Kundig, Editeur, Genève, 1916, 1 chemise à rabats contenant 12 lithographies dont 1 sanguine de Maurice Barraud. Chemise abimée, une bordure de la sanguine fendillée, bordures des planches légèrement brunies avec quelques rares plis.
Reference : 84234
Maurice Barraud né le 20 février 1889 à Genève et mort le 11 novembre 1954 dans la même ville, est un artiste peintre suisse. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Librairie Diogène
Mme Claire Dulac
29 rue saint jean
69005 Lyon
France
33 04 78 42 29 41
Les ouvrages sont payables à la commande. Nous acceptons les règlements par chèque, virement, ou carte bancaire. Les paiements doivent être effectués en euros. En raison des frais bancaires, les paiements en devises étrangères seront majorés d'une somme de 25 euros. Les frais de port et d'assurance sont à la charge de l'acheteur. En cas d'envoi simple, sans suivi ni assurance, c'est l'acheteur qui est responsable. Une estimation des frais de port peut être faite sur simple demande, pour un ouvrage et une destination donnés. ATTENTION : les livres proposés sur le site ne sont pas directement accessibles à la Librairie. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez les consulter au magasin.
P., Pedone, 1899, in 12 broché, 309 pages ; couverture fanée avec rousseurs.
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
SOCIETE FRANCAISE DE PSYCHOPATHOLOGIE DE L'EXPRESSION ET D'ART THERAPIE. 2020. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 78 + 66 PAGES illustrées en couleur - Double sens de lecture. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : De quoi le silence est il le nom, contrepoints et modulations phenomenologiques du silence, composer le silence ou etre la parole de l'inexprimable, pascal quignard : la quete silencieuse des matins sans retour, silence d'ame parole et gloire, die stille : le cas de junon ludovisi, musique silence imaginaire, the silent movies and charlie chaplin: charlot et la beaute du muet, l'inquietante etrangete du silence dans la peinture d'hammershoi, deambulation au sein du silence dans l'oeuvre de Lee Ufan / Zao Wou ki / Pierre Soulages et fabienne Verdier, ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Bibliothèque nationale du Québec. 2000. In-4. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 108 pages. Texte sur 1 à 2 colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Le silence sourd par Michel Poizat- La voix chantée du silence par Simon Harel- Du silence dans les structures sur quelques écritures dramatiques contemporaines par Patrice Pavis- Deux bouchées de silence, une lecture de Paul Celan par Alexis Nouss- Le sens (l') issu(e) du silence par Lucie Roy-etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Fraternité Charles de Foucauld. 2e-3e trimestre 1955. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 167 pages.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Classification Dewey : 200-RELIGION
Édition originale. Exemplaire bien complet de la profession de foi des Éditions de Minuit. Paris, Éditions de Minuit, (20 février) 1942. 1 vol. (110 x 165 mm) de 90 p., 1, [1] et 1 f. Broché, sous chemise et étui. Édition originale. Exemplaire bien complet de la profession de foi des Éditions de Minuit, véritable manifeste pour la liberté d'expression des écrivains, sur feuillet volant.
Jean Bruller s’engage dans la Résistance aux côtés de Pierre de Lescure : ils sont chargés de réaliser, pour l’Intelligence Service, un réseau de renseignements et de filières d’évasion d’agents et d’aviateurs anglais. Le réseau découvert, ils écrivent ensuite des articles pour une revue communiste clandestine, La pensée libre, qui souhaite s’ouvrir à des rédacteurs de toutes tendances. Lescure a rédigé lui-même une nouvelle et pousse Bruller à en écrire une à son tour, lui qui s’est réfugié dans le silence de son village de Villiers-sur-Morin. Un silence trop pesant pour l’illustrateur, qui se change, en quelques semaines, en écrivain et rédige Le Silence de la mer. La rédaction est terminée à la fin de l’été 1941 et Vercors en fait la première lecture à son ami Lescure : « pendant plus d’une heure il resta impassible… Enfin il releva la tête, posa sur moi un regard brouillé, humide, et prononça : ‘De longtemps je n’avais plus ressenti une pareille émotion’ ». Reste à le publier. Sous pseudonyme évidemment, déjà trouvé : « Jean Bruller se trouvait à l’Armée des Alpes, du côté de Romans-sur-Isère, lorsque l’armistice de juin 1940 fut annoncée. Son regard se posa sur les monts du Vercors dans lequel il vit, avec la prescience du poète, une citadelle de Liberté. De sorte que le nom de ‘Vercors’ se présenta à son esprit quand il eut à signer d’un pseudonyme significatif le premier des écrits français que la résistance ait inspiré » (Jacques Dalloz). On cherche un typographe assez fou pour tenter l’aventure. Par l’intermédiaire de l’imprimeur Ernest Aulard, Bruller trouve à Paris un petit atelier boulevard de l’Hôpital, celui de Georges Oudeville, spécialisé dans les faire-part et les cartes de visite. Bruller envisage un livre de petit format, d’une centaine de pages, à la finition soignée. Aulard fournit papier et caractères. La machine, une minerve, ne permettant de tirer que huit pages à la fois, le travail d’impression prend près de trois mois et, chaque semaine, Bruller apporte huit pages du manuscrit, détruites au fur et à mesure de l’avancement de la composition, et repart avec les pages imprimées, qui sont déposées boulevard Raspail, dans des bureaux où travaille une amie de Lescure, puis, après une perquisition allemande, dans un café, boulevard de la Gare. Fin janvier 1942, le travail de presse est achevé. Yvonne Paraf, une amie de Bruller, se charge du brochage et Vercors lui-même collera les couvertures. Le résultat est un livre de qualité, à la typographie parfaite. Bruller a fait, comme il le dit lui-même, de « la belle ouvrage ». En février 1942, 350 exemplaires sont constitués : 100 pour la zone Nord, rapidement diffusés sous le manteau, et 250 pour la zone Sud : 200 exemplaires seront saisis par les Allemands alors qu’ils transitaient vers Lyon. Personne ne soupçonnera jusqu’en 1945 qu’il est l’auteur de son livre (ni Aulaurd ni Oudeville ni même sa propre épouse ne sont au courant) et les rares initiés, une petite dizaine, garderont le secret. En raison de cette diffusion réduite – seuls 150 exemplaires purent être distribués –, le coup d’éclat demeure sans lendemain dans un premier temps. Mais, très vite, au gré des multiples rééditions clandestines qui vont suivre, d’abord à Londres, puis en Suisse, en Afrique du Nord, aux États-Unis, au Liban et jusqu’au Sénégal, Le Silence de la mer devient vite le texte emblématique de la Résistance, au même titre que son pendant poétique, « Liberté » d’Éluard, qui aura entretemps pris les rênes des Éditions de minuit. Très bel exemplaire, en parfaite condition.