Robert J. Godet, Paris,1945, petit in-folio en ff. (32x22cm), 163pp., couverture illustrée.
Reference : 142
Tirage limité à 265 exemplaires numérotés, 1/ 200 sur Rives B.F.K., illustré de 51 lithographies de Ruud VERSPYCK tirées chez MOURLOT.
Le Ver-Vert
M. Jean-Claude Benoit
06 85 75 19 17
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Paris, Magen et Comon, 1840. 465 g In-8, demi chagrin prune, dos à faux-nerfs, tranches peignées, xxii-[1]-320 pp.. Ouvrage dirigé contre les jésuites à partir d'une correspondance fictive entre le pape Clément XIV et le comédien Carlin. La première édition date de 1827. Quelques rousseurs. . (Catégories : Histoire, )
Valence, Marc Aurel, (1822). 85 g Petit in-4 broché, 50 pp.. Litige concernant la propriété du cours d'eau de la Nouvelle Veaune. Tache dans la marge des premiers feuillets. Très rare. . (Catégories : Dauphiné, Eau, )
[ Chez Boudet ; etc...] - CLEMENT XIV ; CARACCIOLI ; GROSIER, Abbé Jean-Baptiste
Reference : 63907
(1776)
1 vol. in-12 reliure pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, [ Recueil factice de quelques Pièces concernant des Lettres publiées sous le nom du Pape Clément XIV par M. Caraccioli ] Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 1 f. manuscrit, 21 pp. [ Suivi de : ] Réponse de l'Editeur des Lettres de Clément XIV à l'Auteur de la Lettre à l'Editeur des Lettres de Clément XIV, sur la Crainte qu'on a que ce Pontife n'en soit par l'auteur, Chez Boudet, Paris, 1776, 32 pp. [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 40 Tome VIII Année 1775, compte rendu de la "Lettre XIII. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)", 1 f. manusrit, pp. 289-319 ; [ Suivi de : ] Extrait de l'Année Littéraire n° 12 Tome IX Année 1776, compte rendu de la "Lettre IV. Lettres intéressantes du Pape Clément XIV (Ganganelli)",1 f. manuscrit, pp. 73-114 ; [ Suivi de : ] Remerciement à l'Auteur de l'Année Littéraire, de la part de l'Editeur des Lettres du Pape Ganganelli, Chez Monory, Libraire de S.A.S. Mgr. le Prince de Condé, A La Haye, 1777, 80 pp. ; [ Suivi de : ] Manuscrit : Réplique de M. l'Abbé Grozier, Rédacteur de l'Année Littéraire au remerciement de M. Caraccioli, 16 ff. n. ch. et 1 f. blanc ; [ Suivi de : ] Les Doléances du Colonel in partibus Editeur des Clémenti-Ganganelliques ; à l'Auteur des Nouvelles Ecclésiastiques, 9 pp.
Remarquable recueil réunissant des titres peu commun qui documentent la fameuse controverse sur les lettres apocryphes publiées par Louis-Antoine Caraccioli sous le nom du savant Pape Clément XIV (Ganganelli), dans lequel ce dernier justifiait la suppression de l'ordre des Jésuites en 1773. L'abbé jésuite Jean-Baptiste Grozier (1743-1823) dénonça leur caractère apocryphe et les rendit à leur véritable auteur, Caraccioli. On y trouve notamment une rare pièce manuscrite précédée de l'avertissement suivant : "La pièce qui suit est une réplique de M. l'Abbé Grosier à M. Caraccioli. Elle n'a point été publiée, parce que dans le tems qu'on l'imprimoit pour le Tome VII de l'Année Littéraire 1776. Elle fut arrêtée par des ordres supérieurs ; et cela pour complaire, dit-on, à M Caraccioli dont le prétendu remerciement y est, on ne peut pas plus solidement réfuté. Il en échappa cependant quelques exemplaires , un entr'autres qui se trouvait entre les mains de l'Auteur lorsqu'on saisit le reste de l'Edition chez l'Imprimeur ; et c'est sur cet exemplaire qu'a été tirée la copie qui suit". Etat très satisfaisant (reliure frottée avec petits mq. en coiffes et mors, bon état par ailleurs).
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Paris, Lottin le jeune, Lyon, Bruyset-Ponthus, Rouen, Bénitier, 1776-1777. 3 vol. in-12 de (2)-XXIV-439 pp., frontispice ; (4)-446-(6) pp. ; XLII-311-VIII-401-(7) pp. À la fin du 2e volume : [Béthune (Chevalier de)]. Lettre à l'éditeur des Lettres de Clément XIV, sur la crainte qu'on a que ce pontife n'en soit pas l'auteur. Paris, Boudet, 1776. In-12 de 21 pp. Par le chevalier de Béthune, d'après Barbier II, 1087. [Caraccioli (Louis-Antoine de)]. Réponse de l'éditeur des "Lettres de Clément XIV" à l'auteur de la lettre sur la crainte qu'on a que ce pontife n'en soit pas l'auteur. Paris, Boudet, 1776. In-12 de 32 pp.Ensemble 3 vol. in-12, veau marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et brun, capitales dorées D'.H. répétées à chaque caisson, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition après l'originale parue en 1775, augmentée d'un troisième tome en deux parties titré : Lettres du pape Clément XIV (Ganganelli), traduites de l'italien et du latin, avec des discours, panégyrique et autres pièces intéressantes de ce pape, nouvellement recueillies. On y a joint des particularités sur sa vie privée, et des anecdotes traduites de l'italien ; avec un éloge de ce même pape, imprimé en latin, à Rome. Tome troisième. Paris, Lottin le jeune, 1777 ; ce volume porte la signature autographe de l'éditeur Lottin au verso du titre. Fameuse supercherie du marquis Louis Antoine de Caraccioli (1719-1803) dont la première édition publiée en deux volumes rencontra un tel succès qu'elle suscita plusieurs contrefaçons et décida l'éditeur d'en proposer une nouvelle augmentée d'un troisième tome comprenant des pièces inédites, divers discours et textes du pape ainsi que des récits hagiographiques le concernant. « L’oeuvre la plus fameuse de Caraccioli, les Lettres intéressantes du pape Clément XIV, magistère épistolaire publié avec grand succès en décembre 1775, un peu plus d’un an après le décès du pape (septembre 1774), dans des circonstances fumeuses et dans un contexte religieux grave, celui de la suppression de la Compagnie de Jésus en 1773 (…) ce littérateur, qui fut régent de basse classe au collège de l’Oratoire à Vendôme, précepteur des fils d’un magnat polonais, l’auteur d’un Véritable Mentor en 1756, plusieurs fois réédité et traduit, et celui de La Vraie manière d’éduquer les princes publié à l’aube de la Révolution, fut toute sa vie un éducateur. Pour Caraccioli, « l’éducation est l’art des arts ». Ces lettres pédagogiques comptaient donc pour le pseudo-éditeur qui les signalait dès la préface. (…) C’est l’un de ces recueils épistolaires qui nous occupe ici, cette étonnante hagiographie, à la gloire de Clément XIV, peint sous les traits du Ganganelli philosophe qu’il ne fut sans doute pas, au travers de lettres en bonne part fictives que donna Caraccioli, orchestrant un véritable coup éditorial, décliné en biographie, supplément aux Lettres, mais aussi réponses aux détracteurs quand ceux-ci se firent plus audibles. (…) La figure du maître, directeur et éducateur, est ainsi un trait essentiel du personnage que crée Caraccioli en prêtant des lettres au défunt Clément XIV. Son entreprise, si elle est assurément mercantile et fondée en cela sur une bonne analyse du marché éditorial et de ses potentialités, est aussi une entreprise d’hagiographie catholique. Il s’agit de promouvoir la personne de Clément XIV, d’en faire une figure de pape exemplaire, discours propre à couper court aux calomnies et à édifier ces fidèles qu’il faut reconquérir, à une époque où l’incrédulité fait rage » (Stéphanie Géhanne Gavoty).Frontispice gravé d'après Queverdo : le Temps essaie vainement de détruire une pyramide érigée en l'honneur de Clément XIV. Très bel exemplaire dont les capitales fleurdelisées D'.H. sur le dos n'ont pu être identifiées. Ex-libris Alexandre Le Mareschal (1802-1875), de Beauvais, magistrat, conseiller d'arrondissement, maire de Warluis (Oise). Tome 2 : saut de page sans manque (pp. 432 à 441) : la "Table des lettres contenues dans ce Premier volume" paginée 433-440 (cahier Oo) est reliée au tome I.Quérard, Supercheries littéraires, I, 753 ; Stéphanie Géhanne Gavoty, Direction et éducation genrée dans Les Lettres du pape Clément XIV de Caraccioli - Université Paris-Sorbonne.