, Paris, P.U.F. 2009, in-8, br., (mq. première p. sans atteinte du texte), bon état, 384p.
Reference : 32391
La Mémoire du Droit (Librairie - Edition - Expertise)
M. Philippe Rolin
5, rue Malebranche
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P.Lethielleux. non daté. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Papier jauni. 375 + 410 + 364 + 451 + 464 + 356 + 390 + 360 + 358 + 364 + 378 pages - rousseurs sur les plats - coiffes abîmées - papier jauni - 2ème plat absent sur l'ouvrage IV la vertu .. . . . Classification Dewey : 280-Confessions et sectes chrétiennes
I La béatitude carême 1903 - II la liberté conférences et retraite carême 1904 - IV la vertu conférences et retraite carême 1906 - VII la loi carême 1909 - VIII la grâce carême 1910 - Morale spéciale XII la vertu de tempérance II carême 1922 - Morale spéciale XIII la perfection dans la vie chrétienne carême 1923 - Morale spéciale IX la justice envers dieu carême 1919 - Morale spéciale XI la vertu de tempérance I carême 1921 - Morale spéciale V la charité II ses effets carême 1915 - Morale spéciale II la foi II la vertu de foi et les vices qui lui sont opposés carême 1912. Classification Dewey : 280-Confessions et sectes chrétiennes
Éditions du Globe, Paris, 1947 1 volume in-4 (24 x 19,5 cm), en feuilles, sous couverture imprimée. 324-(1) pages. 21 illustrations hors-texte en noir et 35 lettrines en noir par Lilian Gourari. Emboîtage de l'éditeur. Très bon état. Le dos de la couverture est légèrement insolé. TIRAGE A 300 EXEMPLAIRES. CELUI-CI 1 DES 244 EXEMPLAIRES SUR VÉLIN TEINTÉ AVEC L’ÉTAT DÉFINITIF DES ILLUSTRATIONS. Il a été tiré en sus quelques exemplaires réservés aux collaborateurs. Les Infortunes de la vertu est un conte philosophique du marquis de Sade, écrit en 1787. L'ouvrage est écrit entre le 23 juin et le 8 juillet 1787, alors que Sade est emprisonné dans la tour de la Liberté à la Bastille. Justine ou les Malheurs de la vertu, publiée en 1791, est la seconde version de cette histoire, qui sera elle-même suivie d'une troisième version, La Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, publiée en 1799. Le prénom de l'héroïne, Justine, est celui qui avait été donné à Catherine Trillet, domestique au château de La Coste en 1776. Le manuscrit des Infortunes de la vertu a été mis au jour en 1909 par Guillaume Apollinaire et a été publié pour la première fois en 1930 "L’ordre fut presque aussitôt exécuté que donné, on me mit un mouchoir sur la bouche, on me fit embrasser étroitement l’arbre, et on m’y garrotta par les épaules et par les jambes, laissant le reste du corps sans liens, pour que rien ne pût le garantir des coups qu’il allait recevoir. Le marquis, étonnamment agité, s’empara d’un nerf de boeuf ; avant de frapper, le cruel voulut observer ma contenance ; on eût dit qu’il repaissait ses yeux et de mes larmes et des caractères de douleur ou d’effroi qui s’imprégnaient sur ma physionomie... Alors il passa derrière moi à environ trois pieds de distance et je me sentis à l’instant frappée de toutes les forces qu’il était possible d’y mettre, depuis le milieu du dos jusqu’au gras des jambes. Mon bourreau s’arrêta une minute, il toucha brutalement de ses mains toutes les parties qu’il venait de meurtrir... Je ne sais ce qu’il dit bas à un de ses satellites, mais dans l’instant on me couvrit la tête d’un mouchoir qui ne me laissa plus le pouvoir d’observer aucun de leurs mouvements, il s’en fit pourtant plusieurs derrière moi avant la reprise des nouvelles scènes sanglantes où j’étais encore destinée. Oui bien, c’est cela , dit le marquis avant de refrapper, et à peine cette parole où je ne comprenais rien fut- elle prononcée, que les coups commencèrent avec plus de violence ; il se fit encore une suspension, les mains se reportèrent une seconde fois sur les parties lacérées, on se parla bas encore... Un des jeunes gens dit haut : Ne suis-je pas mieux ainsi ? ... et ces nouvelles paroles également incompréhensibles pour moi, auxquelles le marquis répondit seulement : Plus près, plus près , furent suivies d’une troisième attaque encore plus vive que les autres, et pendant laquelle Bressac dit à deux ou trois reprises consécutives ces mots, enlacés de jurements affreux : Allez donc, allez donc tous les deux, ne voyez-vous pas bien que je veux la faire mourir de ma main sur la place ? Ces mots prononcés par des gradations toujours plus fortes terminèrent cette insigne boucherie, on se parla encore quelques minutes bas, j’entendis de nouveaux mouvements, et je sentis mes liens se détacher. Alors mon sang dont je vois le gazon couvert m’apprit l’état dans lequel je devais être ; le marquis était seul, ses aides avaient disparu... – Eh bien, catin, me dit-il en m’observant avec cette espèce de dégoût qui suit le délire des passions, trouves-tu que la vertu te coûte un peu cher, et deux mille écus de pension ne valaient-ils pas bien cent coups de nerf de bœuf ?..." (extrait) L'illustration profuse par Lilian Gourari sert parfaitement le texte du divin marquis. Les compositions, très fouillées, ne sont pas toutes libres, mais de l'ensemble des scènes mises en images se dégage une ambiance indéniablement Sadienne. L’œuvre graphique de Lilian Gourari reste difficile à historier. A bien chercher, on ne trouve d'ailleurs que cet ouvrage dans sa bibliographie d'illustrateur de l'après-guerre. Qui pouvait bien être Lilian Gourari ? Nous n'en savons strictement rien. Le néant de son parcours d'artiste-illustrateur d'un unique livre pourrait laisser supposer un pseudonyme cachant le nom d'un artiste renommé. Illustrer le marquis de Sade en 1945-1947 n'est sans doute pas encore chose facile à avouer publiquement. Son trait est fin et assuré. Il reste à identifier celui qui se cache derrière ce nom. Les gravures, qui semblent être des lithographies reproduites par la photogravure, sont toutes datées dans la planche "L. GOURARI 45" (1945). BEL EXEMPLAIRE, TEL QUE PARU. Photos sur demande
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Diderot (Denis) et Shaftesbury (Anthony) - Jean-Pierre Jackson ed.
Reference : 87834
(1998)
Editions Alive , Textes Philosophiques Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1998 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture éditeur imprimée rose, illustrée d'un portrait en médaillon grand In-8 1 vol. - 207 pages
1ere édition, 1998 Contents, Chapitres : Préface de 8 pages de Jean-Pierre Jackson, en français - Essai sur le mérite et la vertu - Characteristics of Men, Manners, Opinions and Times, Treatise IV. An Inquiry Concerning Virtue or Merit (pages 151 to 201, text in English) - Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, à la fois romancier, dramaturge, conteur, essayiste, dialoguiste, critique d'art, critique littéraire et traducteur. Diderot est reconnu pour son érudition, son esprit critique et un certain génie. Il laisse son empreinte dans l'histoire de tous les genres littéraires auxquels il s'est essayé : il pose les bases du drame bourgeois au théâtre, révolutionne le roman avec Jacques le Fataliste et son maître, invente la critique à travers ses Salons et supervise la rédaction d'un des ouvrages les plus marquants de son siècle, la célèbre Encyclopédie. En philosophie également, Diderot se démarque en proposant plus de matière à un raisonnement autonome du lecteur plutôt qu'un système complet, fermé et rigide. Mal connu de ses contemporains, tenu éloigné des polémiques de son temps, peu enclin à la vie des salons et mal reçu par la Révolution, Diderot devra attendre la fin du xixe siècle pour recevoir enfin tout l'intérêt et la reconnaissance de la postérité dans laquelle il avait placé une partie de ses espoirs. - L'année 1743 marque le début de la carrière littéraire de Diderot, par le biais de la traduction. Il traduit The Grecian history de Temple Stanyan, puis, surtout en 1745 paraît sa traduction, largement augmentée de ses réflexions personnelles, de An inquiry concerning virtue or merit de Shaftesbury, sous le titre Essai sur le mérite et la vertu, premier manifeste du glissement de Diderot de la foi chrétienne vers le déisme. - Anthony Ashley-Cooper (26 février 1671 4 février 1713), 3e comte de Shaftesbury, est un philosophe, écrivain et homme politique anglais. - La philosophie de Shaftesbury, qui eut une grande influence aux xviiie siècle et xixe siècle, est empreinte de théologie. Pour lui, toutes choses s'inscrivent dans un ordre cosmique harmonieux qui est le signe d'une conception divine. Il en déduit que le beau est une valeur objective qui naît là où l'on reconnaît cet ordre cosmique harmonieux. S'intéressant aussi à la nature humaine, il développe une théorie de la vertu morale à la fois rationaliste et sentimentaliste, distincte du pacte de soumission de Thomas Hobbes ou de l'égoïsme éthique et psychologique. Comme pour l'esthétique, la religion ou la quête philosophique, il considère que le but de la vertu est l'identification avec l'ordre harmonieux de l'Univers. Un des apports majeurs de Shaftesbury est la notion de ridicule : « La vérité peut supporter toutes les espèces de lumière, et parmi elles il faut compter le ridicule lui-même ». La recherche du ridicule ne constitue pas un critère de vérité objective mais c'est un moyen pour contrôler l'authenticité de ce que nous nous sommes approprié comme étant digne de foi. (source : Wikipedia) bel exemplaire, frais et propre
Paris, Firmin-Didot, 1843-1894. 10 volumes in 12, brochés, 2 volumes défraîchis.
Ce prix fondé par M. de Montyon était remis annuellement lors d’une séance solennelle à l’Académie Française. ÉDITIONS ORIGINALES. Discours prononcés successivement par Flourens (1843), le duc de Noailles (1855), Barante (1856), Vitet (1857), Rémusat (1860), Sainte Beuve (1865), Saint-René Taillandier (1876), J.-B. Dumas (1878), Jules Simon (1879), Ludovic Halévy (1894). À la suite de chaque discours (exercice difficile dont il est intéressant de suivre l’évolution sur 50 ans), on trouve le récit des « actions vertueuses » accomplies par les lauréats dont la liste est donnée en tête. Ils viennent de toutes les régions de France, ont tous les âges. Par exemple : Pélagie Lebreton de Châtillon-sur-Seine a 18 ans et est déjà usée par des « fatigues excessives » — Marie Roth de Strasbourg, 76 ans et en service pendant 57 ans – Rosalie Marion, institutrice de Beaumont-Hague dans la Manche, à ses fonctions de maîtresse d’école, elle ajouta celles de garde-malade et de sœur de charité pour les habitants de sa commune. Tous les comptes rendus racontent la même histoire de labeur, de misère, de dévouement et de… résignation.
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. A Paris, Antoine Vérard, 1493. In-folio de (144) ff. (a-n8, o-p6, q-r8, s-t6) à 34/35 lignes. Plein maroquin havane, plats orné d’un décor d’entrelacs mosaïqués noir encadré de filets doré, dos à nerfs orné de même, doublures et gardes de peau de vélin, tranches dorées. Reliure signée de Marius Michel. 273 x 192 mm.
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. BMC VIII 79 ; B.n.F. Rés. G-365 ; Brunschwig 280 ; CIBN B-519 ; Fairfax Murray, FB 50 ; Goff B-719 ; GW (+ Accurti I) 4490 ; HC 3337 ; IGI 1769 ; Macfarlane 25 ; Pell. 2478 et 2478 A ; Hain-Copinger, n° 3337 ; Proctor n° 8425 ; Brunet, I, 990. Cet exemplaire est le seul complet passé sur le marché international depuis 30 ans. La première édition latine parut en 1473 sous le titre De Claris mulieribus (des femmes célèbres), à Ulm. « L’œuvre, écrite entre 1360 et 1362, amplifiée et refondue dans les années postérieures, contient la biographie de 104 dames de renom de tous les temps, d’Ève à la reine Jeanne de Naples ; elle est dédiée à la très belle Andrée Acciaiuoli, sœur du grand sénéchal Nicolas Acciaiuoli, épouse en secondes noces d’un comte d’Altavilla. L’exemple de Pétrarque et de son traité des Hommes illustres influença notablement Boccace, ainsi qu’il l’a reconnu lui-même. La veine narrative s’y élargit avec quelque liberté, comme dans les pages consacrées à la vie de la papesse Jeanne, aux voluptueuses longueurs sur les amours de Thisbé, à l’histoire de la naïve Paulina, Romaine aimée du Dieu Anubis, qui rappelle d’assez près le conte de Lisette et de l’ange Gabriel du Décaméron. (…) Dans son ensemble, le volume est un compromis entre l’érudition historique et le conte, un plaisant livre d’érudition, destiné non seulement aux hommes mais aussi aux femmes, - lesquelles, déclare Boccace, pour son excuse, étant habituées à entendre des histoires en ont un besoin plus grand et se divertissent d’un copieux exposé. » T.F. G. Rouville. Le volume est orné de 11 gravures sur bois qui, répétées, forment un cycle iconographique de 80 gravures. La plupart mesurent 87 x 80 mm et représentent une reine avec un enfant dans ses bras (23 fois), une reine trônant avec des dames se tenant devant elle (22 fois), une femme allaitant des jumeaux devant un paysage (17 fois). Deux autres gravures proviennent du Chevalier délibéré, imprimé en 1488. Deux gravures de format différent, 140 x 86 mm, illustrent un évêque à son écritoire surmonté d’un sage et d’une femme ; elles proviennent de l’“Art de bien mourir” imprimé par Le Rouge pour Vérard, en 1492. Neuf de ces gravures ont été spécialement réalisées pour ce livre et sont donc ici en premier tirage. « Volume extrêmement rare, orné d’un certain nombre de belles figures gravées sur bois qui comptent parmi les plus intéressantes dans les ouvrages publiés par Vérard ». (Rahir n°263). Exemplaire comportant les remarques de premier tirage : - Le titre est imprimé avec la faute « nouellemet », corrigée dans l’exemplaire de la Pierpont Morgan Library. Le Gesamt Katalog, Pellechet Polain 2478 et Hain donnent « nouuellemet » avec deux U. - Le feuillet i4 est signé hIIII. Premier grand prosateur italien, Giovanni Boccaccio (1313-1375) fut très célèbre en France, plus que Dante et Pétrarque, et cela dès le début de l’imprimerie. Il avait écrit tant pour le peuple, qui se plût à la lecture amusante du Décaméron, que pour l’aristocratie qui, dans le De casibus virorum illustrium (devenu en français Le cas des nobles malheureux), trouva une sorte d’encyclopédie moralisée des grands hommes de l’Antiquité. Cette première édition fut imprimée par Antoine Vérard qui a dédié l’ouvrage à Anne de Bretagne, épouse du roi Charles VIII. C’est grâce en partie aux écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, comme pouvait l’être Antoine Vérard, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France. Le titre ne comporte que deux lignes de texte. Au verso du titre commence le prologue du traducteur, supprimé dans certains exemplaires et supplée par une miniature. Dans cet exemplaire il est accompagné d’un bois montrant la reine Anne de Bretagne assise sur son trône entourée de personnages féminins de sa suite. Au recto du dernier feuillet, marque typographique d’Antoine Vérard. Cette traduction du De Casibus virorum illustrium de Boccace fut réalisée pour Jean de Chanteprime entre 1400 et 1409 par Laurent de Premierfait. Ce dernier fait partie de la génération des humanistes français du règne de Charles VI redécouvrant et célébrant la littérature classique depuis Cicéron jusqu'à Pétrarque et Boccace. Il était un latiniste érudit, très appréciée par les humanistes de son temps, mais ce qui fît le plus sa gloire, ce sont ses traductions en français à partir du latin (ou de versions latines de textes à l’origine grecs ou italiens), réalisées pour des commanditaires aristocratiques. Bechtel signale une coupure au mot "nou|vellement" du titre, non coupé dans notre exemplaire et ainsi libellé : "novellement". Précieux exemplaire. En un demi-siècle un seul autre exemplaire complet est apparu sur le marché public, vendu 35 000 € il y a 30 ans. (Réf : Hôtel Georges V, 16 septembre 1988, n° 23, ex. S. Brunschwig).