‎JAMBET Christian / LARDREAU Guy‎
‎Le Monde.‎

‎ Grasset Figures Grasset, Coll. Figures, 1978, 281 p., broché, dos et second plat jaunis, quelques frottements d'usage sur la couverture, bon état pour le reste et intérieur bien propre.‎

Reference : 112305


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Librairie Diogène
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‎TRENTO, Jean-Baptiste / [Frangidelphe].‎

Reference : LCS-18245

‎Histoire de la Mappe-monde papistique, en laquelle est declaire tout ce qui est contenu & pourtraict en la grande Table, ou Carte de la Mappe-Monde. Composée par M. Frangidelphe Escorche-Messes. Edition originale d’une grande rareté de l’un des plus virulents pamphlets calvinistes du XVIe siècle.‎

‎Superbe exemplaire relié en maroquin rouge par Derome le Jeune. Imprimée en la ville de Luce Nouvelle, par Brisaud Chasse-diables [Genève, François Perrin], 1567. Grand in-8 de (4) ff., 190 pp., (1) f.bl., qq. piqûres, pâle mouillure dans la partie inf. des 7 derniers ff. Maroquin rouge, triple filet doré en cadrant les plats, dos lisse orné de filets et lyres dorés, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de Derome le jeune avec son étiquette. 229 x 143 mm.‎


‎Edition originale d’une grande rareté de cette violente satire contre la cour de Rome. L’ouvrage a longtemps été attribué à Théodore de Bèze ; en réalité sous le calembour rabelaisien du pseudonyme Frangidelphe Escorche-messes se dissimule l’identité de Jean-Baptiste Trento, un Italien de Vicence converti à la Réforme dès 1541 et réfugié à Genève. Il fut reçu bourgeois de la ville en 1559. Exemplaire de seconde émission dont le titre porte non pas la date de 1566 mais celle de 1567. « Satire violente contre la cour de Rome. Les exemplaires en sont rares et recherchés. L’opinion commune est qu’elle est de Théod. de Bèze ; cependant de Marolles dit, dans son Manuel, avoir vu un exemplaire sur le frontispice duquel se lisait le nom de P. Viret, écrit par une main contemporaine » (Brunet, II, 1380, qui ne connait que le tirage de 1567). « Cette satire sanglante de Th. de Bèze contre la cour de Rome est aussi attribuée à P. Viret » (Graesse, Trésor de livres rares, 629). « Conçue à l’initiative de Jean-Baptiste Trento, réformé italien réfugié à Genève, ‘la Mappe-Monde nouvelle papistique’ décrit les territoires imaginaires de la papauté. Dans cette carte allégorique qui représente tout à la fois le monde et la ville de Rome à l’intérieur de la bouche du diable, on voit les réformateurs monter à l’assaut des murailles, la Bible et le glaive à la main. Les prêtres théophages, qui peuplent la province de Messe, sont assimilés à des sauvages du Nouveau Monde, ‘nus de charité’ et avides de chair humaine... On peut voir là une allusion aux premières missions catholiques, et notamment jésuites, en ce pays. Dans ‘l’Histoire de la Mappe-Monde Papistique’ ou commentaire de la carte, Polydore Vergile est l’une des sources les plus fréquemment alléguées. Il s’agit de montrer, à travers le livre ‘Des Inventeurs’, l’origine toute récente de l’Eglise papiste, une Eglise qui n’a décidément rien de commun avec celle de Jésus-Christ et des apôtres. Sur des chapitres aussi différents que le jeûne, les images, les ornements, les hôpitaux, l’encens, les bulles scellées de plomb, les sonneries de cloches, les psaumes chantés en faux-bourdon, l’habit de pourpre des cardinaux ou les particularités vestimentaires des divers ordres monastiques, ‘l’inventivité’ est presque infinie, la faculté d’innovation sans limites. C’est de la sorte à une véritable enquête ethnographique que se livre Trento, jetant un regard éloigné sur le spectacle en vérité fort effrayant de l’Eglise dominante. Le Brésil de Trento, à la fois monstrueux et fascinant, c’est la Rome toute proche des papes, une altérité plus redoutable en vérité que celle d’Indiens de caricature. Durant les guerres de Religion, catholiques et protestants s’accusent mutuellement de sauvagerie et de bestialité. Il ne fait pas de doute pour le catholique que le protestant ne soit un hérétique, un juif ou un barbare, dont les blasphèmes et la violence iconoclaste le révoltent. Réciproquement le protestant reconnaît dans le catholique un Cannibale et, qui plus est un idolâtre et un mange-Dieu. Telle est l’hypothèse que développe abondamment ‘la Mappe-Monde Papistique’. » (Ouvrages miscellanées & théories de la connaissance à la Renaissance, p. 55). Il s’agit de l’un des plus virulents pamphlets calvinistes du XVIe siècle ; Trento en appelle à un second sac de Rome. Rarement la satire aura usé d’une telle virulence : l’auteur convie le lecteur à visiter les différentes provinces de la Chrétienté, singulièrement les dix-neuf provinces papistiques ; ainsi les provinces de la moinerie, de la messe, des clercs, des pèlerinages, de la Sorbonne, etc. Le tout est dirigé par le pape qui a corrompu le monde avec ses « puantes drogues de superstitions & idolâtries exécrables ». La visite des différents bâtiments ecclésiastiques est l’occasion de dénoncer les « puantises & charognes jésuistiques, monacales & presbitérales » ; il est recommandé de se méfier des forêts de ce royaume imaginaire, car elles sont infestées de « loups, crocodiles, lions, tygres, basilics, & harpies, vestus en prestres, en moines, en jésuistes, en quietins & Paulins, & Sorbonistes lesquels tuent en grande quantité ». « Dans ‘l’Histoire de la Mappe-Monde Papistique’ que Jean-Baptiste Trento publie en 1566 à Genève sous le pseudonyme de Frangidelphe Escorche-Messes, la cosmographie imaginaire est employée à la description d’un Nouveau Monde plus barbare encore que celui qui venait d’être découvert par les Espagnols et les Portugais. Peuplant les forêts profondes des provinces des Clercs, de Messe et de Sacramentaire, les prêtres sont figurés sous les traits de bouchers nus, cannibales et théophages. D’autant que la religion catholique ‘consiste entièrement en la Messe, et non point en autre chose », le saint sacrement de l’autel hante de sa présence polymorphe et monstrueuse cette géographie allégorique. » L’ouvrage se présente comme le livre explicatif d’une mappemonde, carte gravée par Pierre Eskrich, connue à deux exemplaires dans le monde, tous deux incomplets. Le livre, publié après la carte, forme un tout. Il se vendait séparément. Précieux exemplaire conservé dans son élégante reliure en maroquin rouge décoré de Derome le Jeune avec son étiquette gravée et datée de 1785. L’exemplaire provient des prestigieuses bibliothèques : D.M. Méon (Paris, 1803, n°363) pour qui l’exemplaire fut relié ; Antoine-Auguste Renouard (Paris 1854, n°157) ; Robert Samuel Turner avec ex libris (Paris 1878, n°97) ; acquis à la vente de ce dernier par le libraire Auguste Fontaine (catalogue à prix marqués, Paris 1879, n°129). On retrouve ensuite l’exemplaire aux ventes du pasteur Goulden de Sedan (Paris 1921, n°192) et Edouard Moura (Paris 1923, n°57).‎

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‎NAGAKUBO SEKISUI‎

Reference : LCS-17476

‎Kaisei Chikyu Bankoku Zenzu 改正地球万国全図 (= Carte géographique complète et améliorée de tous les pays du monde). La carte du monde « vue du Japon » en 1785, entièrement coloriée à la main à l’époque.‎

‎Première édition de cette superbe et rare carte du Monde publiée au Japon en 1785, qui montre l’état d’avancement des connaissances géographiques et cartographiques japonaises à la fin du XVIIIe siècle. Yamazaki Kinbe, Edo et Asana Yahei, Osaka, 5e année de la période Tenmei (1785).Grande carte de 165 x 91 cm gravée sur bois, entièrement coloriée à la main à l’époque. Tampon à l’encre rouge dans le bas. Repliée et préservée dans un étui de protection de toile bleu moderne. Très bon état de conservation.‎


‎Première édition de cette superbe et rare carte du Monde publiée au Japon en 1785, qui montre l’état d’avancement des connaissances géographiques et cartographiques japonaises à la fin du XVIIIe siècle.Nagakubo Sekisui 長久保赤水 (1717-1801) est le plus célèbre cartographe japonais de la fin du XVIIIe siècle.La présente carte contient une multitude d’informations : en haut à droite, un cartouche comporte un texte en chinois classique de Katsuragawa Hoshu (1751-1809), médecin célèbre à la cour de Shogun, connaissant le hollandais et passionné par les sciences et la cartographie européennes.En haut à gauche, un autre cartouche présente 70 lignes de texte en japonais écrites par l’auteur de la carte, avec des explications quant à la contribution de la science hollandaise à la théorie de l’illustration géographique de la terre sphérique. En bas à gauche, dans un troisième cartouche, apparaissent le nom de l’auteur : Nagakubo Sekisui et les noms des éditeurs de la carte : Yamazaki Kinbe, Edo et Asana Yahei, Osaka.· A première vue, la carte apparait comme une copie simplifiée de la très célèbre carte du monde que Matteo Ricci (1552-1610) avait présentée en 1602 à l’empereur Ming, Shenzong. A la suite du triomphe du protestantisme au milieu du XVIe siècle, l’église catholique tente de réagir et envoie des missionnaires, d’abord jésuites, en Extrême-Orient, afin de convertir les habitants de ces empires au christianisme. Ricci quitte Rome en 1577 et, en passant par Lisbonne, arrive en Chine en 1583. L’idée lui vient que la conversion doit s’effectuer par une démonstration de la supériorité des sciences européennes.Les Chinois se considèrent alors au milieu de la terre (Chine = empire du milieu), de forme carrée. Ricci apprend rapidement le chinois et à l’aide des premiers convertis, publie deux éditions de cartes du monde : en 1584 et en 1600. Aucun exemplaire de ces cartes n’a survécu. Il se base sur des sources européennes : Clavius, Ortelius, Ramusio, Piccolomini, Ptolémée, etc. Il bouleverse les conventions de l’époque. Afin d’éviter la déception, il illustre la Chine et le Japon au milieu de ses cartes et rejette le continent américain à l’extrême est. Cependant, même cette astuce mécontente les mandarins chinois qui croient encore que leur pays représente 75 % de la terre. En 1601 Ricci arrive à Pékin et dessine une troisième édition améliorée, qu’il présente à l’empereur. De cette édition, 7 copies imprimées à Pékin en 1602 ont survécu.Les jésuites avaient aussi envoyé quelques copies de cette carte au Japon où les religieux portugais effectuaient leur activité de missionnaires. Jusqu’aux premiers contacts avec les européens, les japonais étaient tributaires des connaissances importées de Chine.La carte de Matteo Ricci a eu une influence considérable au Japon. Notre exemplaire prouve que Nagakubo Sekisui s’en est largement inspiré.· Commentaire sur la présente carte du monde, de Nagakubo Sekisui :Nagakubo dessine sa carte, comme Ricci, sous une forme ovale.Il utilise des couleurs différentes pour les continents et copie les détails de l’Europe, de l’Afrique, de l’Asie Centrale et des deux Amérique. Cependant, par rapport à Ricci, il améliore considérablement l’illustration du Japon et de l’Asie du Sud-est. Selon les habitudes chinoises, la carte de Ricci était couverte de longs commentaires explicatifs. Nagakubo en supprime la plupart et n’en conserve que quelques-uns. Il divise l’équateur en 72 unités, chacune représentant 5° de longitude mais ne dessine que 12 arcs, chacun correspondant à 30°. L’illustration des longitudes, correspondant à une Terre sphérique, était encore une nouveauté au Japon.La présente carte comporte un détail très intéressant : elle illustre deux iles imaginaires : Kinshima (金島 l’île d’or), à l’est dans le Pacifique, à la même latitude que Kyoto, et Ginshama (銀島 l’île d’argent), assez loin d’Ezo (aujourd’hui Hokkaido). Ces îles imaginaires ont joué un rôle important car les Espagnols d’abord, et les Hollandais ensuite, ont vainement navigué pendant tout le XVIIe siècle dans le Pacifique à leur recherche. Ces îles ne sont pas illustrées sur la carte de Ricci mais elles sont présentes sur d’anciennes cartes représentant le Japon.Textes imprimés sur la carte :La carte garde en général les caractères chinois inventés par Ricci en 1602 mais Nagakubo les transforme souvent en caractères japonais. Comme la prononciation des caractères chinois s’effectue de façon différente en Chine et au Japon, beaucoup de noms sont difficiles à interpréter aujourd’hui et nécessitent de l’imagination. Texte n°1 (situé juste au sud de l’équateur à la longitude de la Californie, 95 caractères en chinois : « Cette ligne médiane divise la Terre en deux parties de dimensions identiques. Tout ce qui se trouve au-dessus de cette ligne s’appelle Région Boréale et à l’inverse tout ce qui se trouve au-dessous de cette ligne s’appelle Région Australe. Les régions limitrophes de cette zone ont des saisons qui durent un mois et demi. Donc autour de l’équateur chaque année il y a huit saisons : deux printemps, deux étés, deux automnes et deux hivers. Les quatre saisons au nord et au sud de cette ligne sont toujours le contraire. Lorsqu’au nord c’est le printemps, au sud c’est l’automne. La raison de ce phénomène s’explique par la proximité ou l’éloignement de la lumière solaire. »Texte n°2 (situé à des latitudes différentes) : 1. +65° et -65° zone froide ; 2. +40° et -40° zone froide ; 3. Sur l’équateur zone torride.Texte n°3 (tropique du Capricorne et tropique du Cancer : route jaune 道黄, équateur : route rouge道赤).Texte n°4 (le Brésil sur la carte) : « Les habitants de ce pays ne construisent pas des maisons. Ils creusent la terre et habitent dans des cavernes. Ils aiment manger de la chaire humaine. Cependant, ils ne mangent que les hommes et pas les femmes. Leurs vêtements sont fabriqués à partir de plumes d’oiseaux. »Texte n°5 (les inscriptions sur le territoire de la France) : Nahara (Navarre), Marusenia (Marseille), Goariya (la Gaule). La France est désignée phonétiquement par les trois caractères拂郎察 (Fu Lang Cha).Très belle carte du Monde, d’une grande rareté, publiée en 1785, entièrement coloriée à la main à l’époque dans l’atelier de l’éditeur, dans un très bon état de conservation.Références : Nanba, M., Muroga, N. et Unno, K., Old maps in Japan, 1976, p.15 ; Cortazzi, H., Isles of Gold : Antique Maps of Japan, 1984, p. 35.‎

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‎MEDINA, Pedro de‎

Reference : LCS-17742

‎L’Art de naviguer de M. Pierre de Medine, espagnol, Contenant toutes les reigles, secrets & enseignemens necessaires à la bonne navigation. Traduict de Castillan en François, avec augmentation & illustration de plusieurs figures & annotations par Nicolas de Nicolai, du Dauphiné, Géographe du Très-chrestien Roy Henry II de ce nom & dédié à sa très Auguste Majesté. Exemplaire complet de la grande carte dépliante de l’Amérique et du Nouveau Monde de L’Art de naviguer de Medina, en fine condition.‎

‎Les bibliographes sont unanimes à souligner l’importance du traité et l’extrême rareté de toutes les premières éditions. Lyon, Guillaume Rouillé, 1569. In-4 de (4) ff., 225 pp., (6) pp. de table, (1) p.bl., nombreux bois dans le texte, 1 grande carte dépliante. Maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, double filet or intérieur, tranches dorées. Rivière & Son. 240 x 167 mm.‎


‎Troisième édition en français, rare, du célèbre « Art de Naviguer » de Médina, traité essentiel pour l’étude de la navigation dans les eaux américaines mais aussi pour l’histoire de la cartographie. Borba de Moraes, Bibliographia Brasiliana, p. 550 ; Sabin, Dictionary of books relating to America, 558-559; Medina, Bibliotheca Hispano-Americana, p. 189 ; Baudrier. IX, 280. La première avait été imprimée elle aussi par G. Rouillé à Lyon en 1554. Six exemplaires sont répertoriés de la seconde, Lyon, 1561, dont 5 dans des bibliothèques publiques : Cambridge, B.N.F., Angers, Beauvais, Lyon. Conçu comme un manuel d’instruction pour les navigateurs et explorateurs du nouveau monde, « l’Art de naviguer » est le premier traité donnant des informations fiables sur la navigation près des côtes Américaines. Il était basé sur les informations données par les navigateurs utilisant la route des Indes. Pedro de Medina (1493-1576) occupait le poste de bibliothécaire pour le Duc de Medina. Chargé de préparer l’élaboration de cartes et de précis de navigation par l’empereur Charles V, il fut nommé « cosmographe d'honneur » en 1549. « L’Art de naviguer », imprimé à Valladolid en 1545, connut un succès foudroyant et fut traduit dans les années suivantes en italien, français et allemand. Les bibliographes sont unanimes à souligner l’importance du traité et l’extrême rareté de toutes les premières éditions. « The first edition is very rare. When complete, and in good condition, it commands one of the highest prices for works on navigation. All of Medina’s editions are in fact rare ». Borba de Moraes. Edition imprimée en caractères italiques et illustrée de très nombreux diagrammes et figures sur bois précisant aux navigateurs la navigation en fonction des vents, en fonction du soleil, en fonction de l’étoile du Nord, en fonction de la lune. Deux cartes ornent en outre l’ouvrage. La première représente le monde, avec les 5 continents, insérée dans la ronde des vents (p. 38). La seconde, dépliante, et intitulée « Nouveau monde » (360 x 250 mm) représente l’Europe de l’Ouest, l’Afrique, les côtes Nord de l’Amérique du Sud avec le Brésil, l’Amérique centrale, et les côtes atlantiques de l’Amérique du Nord. Cette carte précieuse gravée sur cuivre est signée N. de Nicolay, géographe du Roi. Elle représente pour une grande partie les terres nouvellement découvertes en Amérique et elle est remarquable pour les détails portés sur l’Isthme de Panama et pour la frontière établie par le Pape entre les possessions outre-mer de l’Espagne et du Portugal. Ce fut l’une des premières cartes imprimées en Espagne au XVIe siècle. Exemplaire complet d’un traité majeur de voyage et de navigation. Un seul exemplaire de la seconde édition, Lyon 1561, a subi le feu des enchères depuis 30 ans : Christie 's New York, 8 octobre 1991, relié avec Thevet, La France Antarctique. Il fut adjugé $65,000. Relié en maroquin signé de Rivière et bien complet de la grande carte dépliante de l’Amérique du nouveau monde, le présent exemplaire est en parfaite condition.‎

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Reference : LCS-849

‎REVUE DU MONDE NOUVEAU. Rare édition originale de la revue littéraire créée par C. Cros‎

‎Rare édition originale, bien complète des trois numéros, de la remarquable Revue du monde nouveau créée par Charles Cros en 1874. Paris, n°1 (15 Février) - n°2 (1er Avril) - n°3 (1er Mai) 1874.3 fascicules grand in-8 paginés en continu de 1 à 224. Conservés dans les brochures d’origine vertes imprimées. Quelques piqures. Préservés dans une chemise et un étui de papier marbré vert.254 x 163 mm.‎


‎Rare édition originale, bien complète des trois numéros, de cette remarquable revue littéraire créée par Charles Cros. « La Revue du Monde Nouveau paraît le premier de chaque mois, et publie des œuvres originales inédites de tous les poètes, prosateurs, savants, peintres et sculpteurs, musiciens, dont le talent doit faire époque. La Revue du Monde Nouveau sera le principal recueil à consulter pour se rendre compte des variations que, dans toutes les branches, subissent l’art et la science en nos temps si tourmentés. Cette revue, faite avec une lucide indépendance et sans aucun esprit de parti, sera donc une mine précieuse pour ceux que les manifestations de l’esprit humain intéressent actuellement ou intéresseront dans l’avenir ». La revue, financée par Nina de Villard et dirigée par Charles Cros et Henri Mercier, ne comptera que trois numéros, en février, avril et mai 1874. L’un des objectifs majeurs de ce journal littéraire était de découvrir de nouveaux talents, de mettre à jour des trésors. De nombreux auteurs de l’époque contribuèrent au succès de cette revue : Théodore de Banville, Antoine Cros, Léon Dierx, Leconte de Lisle, Sully Prudhomme, Mallarmé, Léon Cladel, Zola, Charles Cros, Henri Mercier, Cressonnois, Cabaner, Léon Valade, Hérédia, Germain Nouveau, Alphonse Daudet, Polémon, Villiers de L’isle-Adam. Parmi les textes réunis dans cette revue on peut notamment remarquer, dès le premier numéro, l’essai en prose de Mallarmé intitulé Le Démon de l’analogie ou encore la première publication du Convive inconnu (Convive des dernières fêtes) de Villiers de l’Isle-Adam. Le Candidat par Gustave Flaubert, de Villiers de l’Isle-Adam, paraît aussi ici pour la première fois, dans le deuxième numéro. « Par-delà les légendes et leurs inévitables enjolivements, je ne connais pas, pour ma part, de plus remarquable témoignage de l’effervescence d’un milieu et d’un temps que les trois numéros de La Revue du Monde Nouveau, fondée par Charles Cros en 1874. Alors que la troisième page de couverture annonce le recueil poétique (Les Chansons perpétuelles) et l’ouvrage scientifique qu’il prépare (Mécanique cérébrale, première partie : " la Perception "), les différentes rubriques assemblent en gerbes des poèmes de Leconte de Lille, Banville, Germain Nouveau ou Charles Cros ; des poèmes en prose dont " Le démon de l’analogie " de Mallarmé ; des nouvelles de Daudet, de Zola (Villégiature), de Villiers de l’Isle-Adam (Le convive inconnu, repris dans Contes cruels) ; une gravure d’après Manet, illustrant un sonnet que Charles Cros dédie à Nina de Villard. Mais encore et toujours, de l’infatigable instigateur de toutes aventures : " L’alchimie moderne " (sur la fabrication des pierres précieuses) ; " La Science de l’amour " ou " L’Église des Totalistes " (qui paraît sans signature dans la section " bibliographie ") ». (D. Grojnowski, Charles Cros : un soldat d’avant-garde). La revue est illustrée de 4 gravures d’après les dessins de Manet (Une Parisienne), Préault (Jacques Cœur), Henri Cros (Madame Viole), et H. Rousseau (Mariano de Padilla). Edition originale rare de cette revue littéraire conservée telle que parue, dans ses brochures vertes imprimées.‎

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Reference : LCS-13126

‎L’HISTOIRE DU NOBLE ET TRES VAILLANT ROY ALEXANDRE LE GRAND, jadis Roy et Seigneur de tout le monde : & des grandes prouesses qu’il a faites en son temps, comme vous pourrez voir cy apres. Édition illustrée de ce roman de chevalerie relatant l’histoire d’Alexandre le Grand‎

‎Édition de la plus grande rareté de ce roman de chevalerie finement illustré relatant l’histoire d’Alexandre le Grand. De la bibliothèque Robert Hoe. Paris, Nicolas Bonfons, s.d. [vers 1585].Petit in-4 de (1) f. de titre, 44 ff. Figures sur bois dans le texte. Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins, roulette intérieure dorée. Reliure signée Trautz-Bauzonnet. 213 x 153 mm.‎


‎Édition illustrée, de la plus grande rareté, de ce roman de chevalerie relatant l’histoire d’Alexandre le Grand. Brunet, I, 164 ; Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 108 ; Pettegree, Livres vernaculaires français, 487. « Le premier chapitre contient une description de la Macédoine et un abrégé de son histoire jusqu’au temps de Philippe, qui ‘épousa Olimpias fille du roy Neptalin, Seigneur des Melosiens…’ Le second chapitre parle de l’origine des sciences, de la célébrité des Egyptiens et de leur habileté dans l’astronomie. Alexandre, âgé de vingt ans, partit de Macedone et vint à Aragates consulter l’oracle d’Apollon… Il passe en Afrique en une île nommée Victans, puis en Egypte… Il fit bâtir Alexandrie… Il traversa la Syrie, entra en Palestine… Alexandre pénètre dans la tente de Darius, est reconnu et s’échappe. Bataille où Darius est vaincu et s’enfuit… Darius vaincu de nouveau s’enfuit vers Persepolis ; il appelle Porus à son secours. Nouvelle victoire d’Alexandre. Darius est assassiné par ses officiers – Alexandre les fait punir… Alexandre trouve une nation de gens qui mangeaient de la chair d’hommes. Il les enferma par deux montagnes… Bataille contre Porus… Alexandre prend la capitale de Porus… Ambassade d’Alexandre à Calistrida, reine des Amazones… L’armée d’Alexandre est attaquée par des animaux féroces et des monstres… Combat singulier d’Alexandre et de Porus. Mort de celui-ci… Alexandre visita ensuite le pays de Ridraste, dont les habitants vont tout nus. Alexandre arriva ensuite en la terre de Tradiaque, et trouva sur une montagne une cité toute de pierres précieuses… L’armée grecque rencontra ensuite des serpents qui avaient des émeraudes sur la tête, d’autres animaux sauvages et de grands oiseaux nommés grifs… L’armée grecque eut ensuite à combattre des bêtes ayant au front comme espées, des dragons, des monstres qui jetaient des flammes, des géants qui avaient un œil au milieu du front… En la terre de Babylone, Alexandre s’empare de la capitale. Il y trouve des députés de toutes les parties du monde qui venaient faire leur soumission au nom de leurs rois et lui apporter des présents. Les Français, ‘qui étaient les plus vaillans gens du monde’, lui présentèrent un bouclier...Alexandre est averti par la naissance d’un monstre que sa fin approche… » (G. Favre, Mélanges d’histoire littéraire, pp. 167-170) « Cette édition n’est pas plus commune que les précédentes. Elle a été vendue 9 fr. 25 c. La Vallière ; mais on la paierait vingt fois plus cher maintenant. Quoique cette édition sans date ait paru après 1560, Hain l’a placée dans son ‘Repertorium du XVe siècle’ ». (Brunet). « Au titre, belle figure d’un chevalier armé attaquant une ville ; 6 vignettes rappelant celles de l’’Amadis’ ». (Brun). L’illustration superbe se compose d’initiales historiées, d’une grande figure sur bois sur le titre représentant un chevalier à l’assaut d’un château, et de 9 vignettes dans le texte représentant des épisodes de la vie d’Alexandre le grand. Précieux exemplaire de ce roman de chevalerie du XVIe siècle finement illustré, élégamment relié en maroquin rouge par Trautz-Bauzonnet. Localisation des exemplaires dans le monde : 1 seul, à la B.n.F. Provenance : Robert Hoe (avex ex libris), ex libris W L G.‎

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