‎[DORAT (Claude-Joseph)]‎
‎La D√clamation th√√¢trale. Po√´me didactique en quatre chants. Pr√c√d√ et suivi de quelques morceaux de prose. Quatri√me √dition.‎

‎Paris, Delalain, 1771. In-8, 238 pp., 1 f., frontispice et 4 gravures H.T. Reliure plein veau marbr√ √poque, dos lisse orn√ de fleurons et dentelles, pi√ces de titre, triple filet dor√ en encadrement sur les plats, filet dor√ sur les coupes, tranches dor√es.‎

Reference : 35502

‎L'√dition originale est de 1766. L'ouvrage est orn√ de 5 figures hors-texte d'apr√s Eisen grav√es par de Ghendt dont une en frontispice, les quatre autres pour chacune des parties : la Trag√die, la Com√die, l'Op√ra, la Danse. Voir Cohen 312 pour l'√dition originale de 1766 en trois chants. Claude-Joseph Dorat (1734-1780), d'une famille de robe originaire du Limousin. Il entre dans les Lettres par ce recueil de pi√ces l√g√res. Voltaire lui t√moigne de la sympathie, par ses √pigrammes il se f√¢che d√finitivement avec lui. Dorat rang√ dans le parti de Fr√ron, s'ali√ne les "philosophes"; il se ferme √† jamais l'acc√s de l'Acad√mie, que sans dignit√ il assi√gera vingt fois. Au Th√√¢tre Fran√ßais ses oeuvres s'obstinent √† forcer la gloire, ses triomphes sont sans lendemain. Dorat produisit une nu√e de pi√ces aimables, h√ro√Ødes, √p√Ætres, pi√ces en vers, contes et fables. Il a manqu√ √† Dorat, qui avait du go√ªt, de croire au s√rieux de l'art et √† la n√cessit√ du labeur. Sa vie fut une longue course aux succ√s et √† la reconnaissance. Dorat n'est sup√rieur que dans ce qu'il appelle lui-m√me "les riens √l√gants". Il avait souhait√ d'√tre, plut√¥t qu'un grand po√te, "l'homme qu'on invite √† souper". Son ch√¢timent est d'avoir √t√ exauc√. (Grente). (un mors l√g√rement fendill√ en t√te).‎