‎DELPERRIE DE BAYAC Jacques‎
‎Charlemagne‎

‎ JC Lattès 1976 JC Lattès, 1976, 335 p., broché, bon état.‎

Reference : 110148


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‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎Renald Secher‎

Reference : 9344

(2002)

‎Charlemagne. Empereur d'Occident. 747 - 800/814‎

‎État : Très bon état - Année : 2002 - Format : in 4° - Pages : 48pp - Editeur : R.S.E. - Lieu d'édition : Noyal-sur-Vilaine - Type : Cartonnage éditeur illustré - Collection : Mémoire du Futur - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/renald-secher/9344-charlemagne-empereur-d-occident-747-800814?lrb‎


‎Avec Ray Saint-Yves pour le dessin. Du royaume franc à l'empire carolingien. ‎

Phone number : 09 63 58 85 14

EUR8.00 (€8.00 )

‎LACOMBE (Francois).‎

Reference : 5554

(1767)

‎Dictionnaire du vieux langage françois. Contenant aussi la langue romance ou provençale et la normande, du neuvième au quinzième siècle. Avec un coup doeil sur lorigine, sur les progrès de la langue & de la poésie françoise, des fragmens des troubadours & des autres poëtes, depuis Charlemagne jusques à François I. Supplément. Dédié à la ville dAvignon, par M. Lacombe.‎

‎Paris, Nicolas Augustin Delalain, 1767. 1767 1 vol. In-8° ( 205 x 135 mm.) de: LXXII (faux titre, titre, hommage, avis au lecteur); 560 pp. (mention manuscrite à lencre burne au dos du premier feuillet blanc: «Cyril Jackson 1769, à Lyon. Lady Charlotte»). Plein veau d'époque, dos à nerfs orné, titres de maroquin rouge, tranches rouges.‎


‎Édition originale de ce dictionnaire très complet du vieux français dû à François Lacombe (1726-1795), écrivain français. Au cours de sa vie, il fut peu productif sur le plan littéraire. Il traduisit notamment et fit publier les lettres de personnes de renom dont celle de Christine, reine de suède, qui savère être en réalité une pure fantaisie. Si son uvre littéraire nest pas très marquante, ce dictionnaire du vieux français savère être son travail le plus abouti et témoigne de la valeur de son auteur. Cette dernière fut dailleurs reconnue par la Convention de 1792 à 1795. Dans cet ouvrage, Lacombe dresse un dictionnaire très complet du «vieux français» aujourdhui appelé ancien français et dont lutilisation est attestée de 750 à 1400 environ. Pour ce faire, il sappuie sur des manuscrits en vers et en prose, des actes publics ou encore des ordonnances de rois, en ne manquant pas den fournir quelques uns afin denrichir son dictionnaire. Celui-ci sadresse tout particulièrement aux légistes, notaires, archivistes, généalogistes ou tout autre lettré ayant affaire avec des textes anciens. De plus, lauteur rappelle la grande utilité dun tel dictionnaire pour la compréhension des textes de lois dAngleterre, publiés en ancien français dans sa variété normande par Guillaume le conquérant (1027-1087) et jusquà Édouard III (1312-1377). Ce dictionnaire de Lacombe traite donc alphabétiquement un très grand nombre de mots en fournissant le terme en ancien français, en français de son époque, en latin et en fournissant quelques éléments détymologies, le tout accompagné parfois dune petite définition pour les termes les plus obscurs. Lauteur ajoute aussi régulièrement quelques vers de poésie ancienne afin de contextualiser certaines entrées de son dictionnaire. Louvrage est dédié sur la page de titre à Monseigneur le duc d'Aiguillon. Par ancien français, il est question ici de l'ensemble des langues romanes de la famille des langues d'oïl parlées approximativement dans la moitié nord du territoire français actuel ainsi que dans le sud de la Belgique actuelle et dans le canton du Jura en Suisse romande. Bien que ces langues présentaient chacune des particularités notables, leur grande proximité de par leur origine commune en faisait finalement des dialectes dune même langue, la langue doïl. Ainsi, cette proximité les rendaient relativement intelligible entre dialectes proches géographiquement. En effet, le domaine doïl était une bonne illustration de cette notion de continuum dialectal. Toutefois, si la compréhension était donc difficile à loral entre dialectes éloignés géographiquement, à lécrit, ils se rejoignaient grandement. Effectivement, si les graphies pouvaient varier régionalement, elles étaient tout de même très semblables de sorte que létude des textes anciens permettent de parler dancien français comme dune seule et même langue dialectalisée. Il faut rappeler quune autre partie du royaume de France parlait quant à elle la langue doc. Il sagit de la langue romane parlée dans le tiers sud de la France actuelle, mais aussi dans les Vallées occitanes (Piémont et Ligurie) et Guardia Piemontese (Calabre) en Italie, le Val d'Aran (Catalogne) en Espagne et à Monaco. Lacombe, originaire dAvignon, était lui-même très attaché au provençal, variété dialectale de la langue doc. En effet, de la même manière que pour la langue doïl, la langue doc était également dialectalisée et globalement commune à lécrit. Ce premier dictionnaire de Lacombe traite de la langue doïl, dont le français de son époque et daujourdhui hérite très majoritairement, entre autres du fait de son usage par les rois de France et leur cour. Il ne manque pas de sinscrire dans la tradition de lépoque visant à considérer le français comme la langue la plus parfaite et à en faire la démonstration en retraçant son évolution dans son ouvrage: «Je métais proposé de placer en tête de ce dictionnaire une dissertations sur lorigine et les progrès de la langue françoise. Outre lhistoire que je devais donner des révolutions par lesquelles cet idiome a passé pour arriver au point de perfection où nous le voyons parvenu, je métais attaché à suivre, dans les époques que javais à parcourir, les progrès de notre poésie.». En effet, à la suite de la création de lAcadémie Française en 1634, les travaux sur la langue française nont cessé de glorifier cette dernière en lélevant au titre de langue la plus parfaite. Elle devance désormais le latin qui avait demeuré la langue de léglise, des sciences, de ladministratif et du juridique jusqualors, bien que son usage persistera encore longtemps après. Cest là le cur de lobjectif originel de lAcadémie Française et des travaux sur le français: une langue parfaite et élitiste. Enfin, dans son avis au lecteur, Lacombe annonce quun second ouvrage traitera du provençal cher à son cur et dont il rappelle la valeur: «[] trésor précieux où brille également lérudition la plus vaste, le goût le plus vrai, le discernement le plus exquis.». Bel exemplaire de ce dictionnaire très complet bien conservé dans sa belle reliure dépoque. 1 volume. 8-vo ( 205 x 135 mm.) of : LXXII (half title, title, tribute, notice to the reader); 560 pp. (handwritten mention in burne ink on the back of the first blank page: " Cyril Jackson 1769, à Lyon. Lady Charlotte") Full contemporary calf, spine decorated with red morocco titles, red edges. First edition of this very complete dictionary of old French and Provençal due to François Lacombe (1726-1795), French writer. This work follows directly on from his previous work beginning with the same title "Dictionnaire du vieux langage françois..." of which we also have a copy but only dedicated to old French published the year before (1766). Indeed, the author announced in the preface of this last one that this first dictionary would be followed by a second one the following year which would dwell more on the Provençal and its history, subject developed in great part in the very long and complete preface of the present work. This preface includes numerous verses by troubadours and poets giving a glimpse of the origin and evolution of Provençal as well as of the langue d'oïl from Charlemagne to François I. In fact, this work acts as a supplement to his previous one. During his life, Lacombe was not very productive on the literary level. He translated and published the letters of famous people, including that of Christine, queen of Sweden, which turns out to be a pure fantasy. If his literary work is not very outstanding, this dictionary of Old French proves to be his most accomplished work and testifies to the value of its author. The latter was recognized by the Convention from 1792 to 1795. In this work, after a very long preface dedicated in large part to Provençal and its history, Lacombe draws up a very complete dictionary of "Old French" today called Old French and whose use is attested from 750 to 1400 approximately. To do this, he relies on manuscripts in verse and prose, public acts or even orders of kings, not failing to provide some of them to enrich his dictionary. This dictionary is particularly intended for lawyers, notaries, archivists, genealogists or any other scholar dealing with ancient texts. Moreover, the author recalls the great utility of such a dictionary for the comprehension of the texts of laws of England, published in old French in its Norman variety by William the Conqueror (1027-1087) and until Edward III (1312-1377). This dictionary of Lacombe thus treats alphabetically, like his precedent, a very great number of words by providing the term in Old French, in French of its time, in Latin and by providing some elements of etymologies, the whole sometimes accompanied by a small definition for the most obscure terms. The author also regularly adds a few verses of ancient poetry in order to contextualize certain entries in his dictionary. The work is dedicated on the title page to the city of Avignon. By Old French, we mean all the Romance languages of the Oïl family spoken approximately in the northern half of present-day France as well as in the south of present-day Belgium and in the canton of Jura in French-speaking Switzerland. Although each of these languages had its own particularities, their close proximity due to their common origin made them dialects of the same language, the langue d'oïl. Thus, this proximity made them relatively intelligible between geographically close dialects. Indeed, the domain of Oïl was a good illustration of this notion of dialectal continuum. However, if the comprehension was thus difficult with the speech between geographically distant dialects, with the writing, they joined largely. Indeed, if the spellings could vary regionally, they were all the same very similar so that the study of the old texts make it possible to speak of Old French as a single dialectalized language. It should be remembered that another part of the kingdom of France spoke the langue d'oc. This is the Romance language spoken in the southern third of present-day France, but also in the Occitan Valleys (Piedmont and Liguria) and Guardia Piemontese (Calabria) in Italy, the Val d'Aran (Catalonia) in Spain and in Monaco. Lacombe, originally from Avignon, was himself very attached to Provençal, a dialectal variety of the langue d'oc. Indeed, in the same way as for the langue d'oïl, the langue d'oc was also dialectalized and globally common in writing. This second dictionary of Lacombe deals with the langue d'oïl, from which the French of his time and of today inherits very largely, among other things because of its use by the kings of France and their court. He did not fail to follow the tradition of the time to consider French as the most perfect language and to demonstrate this by tracing its evolution in his work: "I had proposed to place at the head of this dictionary a dissertation on the origin and progress of the French language. In addition to the history that I had to give of the revolutions by which this idiom passed to arrive at the point of perfection where we see it reached, I was attached to follow, in the times that I had to traverse, the progress of our poetry". Indeed, following the creation of the French Academy in 1634, the works on the French language did not cease to glorify the latter by raising it to the title of the most perfect language. From then on, it overtook Latin, which had remained the language of the church, of science, of administration and of law until then, although its use would persist long afterwards. This is the heart of the original objective of the Académie Française and of the work on French: a perfect and elitist language. A fine copy of this second dictionary by the author, very complete and well preserved in its beautiful period binding.‎

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‎VETAULT ALPHONSE‎

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(1877)

‎CHARLEMAGNE + VITRAIL DE CHARLEMAGNE + CARTE DE L'EMPIRE DE CHARLEMAGNE APRES LE PARTAGE DE 806 DRESSEE PAR AUGUSTE LOXGNON (1876) + CONFIRMATION PAR CHARLEMAGNE D'UNE VENTE DU COMTE HRODHARD A L'ABBAYE DE SAINT-DENIS / 3 photos disponibles.‎

‎MAME ALFRED ET FILS. 1877. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. XXV + 556 pages - nombreuses gravures en noir et blanc et en couleurs hors texte sous serpente - nombreuses lettrines, bandeaux et culs-de-lampe en noir et blanc - tranches dorées - frontispice en couleur et dorure - contre-plats illustrés dorés et bleus - cartonnage monochrome - rares rousseurs - 3 photos disponibles dont la table des matieres.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia‎


‎Introduction par LEON GAUTIER - 3 planches depliantes: VITRAIL DE CHARLEMAGNE + CARTE DE L'EMPIRE DE CHARLEMAGNE APRES LE PARTAGE DE 806 DRESSEE PAR AUGUSTE LOXGNON (1876) + CONFIRMATION PAR CHARLEMAGNE D'UNE VENTE DU COMTE HRODHARD A L'ABBAYE DE SAINT-DENIS. Classification Dewey : 944-Histoire de France varia‎

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