‎GIDE, André - BOULLAIRE, Jacques.‎
‎La Symphonie Pastorale.‎

‎ Les Centraux Bibliophiles, 1954, 1 volume de 21x25.5 cm environ, 126 pages en feuillets sous chemise et emboîtage. Exemplaire nominatif orné de 23 pointes sèches originales de Jacques Boullaire, sur Vélin d'Arches. Frottements sur l'étui, parfait état pour le reste.‎

Reference : 73811


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‎[Jean-Pierre Rémon] - ‎ ‎ANDRÉ GIDE / Jean Cocteau / Catherine Gide‎

Reference : DMI-1125

(1962)

‎La Symphonie Pastorale, illustré de 25 aquarelles originales peintes dans le livre de Jean-Pierre Rémon. Exemplaire unique entièrement peint par Jean-Pierre Rémon Le 1er sur Japon nacré enrichi de 3 aquarelles double page, 25 aquarelles supplémentaires en portefeuille et une suite dessinée au trait de toutes les illustrations. ‎

‎ANDRÉ GIDE, La Symphonie Pastorale, illustré de 25 aquarelles originales peintes sur chaque exemplaire par Jean-Pierre Rémon, avant-propos de Jean Cocteau, lettre de Catherine Gide à Jean-Pierre Rémon, Bruxelles, Isy Brachot Fils, 1962, 160 p., in folio en feuilles, couverture imprimée à rabats, étui (à restaurer) + emboîtage éditeur (à restaurer) + 2 chemises avec 20 aquarelles originales en portefeuille et une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, 12x19cm. Cet ouvrage, composé à la main en Erasme corps 28 dont le titre, les départs et les lettrines ont été dessinés et gravés sur bois, illustré de 25 aquarelles peintes par Jean-Pierre Rémon, a été tiré à 25 exemplaires se décomposant comme suit : - 1 exemplaire unique sur satin enrichi de 3 aquarelles double page et vingt-cinq aquarelles en portefeuille sur Japon nacré, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations. - 1 exemplaire sur parchemin enrichi de 3 aquarelles double page et vingt-cinq aquarelles en portefeuille sur Japon nacré, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, numéroté I. - 5 exemplaires sur Japon nacré enrichis de 3 aquarelles double page et vingt aquarelles en portefeuille sur Arches, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, numérotés de II à VI. - 5 exemplaires sur Japon nacré enrichis d'une aquarelle double page et dix aquarelles en portefeuille sur Arches, une suite dessinée au trait de toutes les illustrations, numérotés de VII à X1. - 13 exemplaires sur vélin d'arches numérotés de XII à XXIV. Il est tiré en outre 95 exemplaires pour la France numérotés en chiffres arabes de 1 à 95, et 10 exemplaires de collaborateurs, lettrés de A à J. EXEMPLAIRE N°II SUR JAPON NACRÉ UNIQUE AVEC 3 AQUARELLES DOUBLE PAGE SUPPLÉMENTAIRES 20 AQUARELLES SUR ARCHES 1 SUITE AU TRAIT DE TOUTES LES ILLUSTRATIONS Jean Cocteau, qui signe l'avant-propos, a parfaitement résumé la majestuosité de l'ouvrage unique illustré par Jean-Pierre Rémon : "Voici une idée neuve qui est fort vieille, reprise avec courage par un artiste qui cherche dans l'authenticité un refuge contre une époque où les oeuvres ne nous parviennent que par reflet et par l'entremise des machines. L'éditeur a confié à Jean-Pierre RÉMON la tâche d'illustrer LA SYMPHONIE PASTORALE de GIDE, mais à la manière des Livres d'Heures, avec cette variante que les enlumineurs se bornaient à peindre un seul exemplaire, alors que Jean-Pierre RÉMON en doit peindre une centaine à la main. Le livre possèdera donc le double charme du talent de l'artiste et de s'adresser à chacun avec les différences que la fatigue de se copier lui imposent. Le possesseur du livre aura l'impression d'entendre directement le peintre lui murmurer à mi-voix les paysages où l'intrigue se déroule." Jean Cocteau Catherine Gide est tout aussi élogieuse avec Jean-Pierre Rémon : "... c'est avec émotion que je regarde les aquarelles qui illustrent si bien la Symphonie Pastorale. Je crois, cher Jean-Pierre Rémon, que mon père les eut fort appréciées. Vous avez admirablement saisi la morosité, la gravité, la matité de ce pays. Mon père, qui n'était jamais retourné à la Brévine, en 47 m'y entraina "en pèlerinage", par un gris après-midi d'automne. Vos paysages confirment on ne peut mieux mon impression, lit aussi, en revoyant ce décor avait été frappé, je m'en souviens, par cette inhospitalité du paysage que vous soulignez si bien, et c'est ce qui me fait penser qu'il eut approuvé ces illustrations autant que moi" Catherine Gide C'est le deuxième ouvrage d'André Gide illustré par le peintre et écrivain Jean-Pierre Rémon (1928) après La Porte étroite. La profondeur des peintures sur papier japon super-nacré sont en parfaite harmonie avec la spiritualité et la musicalité de l'oeuvre gidienne, inspirée de la symphonie éponyme de Beethoven que le pasteur emmène Gertrude écouter dans le roman. Jean-Pierre Rémon, peintre de paysage, a représenté les différents cadres et atmosphères du Jura neuchâtelois aux couleurs de la solitude et du rêve. Très bel exemplaire de bibliophile, le 1er sur Japon nacré. Bel état de fraîcheur. Rares rousseurs en marge des feuillets. Étui et emboîtage à restaurer. ‎


Librairie À la Demi-Lune - Aigues-Vives

Phone number : 06 22 83 47 26

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎Gide André‎

Reference : 400014404

(1934)

‎La Symphonie pastorale‎

‎Gallimard Nrf 1934 1934. André Gide: La Symphonie pastorale/ Gallimard-NRF 1934 . André Gide: La Symphonie pastorale/ Gallimard-NRF 1934‎


‎Bon état‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR12.00 (€12.00 )

‎PERRIN, Emile‎

Reference : 44449

(1860)

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎


‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR390.00 (€390.00 )

‎Gide Andre‎

Reference : 100105890

(1958)

‎La symphonie pastorale‎

‎Livre de poche 1958 poche. 1958. broché. Bon état‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR3.00 (€3.00 )

‎Gide André‎

Reference : 120767

(1975)

‎La symphonie pastorale‎

‎Livre de poche 1975 poche. 1975. Broché. 149 pages. Bon Etat intérieur propre‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

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