Paris, Editions de l'Ile de France, 1945, 1 volume in-12 de 190x145 mm environ, 132 pages, broché sous couverture à rabats illustrée et emboîtage de l'éditeur. Exemplaire N° 14/3500, un des 95 exemplaires sur japon Moirans, numérotés de 1 à 95. Les illustrations de Georges LEPAPE, ont été reproduites en couleurs par Louis Mansat. Avec un envoi de Géraldy sur la première garde blanche. Emboîtage légèrement insolé, sinon bon état.
Reference : 103948
Paul Lefèvre-Geraldy, dit Paul Géraldy, né à Paris 18e le 6 mars 1885 et mort à Neuilly-sur-Seine le 10 mars 1983, est un poète et dramaturge français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
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Berlin et Bâle, George-Jacques et J. Henri Decker, 1784. In-12 de (4)-206 pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, filet et roulette dorés d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition française « très rare » (Guaita) établie sur l'originale latine publiée à Amsterdam en 1768 sous le titre Deliciae Sapientiae de amore conjugali et voluptates insanae de amore scortatorio.La traduction et l'avertissement sont de l'abbé Philibert Guyton de Morveau (pseudonyme "de Brumore") frère du chimiste et constituant dijonnais Louis-Bernard Guyton de Morveau qui se trouvait alors attaché à la maison du Prince Henri de Prusse frère de Frédéric le Grand et dédicataire de cette première édition française.Traité curieux du scientifique, théologien et philosophe suédois Emanuel Swedenborg (Stockholm 1688 - Londres 1772) qui exalte la sainteté du mariage et signale les dangers de l'adultère et du libertinage. Chapitres : Des mariages qui se font dans le Ciel ; De l'état des époux après leur mort ; Du véritable amour conjugal ; Des causes contraires à l'amour conjugal d'où naissent le refroidissement et le divorce ; Des noces, des secondes noces et de la polygamie ; Caractères de l'amour conjugal dans la jalousie des époux et leur tendresse pour leurs enfants. Une deuxième traduction parut en 1824, sous le nouveau titre Les Délices de la Sagesse, sur l'amour conjugal. Provenance : Stanislas de Guaita, avec ex-libris manuscrit daté 1896 en fin d'exemplaire sur le pénultième feuillet de garde : "Collationné complet Guaita 1896" suivi sur le dernier feuillet de garde d'un becquet bibliographique "(…) Vendu 18£ Saint-Mauris 1849, n°103", répété à l'encre du temps en tête de volume sur le premier contreplat.Bel exemplaire. Rousseurs.Guaita Bibliothèque occulte, n°998 ; Gay, III, 1235 ; Caillet III, 10483 ; Dorbon, n°4724.
Lyon, Benoist Rigaud, 1595. In-16 (115 x 70 mm) de 816-(47) pp., 1 p.bl., notes en manchettes, veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIe siècle).
Nouvelle édition de la traduction française de Denis Sauvage publiée une première fois en 1551 des Dialoghi d’amore de Léon l'Hébreu dont l’originale italienne avait paru en 1535 à Rome. Portrait gravé de l’auteur sur le titre (vignette).« Publiés en 1535, après la mort de Léon l’Hébreu, les Dialoghi d’amore connurent un grand succès non seulement en Italie, mais dans toute l’Europe. Le livre fut très vite traduit en hébreu, en espagnol, en français et en anglais. L’auteur relate les entretiens de «l’amoureux et passionné Philon » avec sa « sage Sophie », entretiens qui portent successivement sur l’essence de l’amour et du désir dans le Dialogue I, sur son universalité dans le second, et sur son origine et sa naissance dans le troisième. Né à Lisbonne en 1460, Léon l’Hébreu alias Juda Abravanel suivit son père Isaac Abravanel, financier érudit et figure légendaire du judaïsme ibérique, à Naples et devint médecin à la cour du vice-roi. Connu pour ses travaux de philosophie et de poésie, il enseigna à Rome et dans d’autres villes d’Italie. Les Dialogues d’amour constituent son oeuvre majeure et sont marqués par la double influence de l’École néo-platonicienne de Florence, notamment de Ficin et de Pic de la Mirandole et de la philosophie juive médiévale placée sous l’égide Maïmonide et d’Ibn Gabirol » (Chantal Jacquet). Provenance : bibliothèque de Hyacinthe Théodore Baron (1707-1787) avec son ex-libris armorié et la devise « Mihi Res non Me Rebus », doyen de la faculté de médecine de l'Hôtel-Dieu de Paris de 1750 à 1753, premier médecin des armées du roi en Allemagne et en Italie., il fut nommé en 1752 membre de l'Académie des sciences et laissa plusieurs ouvrages de médecine. Exemplaire rogné court en tête, traces de frottements sur la reliure, quelques rousseurs.Brunet, III, 984 ; Baudrier, III, 441 ; Gay, I, 891 ; Caillet, I, 2-11. Guaita, 1550 ; Chantal Jacquet, L’Essence de l’amour dans les Dialogues d’Amour de Léon l’Hébreu et dans le Court Traité in Spinoza et la Renaissance de Saverio Ansaldi (2007) ; Catalogue de la bibliothèque de feu M. Baron (1788) n°507.
A Erotopolis, chez le Dieu Harpocrates, à l'Enseigne de la nuit, l'andu Monde 7746, 1774.. Petit in-8 de (8)-lx-81 pp., veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. Projet utopique où l'auteur érige la prostitution en institution d'utilité publique, exonérée d'impôts, avec création de quatre maisons de filles de joie dirigés par des Mères directrices et encadrés par des prêtres. Il leur sera interdit la lecture des livres de Mar.... (Marivaux) et de Cr.... (Crébillon), ils sont trop fins et spirituel, pour des Êtres qui ne connoissent de plaisir que dans la matière. Voulons qu'on les amuse de la lecture seule des Mille & une nuit, Contes de fées (...) ; parmi ces livres que nous prohibons, entr'autres l'Académie des Dames, la Religieuse en chemise, l'École des filles, le Moine au parloir, le Sopha, le Portier des Chartreux, & la T. des Carm....« C'est dans le cerveau de Moët, un Félicitaire de marque — ainsi s'appelaient les membres de l'ordre de la Félicité — que germa la conception d'un Code de Cythère, destiné à réglementer l'amour vénal, en s'appliquant à tenir un compte précis de toutes les conditions, situations des intéressés des deux sexes. C'est, croyons-nous, la production la plus complète et la plus curieuse qui ait été élaborée en ce genre et sur ce sujet » (J. Hervez, Les Sociétés d'Amour au XVIIIe siècle).Jean Pierre Moët (1721-1806), fils de Charles Moette, libraire à Paris rue de la Vieille Boucherie, avait une bonne connaissance du latin et laissa en manuscrit la traduction française de plusieurs oeuvres latines de Swedenborg. Vers la fin de l'année 1757, Moet devint entrepreneur de l'Opéra Comique. Il est l'auteur présumé de la traduction française d'un ouvrage qui fit beaucoup de bruit, Lucina sine concubitu de John Hill (1750). C'était une satire contre la Royal Society de Londres et la théorie de la génération spontanée de Buffon.Barbier I, 622 ; Gay-Lemonnyer I, 606 ; Cioranescu, 45746 ; Dictionnaire des journalistes, 581.
Paris, Antoine de Sommaville, 1640. In-4 de (4)-360 pp., 1 f. (errata et privilège), vélin rigide à rabats, titre et date manuscrits sur le dos (reliure ancienne).
Édition originale de la seule fiction narrative de Charles Sorel (1582?-1674) portant son nom, à la fois roman d’initiation philosophique, récit généalogique et traité de morale pratique.« La Solitude et l’Amour philosophique de Cléomède, premier sujet des exercices moraux de M. Ch. Sorel, publié en 1640, est une fiction philosophique qui met en rapport les différents volets – romanesque et philosophique-didactique – de l’œuvre de Charles Sorel. Ce texte est en effet étroitement lié à La Science universelle, encyclopédie dont Sorel vient de publier les premiers volumes en 1634 et 1637. Dans La Science universelle, Sorel parle de La Solitude comme d’un « traité » qui doit expliquer la vocation de l’encyclopédiste. Plusieurs textes liminaires de l’encyclopédie mettent par ailleurs en rapport le héros éponyme de La Solitude et l’auteur de La Science universelle. La Solitude est donc un récit d’accès au savoir relatant l’initiation du personnage de Cléomède à l’« amour philosophique ». [Marie-Florence Sguaitamatti, Imiter Cléomède : légitimation de l’encyclopédiste et transmission des savoirs dans La Solitude de Sorel in Dix-septième siècle 2018/3 (n° 280), pages 445 à 460, PUF]. Rousseurs, feuillets liminaires réparés en coins.Lever, Fiction narrative, 393.
Amsterdam, , 1747. 2 vol. in-12 de (4)-247 pp. ; (2)-319 pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Édition originale rare ornée d'une vignette de titre gravée répétée au titre. Troisième et dernier « roman-mémoires » (dont le récit fictif est présenté sous la forme de mémoires) de la marquise de Tencin (1682-1749) après les Mémoires du comte de Comminge en 1735, Le Siège de Calais, nouvelle historique en 1739, Les Malheurs de l’amour racontent les passions tumultueuses et contrariées de Pauline, riche héritière soumise à la volonté d'une mère ambitieuse. « On assure que Mme de Tencin a retracé dans ce joli roman sa propre histoire »(Gay) ; la contribution de son neveu Antoine de Fériol comte de Pont-de-Veyle, à l'écriture du roman reste débattue.« Conflits du c oeur, contrariétés du sort, coups de théâtre: l'univers romanesque de madame de Tencin s'y déploie tout entier. La romancière explore, à l'instar de Prévost et de Marivaux, les troubles de la conscience et les inquiétudes du sentiment, tout en jetant un regard critique sur les contraintes de la vie d'une femme au siècle des Lumières » (Erik Leborgne, Mme de Tencin, Les Malheurs de l'amour, Éditions Desjonquères). Très bon exemplaire de l'un des romans les plus lus au XVIIIe siècle. Coiffes et coins frottés, épidermure marginale (premier plat du tome 1).Gay III, 16 ; Barbier III, 23.