Préface de Paul Adam. Paris : Bibliothèque de l'Association, 1895 (achevé d'imprimer daté de novembre 1895) - un volume in-12 (12x19cm) demi basane, dos lisse orné de fers, titre et auteurs dorés (reliure de l'époque), couverture conservée datée de 1896 avec la mention de "première édition", illustrée par le frère de l'auteur, Henri-Gabriel Ibels, XXI, 124 pages sur beau papier vergé (après 10 exemplaires sur papier du Japon), avec un portrait photographique de l'auteur en frontispice. Mors de la reliure légèrement frottés sinon bel exemplaire. Edition originale, rare.
Reference : 44397
André Ibels (1872-1932), poète et romancier, militant anarchiste co-fondateur de La Revue anarchiste en 1893. Les Cités Futures, obtint un large succès notamment auprès de la critique et des écrivains de l'époque. Jean Jaurès, Stuart-Merill, René Ghil, Armand Sylvestre, Georges Rodenbach, Francis Viélé-Griffin, Max Nordeau écrivirent des articles élogieux sur ce poème épique aux accents nietzschéens.
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André Ibels, Les Cités futures, poème précédé du livre prophétique. Paris, Bibliothèque de l'Association [éditions de l'enclos], 1895 [1896 à la couverture]. In-12, XX-124-[3]p. Edition originale rare de cet ouvrage, préfacée par Paul Adam. Il y eut un tirage sur japon à 10 exemplaires et l'ouvrage fut tiré sur un beau papier vergé. La couverture a été conservée en un seul bloc, plié au début de l'ouvrage. Un portrait de l'auteur, en héliogravure, se trouve après la page de titre. Si la préface fut bien reçue et la couverture d'Henri-Gabriel Ibels louée, ses vers furent souvent moins encensés. Ainsi, Gourcuff, dans la Revue de Bretagne, en dit : « Je ne puis mieux comparer les Cités futures de M. André Ibels qu'aux Paroles d'un croyant de La Mennais [mais] au seuil des cités futures, où il place l'humanité régénérée, M. Ibels n'a pu dépouiller ni les ardeurs, ni les rancoeurs que la vie attise en lui ». Le recension de la Revue du Siècle se termine par : « De ces observations, il ne ressort point que le livre de M. A. Ibels soit sans valeur, certes non ! mais que de talent dépensé, qui pourrait être mieux employé ». La Jeune Belgique est plus dure : « M. André Ibels est un poète qui ne craint pas le ridicule. [.] Il y a des vers vraiment en toc. Tout cet airain sonne terriblement creux. Il se trouve des vers de noble et de fière allure [.] mais ces vers sont rares. Ils sont noyés dans la foule des vers raboteux, heurtés, dans la multitude des grandes, des très grandes phrases creuses qui roulent leur insignifiance en des adjectifs sonores et vides ». Demi-chagrin brun à coins, dos lisse joliment orné, tête dorée, couverture conservée, non rogné. Mors supérieur fendillé en tête sur un cm. Très bel exemplaire.