A Paris, Par la Compagnie des Libraires Associés, 1768, 1 volume in-12 de 172x105 mm environ, 102 pages, demi maroqui à coins cerise, dos à nerfs portant titre et date dorés, tranche de tête dorée, gardes marbrées. Ex-libris du libraire-éditeur H. Baillière sur le premier contreplat. Petits frottements sur le cuir, sinon bon état.
Reference : 103403
Edition publiée la même année que l'originale. L'Homme aux quarante écus est un conte philosophique de Voltaire, paru en 1768. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
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Sans lieu [Genève, Cramer], 1768 In-8 de (2) ff., 120 pp. - 54 pp., basane marbrée, dos lisse orné de fleurons de caissons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Réunion de deux éditions originales de Voltaire. - L'Homme aux Quarante Écus. C'est à la suite de sa lecture de L'Ordre naturel et essentiel des Sociétés politiques publié par Lemercier de la Rivière en 1767 (voir n° ZZ) - dont la théorie du despotisme légal faisant ""de droit divin"" de la puissance législatrice et exécutrice la copropriétaire de toutes les terres l'avait particulièrement révulsé - que Voltaire entreprend de répondre avec ironie aux physiocrates. C'est sous la forme d'un assemblage de dialogues, de commentaires et de récits que se présente L'Homme aux Quarante Écus. Défini par ses revenus annuels, équivalents à 120 livres, ce petit propriétaire foncier de l'invention du philosophe incarne le Français moyen de son temps. À travers les difficultés de son anti-héros, jeté en prison parce qu'il ne peut payer les impôts sur sa terre se montant à la moitié de son faible revenu, le patriarche de Ferney dénonce, par une mise en pratique ad absurdum, la théorie physiocratique qui, au nom du primat de l'agriculture, ferait peser le poids de l'impôt unique sur les seuls petits propriétaires terriens, alors que les riches commerçants, les religieux, les grands seigneurs ou les fermiers généraux y échappent largement. Mais loin de réserver ses flèches aux seuls physiocrates - avec lesquels il partage in-fine la promotion du libre-échange, comme il soutiendra la politique de Turgot -, Voltaire, dans L'Homme aux Quarante Écus, combat sur deux fronts. En effet, il s'attaque parallèlement aux abus de l'ordre économique de son temps fondé sur le mercantilisme qui évalue la richesse d'un pays à l'amas d'or et d'argent au détriment des autres nations. Voltaire s'en prend également au système fiscal très inégalitaire de l'Ancien Régime qui multiples taxes directes et indirectes. ""En alliant le libéralisme économique aux mots-clés des Lumières (progrès, raison, tolérance, etc.), en suggérant un lien entre la libre circulation des biens et celle des idées, Voltaire se fait un avocat particulièrement efficace du capitalisme libéral et de la bourgeoisie montante, mais freinée dans ses activités économiques et ses ambitions politiques par les blocages de l'ancien régime"" (Ousselin). I.N.E.D., 4486. - G. Bengesco, Voltaire bibliographie, Paris, 1882-90, t. I, n° 1478 - E. Ousselin, ""L'Homme aux quarante écus : Voltaire économiste"", The French Review, vol. 72, n° 3 (Feb., 1999), pp. 493-502. - - Essai historique et critique sur les Dissentions [sic] des Eglises de Pologne. 1767. Écrit par Voltaire et publié sous le pseudonyme de Joseph Bourdillon, l’Essai historique et critique sur les Dissentions des Eglises de Pologne, s’inscrit dans le contexte des difficultés intérieures de la république des Deux Nations et de l’ingérence de plus en plus visible de ses puissants voisins. Stanislas-Auguste Poniatowski, élu roi grâce à la Russie en 1764 promeut une politique des Lumières, notamment en matière de tolérance religieuse au profit des minorités. Soutenus par la ""Sémiramis du nord"", les ""dissidents"", nobles polonais non catholiques réclament des droits égaux à ceux de leurs pairs. En 1768 la diète se rangera aux raisons de l’ambassadeur de Russie: orthodoxes et protestants obtiendront une liberté religieuse garantie par Catherine II. En réaction à cette ingérence étrangère, se développera la fronde d’une partie de la noblesse, ""la confédération de Bar"", entraînant la Pologne dans une guerre civile se concluant en 1772 par son premier partage. Chantre de la tolérance religieuse, le patriarche de Ferney, qui ne voyait dans la Pologne qu'un pays anarchique et gothique, se montre dans cet essai d’une naïve (?) complaisance à l’égard de Catherine pour qui cette défense de la tolérance chez les voisins n’était que le cache-sexe d’un expansionnisme territorial pas spécialement éclairé. G. Bengesco, Voltaire bibliographie, Paris, 1882-90, t. II, n° 1746. Bel exemplaire en reliure de l'époque. De la Bibliotheque de Spietz avec ex-libris."
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1768 In-8 (210 x 140 mm), broché, couverture de papier peint d'origine, étui et chemise, (4), 120 p., exemplaire entièrement non rogné. S. l. [Lyon], 1768.
Rare contrefaçon souvent confondue avec l'originale, imprimée immédiatement à la suite de celle-ci. Comme elle, en 120 pages, avec le dernier feuillet contenant au recto la table et, au verso, un errata de 3 fautes non corrigées dans le texte.Elle s'en différencie par plusieurs détails, dont l'erreur de signature au feuillet Fiij, signé "Piij".Cette édition n'est recensée ni par Bengesco, ni par 'Loeuvre imprimée de Voltaire à la BN', ni aucune des principales bibliographies qui l'identifient à l'édition originale. Seul Besterman, 'The Complete Works of Voltaire, vol. 66, "Voltaire Foundation", 1999, p. 269, n°68P fait la différence.Le fleuron de titre est recensé par le site "Fleuron" de la BCU de Lausanne (n° or1554) qui le reproduit d'après un livre imprimé par le libraire lyonnais Claude-André Faucheux.Dirigé contre les physiocrates, notamment Lemercier de La Rivière et son 'Ordre naturel des sociétés politiques', 'L'Homme aux quarante écus' a été condamné au feu par le parlement en 1768 et interdit par Rome. Un arrêt de la Chambre des vacations (24 septembre 1768) a très sévèrement puni trois revendeurs clandestins du livre.(Manque à la BnF. Un unique exemplaire recensé au WorldCat, celui de l'Institut et Musée Voltaire).Quelques piqûres et rousseurs éparses.Bon exemplaire, à toutes marges, témoins conservés, tel que paru sous sa couverture de papier peint d'origine.
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[Eaux-fortes en couleurs a pleine page de P. E. BECAT.] - VOLTAIRE;
Reference : 20129
Paris, Arc-en-Ciel, 1951 183 feuilles, avec belles illustrations en couleurs, sous chemise bordeaux, dos en bois, etui. .
Avec un frontispice illustre dans chaque volume. Le tirage et les eaux-fortes ont ete tirees sur les presses de Dominique Viglino. Les enluminures sont de Renson fils. Bel ensemble en parfait etat.
Editions René Kieffer.Paris.1925.Grand in-8 demi-relié.Dessins en couleurs de Joseph Hémard.Couverture et dos conservés.Exemplaire n°342 sur vélin de cuve.Bon état.
Paris, Le Normant, 1823. in 8°, broché, couverture muette défraichie, étiquette au dos, non rogné, rousseurs, mouillure sur les derniers feuillets. viij-260 pp.-4 pp. (catalogue).
ÉDITION ORIGINALE. Conspirateur-né, Saint-Chamans fut récompensé de son opposition à la Révolution et à l'Empire par une place de Maître des Requêtes au Conseil d'Etat. Cet essai reprend le titre de l'ouvrage de Voltaire paru en 1768, L'Homme aux Quarante Ecus (Quérard VIII, 324). Charles-M. de Féletz, fervent royaliste lui aussi, lui consacre plusieurs pages dans ses Mélanges de philosophie, d'histoire et de littérature, remarquant la clarté de cet ouvrage d'économie politique et notant combien la forme dialoguée et « la spirituelle ironie » de l'auteur égaient une matière plutôt austère.