Hazan, Paris, 1947, in-8 (230x145mm), 271pp., broché, couverture grise imprimée en bleu, chemise et étui.
Reference : 1245
Tirage à 2000 exemplaires numérotés sur vélin du Marais. Frontispice et 4 eaux-fortes originales hors-texte en couleurs par Hermine DAVID. Bel exemplaire.
Le Ver-Vert
M. Jean-Claude Benoit
06 85 75 19 17
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Paris Presses de la Cité 1973 In 8 Une femme peut-elle être grand-mère et conquérir un 7000 dans l'Himalaya ? Complet de son carnet photographique hors-texte . Montagne . Alpinisme .- 222 p. , 450 gr.
Couverture souple Très Bon État . 1ère Édition
Paris NRF Gallimard 2006 In 12 Collection " Blanche " Petit format . Ce livre sur la mère absente à jamais et la douleur de l'enfant adulte qui constate le manque . Un nom dernière page de garde . Littérature . - 224 p. , 450 gr.
Couverture rigide Très Bon État .
Paris L'Arche 1956 In 12 Couverture conservée sous la reliure . Reliure anglaise vert olive avec pièce de titre en cuir vermillon . Pages de gardes moirées or et vert . Reliure professionnelle . - 318 p., 450 gr.
Couverture rigide Parfait État . 1° Édition Chez Cet Éditeur
Paris Robert Laffont 1978 Grand In 8 Ecrit par sa mère pour la première partie et par Charles Trenet pour la deuxième . Illustré d'une suite de photographies en noir et blanc . Un léger défaut en haut de 4° plat . - 242 p. . 450 gr.
Couverture souple Très bon 1ère Édition
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.