Mercure de France 1908 Paris, Société du Mercure de France, 1908, 313 p., demi-chagrin, premier plat d'origine conservé, environ 18x12cm, avec une lettre autographe du fils d'Emmanuel Signoret. Relié avec un "extrait du catalogue des éditions du Mercure de France" dont la dernière page est déchirée. Dos fortement insolé, haut de la page de titre taché, quelques annotations au crayon à papier, une double page annotée au stylo. Bon état pour le reste.
Reference : 114502
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Paris Mercure de France 1908 1 vol. relié in-12, plein maroquin chocolat à gros grains, dos à quatre nerfs, doublures de box vert encadré d'une frise formée d'un entrelacs de deux filets dorés et mosaïquée de box crème, gardes de box crème orné de la même frise dorée, filet doré sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées sur témoins, couvertures conservées, non rogné, étui bordé (E. & A. Maylander), 313 pp., 2 pages de fac-similé. Première édition collective avec la préface de Gide en originale [Naville p. 129]. Un des 7 exemplaires numérotés sur Hollande, seul tirage en grand papier. Parfaite reliure doublée de Maylander. Gide restera à jamais l’un des plus fervents soutiens de Signoret, cet astre de la bohème poétique des années 1890, un brin mégalomane, auquel il consacre en septembre 1898 sa troisième « Lettre à Angèle ». Monté à Paris, ce poète d’origine provençale devait mourir à Cannes le 20 décembre 1900 à l’âge de vingt-huit ans, « étouffé par la misère et la nuit ». Gide lui rend ici un vibrant hommage : « huit ans ont passé. Le temps vient peut-être aujourd’hui de reconnaître son génie », qualificatif dont il n’use pas à la légère... Il vante la seconde partie du « Tombeau de Mallarmé » comme un « poème d’une telle perfection que, dans toute la langue française, je doute si j’en connais un plus beau ». Trente ans plus tard, l’Anthologie de la poésie française comprendra d’ailleurs une large sélection des poèmes de Signoret. Soulignons enfin qu’avec discrétion, comme après le décès de Mallarmé, Gide se préoccupa de la sécurité financière de sa veuve et de ses enfants laissés dans le dénuement.