Gallimard Gallimard, 1963, 262 p., broché, couverture un peu frottée et salie, des rousseurs sur la tranche, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
Reference : 114412
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Librairie Diogène
Mme Claire Dulac
29 rue saint jean
69005 Lyon
France
33 04 78 42 29 41
Les ouvrages sont payables à la commande. Nous acceptons les règlements par chèque, virement, ou carte bancaire. Les paiements doivent être effectués en euros. En raison des frais bancaires, les paiements en devises étrangères seront majorés d'une somme de 25 euros. Les frais de port et d'assurance sont à la charge de l'acheteur. En cas d'envoi simple, sans suivi ni assurance, c'est l'acheteur qui est responsable. Une estimation des frais de port peut être faite sur simple demande, pour un ouvrage et une destination donnés. ATTENTION : les livres proposés sur le site ne sont pas directement accessibles à la Librairie. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez les consulter au magasin.
Gallimard, collection blanche, 1963. Grand in-8 broché, couverture imprimée en deux tons, très légèrement défraîchie - intérieur frais, non coupé.
"L'innocence de Dreyfus ne fait plus de doute aujourd'hui pour aucun esprit sérieux. Ce qui fait doute encore, c'est l'attitude de l'État-Major. L'étude, minutieuse, conduite par Henri Guillemin, à l'aide, notamment, des dossiers conservés aux Archives Nationales, lui permet de conclure, sur preuves, que le ministre de la Guerre (Général Mercier), aussi bien que les chef et sous-chef de l'État-Major général de l'armée (Généraux de Boisdeffre et Gonse) savaient l'innoncence de Dreyfus lorsqu'ils l'ont fait, ou laissé, condamner. L'énigme désormais ouverte concerne celui qui livrait à l'Allemagne les documents qu'on accusa faussement Dreyfus d'avoir remis à Schwarzkoppen. Le traître était Esterhazy. Mais qui était Esterhazy? Et pourquoi l'armée protégea-t-elle cet homme au point où elle le fît? Il y avait quelqu'un derrière lui, quelqu'un qui, à aucun prix, ne devait être mis en cause." * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
Gallimard, collection blanche, 1962. In-8, couverture imprimée en deux tons. Quelques légères traces de plis.
Edition originale de ce livre passionnant. "L'innocence de Dreyfus ne fait plus de doute aujourd'hui pour aucun esprit sérieux. Ce qui fait doute encore, c'est l'attitude de l'Etat-Major. Et l'interprétation la plus courante est celle de l'erreur judiciaire que, par " esprit de corps ", l'Armée se refusa, ensuite, à reconnaître. L'étude, minutieuse, conduite par Henri Guillemin, à l'aide, notamment, des dossiers conservés aux Archives Nationales, lui permet de conclure, sur preuves, que le ministre de la Guerre (général Mercier), aussi bien que les chef et sous-chef de l'Etat-Major général de l'Armée (généraux de Boisdeffre et Gonse) savaient l'innocence de Dreyfus lorsqu'ils l'ont fait, ou laissé, condamner. L'énigme désormais ouverte concerne celui qui livrait à l'Allemagne les documents qu'on accusa faussement Dreyfus d'avoir remis à Schwarzkoppen. Le traître était Esterhazy. Mais qui était Esterhazy ? Et pourquoi l'Armée protégea-t-elle cet homme au point où elle le fit ? Il y avait quelqu'un derrière lui, quelqu'un qui, à aucun prix, ne devait être mis en cause." * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
Lausanne, la Guilde du Livre 1963. Bel exemplaire relié, reliure pleine toile d'éd., numéroté, 334 pages avec avant-propos, précis chronologique, table des illustrations, table des matières + planches.
Gallimard, 1963, in-8°, 263 pp, broché, qqs rares soulignures au crayon rouge, bon état
"Sans revenir sur le cas Dreyfus, H. G. s'attache, à partir des dossiers conservés aux Archives nationales, à démêler l'écheveau des liens qui unissaient Esterhazy à l'Etat-Major général de l'armée. Si le commandant livrait bien à l'Allemagne les documents qu'on accusa Dreyfus d'avoir remis à Schwarzkoppen, pourquoi l'armée le protégea-t-elle au point où elle le fit ? Si « la grande pensée du Ministère » était bien « la liquidation de l'affaire Dreyfus sans dommage pour les Importants », quel était le personnage qui se cachait derrière Esterhazy et qui, à aucun prix, ne devait être mis en cause ? L'alacrité du ton. une composition volontairement théâtrale donnent de l'attrait à la tentative, mais nuisent sans doute quelque peu à la solidité de la démonstration." (Revue française de science politique, 1966)
Lausanne, la Guilde du livre, sans date. In-8, pleine toile grège ornée d'un portrait de Dreyfus en vignette circulaire contrecollée au premier plat. En belle condition. Illustré de documents et photographies hors-texte en noir.
"Pourquoi, en 1963, Guillemin s'attaque-t-il à l'affaire Dreyfus, alors qu'elle a déjà suscité une énorme bibliographie, et qu'en outre l'innocence de Dreyfus ne fait plus de doute ? L'attitude de l'armée, en revanche, garde des éléments de mystère. Guillemin ne se satisfait pas de l'explication habituelle, selon laquelle le capitaine juif aurait été condamné par erreur, erreur que le monde militaire se serait obstiné à ne pas reconnaître. L'étude des dossiers conservés aux Archives nationales, à condition qu'elle soit menée sans tabou ni réticence (on peut faire confiance à Guillemin pour cela), permet pourtant de dire avec certitude que trois généraux au moins, Mercier, le ministre de la Guerre, Boisdeffre et Gonse, le chef et le sous-chef de l'État-Major, savaient que Dreyfus n'était pas le bon coupable. Mais pourquoi, alors, protégeaient-ils Esterhazy, véritable expéditeur vers l'Allemagne des documents militaires qu'on avait accusé Dreyfus d'avoir livrés à Schwarzkoppen ? Guillemin tente de remonter plus haut et propose une hypothèse interprétative nouvelle." [Les Ami(e)s de Henri Guillemin]. Passionnant, comme sait si bien l'être l'auteur. * La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *