Hazan, Paris, 1947, in-8 (230x145mm), 271pp., broché, couverture grise imprimée en bleu, chemise et étui.
Reference : 1245
Tirage à 2000 exemplaires numérotés sur vélin du Marais. Frontispice et 4 eaux-fortes originales hors-texte en couleurs par Hermine DAVID. Bel exemplaire.
Le Ver-Vert
M. Jean-Claude Benoit
06 85 75 19 17
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Paris, Gallimard, (1980). Un vol. au format in-12 (187 x 122 mm) de 221 pp., broché.
''Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois «quotidienne» et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. «Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis".'' Dos passé. Du reste, très belle condition.
A Paris, chez les libraires qui vendent les nouveautés, 1785 / A Paris, de l'Imprimerie de Clousier, chez Ruault et la Veuve Duchesne, 1785 / A Paris, chez Silvestre, l'an 2 [1794]. 3 ouvrages reliés en un fort vol. au format in-8 (198 x 122 mm) de xliv - 152 pp. ; 46 pp., 1 f. n.fol. et 132 pp. ; 1 f. n.fol. et 69 pp. Reliure de l'époque de demi-basane mouchetée blonde, dos à nerfs orné de filets gras à froid, double filet doré, pièce de titre de maroquin taupe, titre doré, toutes tranches mouchetées.
Réunion - en un volume - de trois textes de Beaumarchais. Le Mariage de Figaro est l'une des éditions parues à la date de l'originale avec cette mention au dernier feuillet : ''achevé d'imprimer pour la première fois le 28 février 1785''. L'Autre Tartuffe ou la mère coupable est en originale. Il s'agit d'une ''édition imprimée sans l'autorisation de l'auteur. C'est une contrefaçon tronquée, dont la parution poussa les amis de l'auteur à publier la suivante à l'insu même de Beaumarchais. La première édition avouée par l'auteur a paru en 1797. Malgré la mention ''édition originale'' portée en page de titre, cette édition n'est pas la première''. (in Tchemerzine). Cordier, Bibliographie des oeuvres de Beaumarchais, 135 (pour Le Mariage) - Tchemerzine II, Bibliographie d'éditions originales et rares d'auteurs français, p. 22 - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 10400 (pour La Mère coupable, avec une collation différente) - Cordier, Bibliographie des oeuvres de Beaumarchais, 273 (pour La Mère coupable). Angles émoussés. Frottements épars affectant la reliure. Perte de papier marbré au second plat. Dont la coupe est par ailleurs nettement élimée.Petit manque affectant le fond de cahier du premier feuillet. Quelques rousseurs dans le texte. Petite déchirure angulaire affectant un feuillet. Deux petites déchirures et une perforation affectant le faux-titre du deuxième texte. Les deux derniers feuillets sont légèrement effrangés en marge. Du reste, bonne condition.
Hachette 1924, in-12 broché, VIII-322 p. (bon exemplaire non coupé) Emouvant témoignage de la mère du poète que celui-ci fit paraître au soir de sa vie, donnant beaucoup de détails sur son enfance et sa jeunesse ; Lamartine y adjoint des commentaires, un prologue et un épilogue.
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
Editions du Cerf "Histoire" 1991, in-8 broché, 274 p. (très bon état ; épuisé) Avec chronologie, glossaire et bibliographie. Intéressante contribution, tant pour la vie de la Mère Angélique elle-mêm que pour la manière dont elle a été perçue par ses contemporains et par les spécialistes de l'histoire du jansénisme.