Quatrième édition. 10 (von 11) Bänden. Paris, chez l'Auteur et Migneret. 1831. 8°. Ca. 5500 S., Grüne Halblederbände der Zeit mit goldgeprägten Rückentiteln und Romantikervergoldung.
Reference : 53463BB
Waller 1386 und 1387. - Hirsch-H. I, 665. - Wellcome II, 218. - Boyer (1757-1833) war Professor an der Charité und Hofchirurg Napoleons. Seine Arbeit galt als das vollständigste Werk in der Chirurgie seit Paré. Mit den 7 gestochenen Tafeln zur Orthopädie im 3. Band. Es fehlt der 11. Band. - Die dekorativen Einbände etwas beschabt und berieben. Durchgehend etwas stockfleckig.
Daniel Thierstein, Livres anciens
Daniel Thierstein
Gerechtigkeitsgasse 60
3011 Bern
Switzerland
thierstein.antiquariat@bluewin.ch
+41 313 123 711
Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne, tous les ouvrages sont complets et en bon état, sauf mention contraire. Les prix indiqués sont nets, les frais d’expédition sont à la charge du destinataire et seront précisés au moment de la commande. Les commandes peuvent être transmises par téléphone, par correspondance et par courriel.
Paris, chez l'auteur et chez Migneret, 1818-1826 11 volumes in-8 (21 x 12,5 cm), XVI-464, 515, 638, 628, 630, 481, 588, 559, 512-(2), 606 et 384 pages. 7 planches gravées reliées à la fin du troisième volume. Reliure de l'époque demi-veau caramel beurre salé, dos lisse ornés, filets dorés. Exemplaire en très bon état, reliure solide et décorative, intérieur frais. Beau papier vergé fin. Quelques rousseurs à quelques feuillets seulement. Légers frottements aux reliures, sans gravité. ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. Les tomes 1 à 4 sont datés de 1822 et portent la mention de troisième édition. Le tome 5 est daté 1818 et porte la mention de seconde édition. Les tomes 6 à 11 ne portent aucune mention d'édition (édition originale) et sont datés 1818 à 1826. Les planches gravées à la fin du troisième volume montrent divers appareillages et organes : bandage pour la fracture de la clavicule (planche 1), machine pour exercer l'extension continuelle des membres inférieurs (planche 2), attelle de jambe (planche 3), appareillage pour fracture de la rotule (planche 3bis), rotule fracturée (planche 4), tumeur des muscles (planche 5), tumeur osseuse (planche 6).
Dans l'ordre des volumes on trouve : De l'inflammation - des abcès - De la gangrène - De la brûlure - Des plaies - De tumeurs - Des ulcères - Des fistules - Des fractures - De la carie - Du Spina-Ventosa - De la fragilité des os - De l'entorse - Des luxations - Des plaies des articulations - De certaines difformités - Des opérations - Des plaies de la tête - Des tumeurs de la tête - Des maladies des yeux - Des maladies de l'oreille - Des maladies des fosses nasales - Des maladies de la bouche - Des maladies du cou - Des maladies de la poitrine - Des plaies du bas-ventre - Des hernies du bas-ventre - Des maladies des reines - Des maladies des uretères - Des maladies de la vessie et de l'uretère - Des maladies de l'anus et du rectum - Des maladies des parties génitales - Des maladies de la main - Des amputations - De la saignée - Des cautères. Alexis Boyer (1757-1833) est connu en tant que premier chirurgien de Napoléon Ier. Il est né à Uzerche, le 1er mars 1757. Issu d'une famille modeste, il monte dans la capitale en 1774 alors qu'il est âgé de 17 ans. A Paris il rencontre un étudiant en médecine qui le fait rentrer chez un barbier en tant que premier garçon. Tout son temps libre, il assiste à des dissections, la boutique du barbier étant voisine des amphithéâtres d’anatomie. Après 5 années d’études dans des conditions précaires, il obtient en 1781, la médaille d’or de l’Ecole pratique du collège de chirurgie. En 1782, il est élève dans l’hôpital de la Charité. Il y suit les cours et fait des pansements. Le 9 juillet 1787, il remporte le poste de chirurgien gagnant maîtrise pour lequel il postulait. En 1789, patriote convaincu, il participe, aux côtés des étudiants du collège de médecine, à la prise de la Bastille. En 1792, après délibération de l’Assemblée, Boyer devient chirurgien en second de la Charité. En 1795, Boyer est professeur de médecine opératoire à l’Ecole de santé de Paris. Très vite, lui est confiée la chaire de clinique externe. Après avoir enseigné l’anatomie, il inculque ses connaissances de chirurgie aux étudiants. Cette même année il rejoint l’école de Desault d’anatomie de l’Hôtel-Dieu, en tant que médecin tout d’abord, puis professeur adjoint. C’est au contact de cet éminent médecin que Boyer comprend toute l’impérative nécessité d’aborder l’anatomie avec rigueur et méthodologie. En 1797, il fait paraître le premier des quatre tomes de son Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, dont la publication s’échelonne de 1797 à 1805. Avec le départ d’Antoine Dubois en Egypte, en 1798, il devient incontournable dans son domaine, ses maîtres étant prématurément décédés. Ainsi, enseigne-t-il tous les jours, quatre disciplines (anatomie, médecine opératoire, pathologie externe et clinique chirurgicale). Son cours de pathologie externe dure 15 ans et est le plus suivi. En 1804, il est nommé membre du service de chirurgie de l’Hôtel-Dieu, puis professeur de chirurgie à l’Ecole de santé. Il succède à Desault à la tête de la chaire de clinique chirurgicale. En 1805, Corvisart le recommande au nouvel empereur pour le poste de premier chirurgien officiant sur sa personne. Intègre et travailleur, Napoléon l’apprécie aussitôt et n’oublie pas de le combler d’honneurs. En 1806 et en 1807, il est aux côtés de son impérial patient pendant la campagne de Prusse. Quelques temps après, le Corse le missionne en Espagne pour y opérer le maréchal Suchet. A son retour, Napoléon l’autorise à rejoindre la Charité pour y continuer à délivrer son enseignement. Après avoir été fait membre de la Légion d’honneur, Boyer est fait baron de l’Empire en 1810. En 1811, il commence l’écriture de son Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent. En 1814, cinq volumes sont publiés. La parution des six autres se poursuit jusqu’en 1826. Cette œuvre fondamentale est ce qu’il y a de mieux pour l’époque dans le domaine de la chirurgie. Boyer y a recueilli toute son expérience et tout son savoir acquis au cours de ses nombreuses années d’exercice et de labeur. Après la fin de l’Empire, il devient le chirurgien consultant de Louis XVIII, de Charles X, puis de Louis-Philippe. Il ne confiait à personne le soin de vendre ses livres et les vendait lui-même à son domicile, parce que, dans un souci d’équité, il leur fixait un prix de vente qu’il estimait juste et ne respectait pas celui des éditeurs. Comblé d’honneurs, il est élu membre de l’Académie de médecine, dans la section de chirurgie, en 1820, titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale de la Charité en 1823, membre de l’Académie des sciences en 1825 et chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité la même année. Ses travaux en font un des précurseurs de l’urologie, 50 années avant que cette discipline ne soit reconnue en tant que spécialité médicale indépendante, la première chaire d’urologie ayant été créée en 1870, à l’hôpital Necker, par Félix Guyon. Il meurt en novembre 1833 à l'âge de 76 ans. Références bibliographiques : Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste, et l’étude des troubles mictionnels », in Prog. Uro., 2003 ; 13 : 527-532. Androutsos Georges, « Alexis Boyer (1757-1833), éminent chirurgien et anatomiste. La place de l’andrologie dans son œuvre. Varicocèle et hypospadias comme facteurs d’infécondité », in Andrologie, 2003 ; 13 (2) : 180-186. Bibliothèque Interuniversitaire (BIUM), communication personnelle, Paris, 2010. Boyer Alexis, Traité complet d’anatomie, description de toutes les parties du corps humain, Migneret (éd.), Paris, tome I, 1810, 3 ème édition. Corlieu Auguste, Centenaire de la Faculté de Médecine de Paris (1794-1894), Alcan – Baillère – Doin – Masson (éd.), Paris, 1896. Dubois F., « Eloge de M. Boyer lu à l’Académie de médecine le 14 décembre 1852 », in Mémoires de l’Académie impériale de médecine, J.-B. Baillère (éd.), tome VII, Paris, 1853. Dupont Michel, Dictionnaire historique des Médecins dans et hors de la Médecine, Larousse (éd.), Paris, 1999. Ganière Paul, « Dubois Antoine (1756-1837), médecin », in Revue du Souvenir napoléonien, décembre 1988 ; 362 : 51-52. Goudeaux Edmond, Alexis Boyer (1757-1833), sa vie, son œuvre, Jules Rousset (éd.), 1904. BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE DE CET OUVRAGE IMPORTANT.
Phone number : 06 79 90 96 36
Limoges, Imprimerie de F. Chapoulaud Relié 1837 "In-8 (14,5 x 21,8 cm), reliure demi-peau, dos lisse, LXII-882 pages, ce volume contient : ""Traité des maladies des os"" publié d'après l'édition de 1789 et ""Traité des maladies chirurgicales et des opérations qui leur conviennent"" ouvrage posthume de J.L. Petit mis au jour par M. Lesne, publié d'après l'édition de 1790 ; coupes et coiffes frottés, quelques épidermures sur le cuir, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
P., Didot, 1774, 3 VOLUMES in 8 reliés en plein veau marbré, dos ornés de fers dorés, tranches rouges (reliures de l'époque), T.1 : 1 PORTRAIT DE PETIT, (5), 104pp., 407pp., T.2 : (1), 8pp., 560pp., T.3 : (1), 8pp., 343pp., 142pp. (SUPPLEMENT par LESNE), 90 PLANCHES DEPLIANTES REPRESENTANT DES INSTRUMENTS DE CHIRURGIE
---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE BIEN COMPLET DU PORTRAIT DE PETIT, DU SUPPLEMENT PAR LESNE ET DES 90 PLANCHES REPRESENTANT DES INSTRUMENTS DE CHIRURGIE ---- "Depuis Ambroise PARE, aucun homme n'a autant contribué aux progrès de la chirurgie... Petit a le grand mérite d'avoir défini le premier signe clinique objectif : la crépitation, signe de la fracture. Il insiste aussi sur l'"intervalle libre" comme signe-symptôme qui rend probable l'utilité de la trépanation dans les commotions cérébrales. Il pratique la première trépanation de la mastoide en 1744, ansi que les premières paracentèses… Il invente le lien hémostatique appelé garot. Il innove également en technique chirurgicale : cholecystectomie, cure des hernies, des occlusions intestinales et du cancer du sein, amputations. En urologie il invente une sonde à demeure". (Dictionnaire historique des médecins & Jourdan VI pp. 400/402) ---- Heirs of Hippocrates N° 777 : "Petit was the leading french surgeon of the early eighteenth century and the first director of the Académie de chirurgie in Paris. He was the inventor of the screw tourniquet and developed many new and successful surgical procedures. He made significant improvements in the techniques for performing amputations and herniorrhaphy. Petit was one of the earliest to describe osteomalacia and was a pioneer in cholecystotomy. In volume I of the present work is his account of the first successful operation for mastoiditis (p. 153, 160) and in volume II is his description of Petit's hernia and Petit's triangle in the region of ilium (pp. 256/258). Among the many plates are a fine portrait of Petit and a depiction of his screw tourniquet" ---- GARRISON N° 3357 & 3577 - Waller 7323**8122/B2-7115/ARM4
Paris.Migneret.1822.3ème édition.2 vols.demi-reliures d'époques.464 et 515 p.avec Tables des Matières.BE.Dos ornés.Tranches marbrées.
Paris, Méquignon, 1783, in-8, CIV-407 pp. 32 pl. dépl. + VIII-560 pp, 11 pl. dépl. + VIII-343-120 pp. 47 pl. dépl, Veau marbré refait à l'imitation, dos à nerfs fleuronnés et pièces de titre rouges, tomaisons vertes, Nouvelle édition de cet ouvrage qui fut publié pour la première fois, en 1774. Jean-Louis Petit (1674-1760) y travailla durant douze ans et François-Dominique Lesne, ancien directeur de l'Académie Royale de chirurgie, le termina après sa mort; il y ajouta en 1776 le Supplément, qui se trouve à la fin du T. III. On trouve ici une partie sur les maladies des voies lacrymales, avec des planches relatives aux opérations des yeux, le récit de la première opération de la mastoïdite, réussie par Petit en 1736, ainsi que la description de la "hernie de Petit" (vol. 2, p. 257 et suiv.) - une hernie du triangle lombaire, en fait déjà décrite en 1731 par Garengeot. Bon exemplaire. Relire restaurée. Blake p. 345. Garrison & Morton n° 3577 pour l'édition originale. Couverture rigide
Bon CIV-407 pp. 32 pl. dépl. +