié demi-veau havane époque, dos lisse orné de filets dorés, tranches jaunes. Manque la page de titre, sinon bon exemplaire sans rousseurs
Réédition en un volume au format in-12 des cinq mémoires de Beaumarchais dans l'affaire Goëzman. Le 17 juillet 1770, le financier Pâris-Duverney meurt et les dispositions qu'il a prises dans son testament en faveur de Beaumarchais sont contestées par le comte de La Blache, son légataire universel. Un procés s'ensuit et les biens de Beaumarchais sont finalement saisis lorsqu'en 1773 il publie à propos des agissements du rapporteur à son procès, le juge Goëzman, quatre mémoires dont l'esprit et la dialectique ont un retentissement considérable et font condamner le juge, le 26 février 1774. Ces mémoires singuliers sont encore le plus beau titre littéraire de leur auteur ; ils l'environnèrent d'une réputation bruyante qui alarma Voltaire lui-meme, jaloux de toute espèce de gloire et lui concilièrent je ne sais quelle faveur publique, dont il tira plus de force que de considération, mais qui n'en préparèrent pas moins le succés de tous ses ouvrages. (Michaud).
P., Librairie Payot & Cie, 1915, in-8°, 334 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état
Par Richard Grelling (1853-1929), avocat, journaliste, écrivain et militant pacifiste allemand. Candidat du Parti progressiste en 1887, Grelling est le cofondateur en 1892 de la Deutsche Friedensgesellschaft (Société allemande de la paix). Exilé en Suisse pendant la Première Guerre mondiale, il critique vivement l'Allemagne qu'il rend responsable de la guerre dans son ouvrage paru à Lausanne en 1915, “J'accuse !”. — "Ce livre, d'un intérêt extraordinaire, paru d'abord en langue allemande, a eu un très grand retentissement. C'est l'ouvrage le plus important que la guerre ait inspiré. Sa publication a été un événement d'une portée mondiale. C'est le cri d'angoisse d'un patriote allemand clairvoyant qui aurait voulu arrêter la nation germanique sur les bords de l'abîme. Sur les menées de l'impérialisme allemand, la responsabilité des dirigeants, la préméditation cynique du plan d'agression austro-allemand, la démonstration est péremptoire et définitive." (L'Editeur) — "J'accuse, qui a fait du bruit, est un document intéressant de toute façon, mais d'un intérêt capital s'il est bien d'un Allemand. On en peut tout d'abord douter : l'anonymat, le titre à effet, une sévérité extrême, presque excessive, pour l'Allemagne, une véhémence passionnée contre elle, par contraste une sympathie presque ostentatoire pour l'Angleterre, de nombreuses pages parsemées de taches blanches qui sont, dit-on, précaution d'une censure volontaire, quoique l'ouvrage paraisse en pays neutre... Mais, en fin de compte, le doute s'efface. Tout le livre respire un patriotisme ardent, sincère, de bon aloi, qui s'indigne, s'angoisse de voir l'Allemagne courir à l'abîme. Le style est bien allemand ; l'auteur anonyme enfin a un répondant : M. Suter, qui a reçu le dépôt du manuscrit et assumé la responsabilité de le publier, atteste, avec l'autorité d'une loyauté notoire, que “J'accuse” est bien le livre d'un patriote allemand..." (Louis Eisenmann, Revue Historique, 1915)
[Chez Ruault, Lambert, Quillau, Couturier, Pierres] - BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin CARON DE
Reference : 58728
(1773)
1 vol. fort in-4 reliure de l'époque plein veau marbré, dos à 5 nerfs dorés, Chez Ruault, Paris, 1774, portrait en frontispice, 40-78-64-28-108 pp., 2 ff., 64 pp., 1 f., viij-84 pp., 1 f., 24-96-27-99-4-4-54 pp., 1 f. blanc, 20 pp., 1 f., 28-38-7-7-36-24-4-24-7 pp., 1 f., 41-23-24-6-15-8 pp. Détail : Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Imprimerie de Ph. D. Pierres, Paris, 1774, 40 pp. (Cordier, 333) ; Addition au Supplément du Mémoire à Consulter, Imprimerie de Ph. D. Pierres, Paris, 1774, 78 pp. (Cordier, 336) ; Supplément au Mémoire à Consulter, De l'Imprimerie de Quillau, Paris, 1773, 64 pp. (Cordier, 334) ; Requête d'Atténuation pour le Sr. Caron de Beaumarchais, De l'Imprimerie de Knappen, Paris, 1773, 28 pp. (Cordier, 337) ; Quatrième Mémoire à Consulter, De l'Imprimerie de J. G. Clousier, 10 Février 1774, 108 pp. (Cordier, 338) suivi d'1 feuillet : "Note" ("A l'instant où ce Mémoire alloit paroitre, un ordre exprès du Gouvernement a défendu aux Comédiens François de représenter une Pièce nouvelle de moi, intitulée : Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile [ ... ]") ; Suite de la Justification du Sieur de Beaumarchais, De l'Imprimerie de Quillau, 1776, 1 f. 64 pp. (Cordier, 339) ; Mémoire pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais : Avertissement servant de réponse au troisième Précis du Comte De La Blache. Mémoire à Consulter et Consultation, De l'Imprimerie de J.G. Clousier, 16 janvier 1775, 1 f., viij-84 pp., 1 f. (Cordier, 327) ; Plainte contre la Demoiselle Julie Caron de Beaumarchais, Chez P.G. Simon, Paris, 1774, 24 pp. (pas dans Cordier qui signale seulement, au numéro 355, l'édition Lambert de 7 pp.) ; Réponse ingénue de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais à la Consultation Injurieuse que le Comte Joseph-Alexandre Falcoz de La Blache a répandue dans Aix, [ Suivi de : ] Consultation ("Vu un Sommaire raisonné des dix-septs dossiers de papiers qui composent le sac du Sieur de Beaumarchais..." délibéré à Aix le 17 juin 1778, signé Roman Tributiis, Pazery, Mathieu, Monsieur de Saint-Marc Rapporteur, s.l.n.d., 96-27 pp. (mal chiffré 17) ( Cordier, 329) ; Le Tartare à la Légion ("Brûler n'est pas répondre") [ suivi de ] Réponse du Sieur de Beaumarchais, au second article de l'exorde du mémoire du Comte de la Blache, qui dit ainsi :", [ suivi de ] Observations pour le Sieur Caron de Beaumarchais sur la Consultation communiquée le 15 du courant", s.l.n.d., 99 pp. (mal chiffré 69) (Cordier, 330) ; 4 pp. (Errata du premier Mémoire intitulé "Réponse ingénue", Errata de la Consultation, Errata du Second Mémoire intitulé "Le Tartare", Errata des Observations) ; Lettre de M. de Beaumarchais aux Gazetiers & Journalistes, Paris, ce 10 septembre 1778, s.n., 4 pp. ; Mémoire pour Madame de Goezmann, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 54 pp. (Cordier, 343) ; 1 f. blanc, Pièces du Mémoire de Madame de Goezmann n° I, dispositif de l'Arrêt du Parlement du 6 avril 1773, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 20 pp. ; Requête au Roi, pour le Sieur de Goezmann, Conseiller au Parlement de Paris, De l'Imprimerie de Grangé, s.d. [ 1774 ], 1 f., 28 pp. (Cordier, 357) ; Observations pour Monsieur de Goezmann, Conseiller de Grand'Chambre [par Eynard ], De l'Imprimerie de M. Lambert, 1773, 38 pp. (Cordier, 342) ; Plainte contre le Sieur Caron de Beaumarchais, [par Eynard ], De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1774, 7 pp. (Cordier, 354) ; Note remise par Monsieur de Goezmann, Conseiller de Grand'Chambre, à MM. ses Confrères [par Me Eynard ], De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 7 pp. (Cordier, 341) ; Mémoire à Consulter pour le Sieur Marin, en réponse à ce qui le concerne dans un Mémoire, pour le sieur Caron de Beaumarchais [par Me Delaboureys ], De l'Imprimerie de D. C. Couturier, s.d. [ délibéré à Paris de 30 novembre 1773 ], 36 pp. (Cordier, 352) ; Mémoire pour le Sieur Marin, en réponse à ce qui le concerne dans un troisième Libelle du sieur Caron de Beaumarchais [ Suivi de : ] Plainte contre le sieur Caron de Beaumarchais [ par Me Picard ], De l'Imprimerie de D. C. Couturier, s.d., 24 pp. (Cordier, 353) ; A Nosseigneurs du Parlement, les Chambres assemblées, supplie humblement Louis-François-Claude Marin [par Me Picard ], De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 4 pp. (Cordier, 350) ; Arrest de la Cour du Parlement, Extrait des Registres du Parlement, Du 26 février 1774, Chez P. G. Simon, Paris, 1774, 24 pp. (Cordier, 356) ; Mémoire à Consulter et Consultation, pour le Sieur Marin, Contre le Sieur Caron de Beaumarchais, De l'Imprimerie de D. C. Couturier, s.d. [ délibéré le 7 octobre 1773 ], 7 pp. (Cordier, 351) ; Mémoire à Consulter et Consultation pour Antoine-Bertrand d'Airoles, Accusé, De l'Imprimerie de L. Cellot, 1773, 1 f., 41 pp. (Cordier, 345) ; Addition au Mémoire à Consulter pour Antoine-Bertrand d'Airolles, Accusé, contre le Sieur Caron de Beaumarchais, Accusé, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1774, 23 pp. (Cordier, 349) ; Supplément au Mémoire du Sr Bertrand d'Airolles, De l'Imprimerie de M. Lambert, 1773, 24 pp. (Cordier, 346) ; Observations pour Antoine Bertrand d'Airolles, sur la Réponse du Sieur Gardane, Médecin, &c, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1774, 6 pp. (Cordier, 348) ; Mémoire à Consulter pour François-Thomas-Marie d'Arnaud, Conseiller d'Ambassade de la Cour de Saxe... contre Pierre-Augustin Caron, De l'Imprimerie de Michel Lambert, 1773, 15 pp. (Cordier, 344) ; Réponse pour le Sieur J.J. Gardane, Docteur-Régent de la Faculté de Médecine [ ... ] Aux libelles imprimés & publiés par les Sieurs Marin & Bertrand d'Airolles, De l'Imprimerie de la Veuve Ballard, 1774, 8 pp. (Cordier, 347)
Remarquable exemplaire, bien complet du portrait, et réunissant 30 mémoires et factums, à savoir les 6 principaux mémoires de l'affaire Goëzmann et 24 autres mémoires et factums, dont 3 relatifs à l'affaire de la succession Paris du Verney (Comte de la Blache). 5 de ces mémoires factums ne sont pas référencées par Henri Cordier dans sa belle "Bibliographie des Oeuvres de Beaumarchais", à savoir La "Note" évoquant l'interdiction du Barbier de Séville, notre version de la Plainte contre la Demoiselle Julie Caron, les 4 pages d'errata aux 4 mémoires commencés par la "Réponse Ingénue", la "Lettre de M. de Beaumarchais aux Gazetiers & Journalistes" et les "Pièces du Mémoire de Madame de Goezmann". Par ces célèbres factums qui l'opposent à un pouvoir judiciaire absolu présenté comme corrompu et injuste, Beaumarchais acquiert une célébrité qui dépasse les frontières du Royaume de France. Bon état (mq. en coiffe sup, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris gravé de M. de Cuzieu, Capitaine de Cavalerie) pour ce remarquable recueil extrêmement complet, qui est à la fois un chef-d'oeuvre de la littérature et un très important témoignage historique. Cordier, 327, 329, 330, 333, 334, 336, 337, 338, 339, 341, 342, 343, 344, 345, 346, 347, 348,349, 350, 351, 352, 353, 354, 356, 357, 360 ; Tchemerzine, II, 31