Paris, Edition du Cheval Ailé, Ch. Béranger, 1948 ; in-8, broché. - 280p p. - 17 illustrations hors-texte en noir. Couverture légèrement frottée.
Reference : 7853
Cet ouvrage réunit bien plus que les notes rédigées par Laval à Fresne, il donne un aperçu assez complet de la carrière politique de l'homme et de la politique qu'il a menée jusqu'en juin 1944 à travers les questions et les réponses qui furent débattues durant son procès. Un livre à mettre nécessairement en parallèle avec les études récentes sur l'histoire du Gouvernement de Vichy.
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P., La Diffusion du Livre et Librairie Ch. Béranger / A l'Enseigne du Cheval Ailé, 1948, pt in-8°, 277 pp, 17 planches de photos et fac-similés hors texte, broché, bon état
"Le Président Pierre Laval a été fusillé le 15 octobre. C’est le lendemain de sa mort que nous prenions connaissance de ses réponses aux derniers chefs d’accusation. Ce fait seul suffit à souligner la précipitation de l’instruction, la précipitation des débats, la précipitation de l’exécution..." (Jacques Baraduc et Albert Naud, avocats de Laval, le 30 octobre 1945) — "L'ouvrage est divisé en chapitres sans lien les uns avec les autres qui répondent aux différents points de l'accusation lancée contre lui, réponses qui, sans aucun doute, auraient été efficaces dans une Cour de Justice si elles y avaient été prononcées... Il est difficile de ne pas arriver à cette conclusion que Laval fut simplement le plus germanophile des attentistes. (...) On trouve quelques détails utiles sur les événements qui se produisirent (ou tels que Laval aurait voulu se convaincre qu'ils se produisirent) à Bordeaux en juin 1940 et à l'Assemblée nationale en juillet. Montoire fut l'oeuvre de Pétain plus que celle de Laval et n'occupe que peu de place. D'un autre côté, on lira un long et amer récit de sa destitution en décembre. Laval semble sur un terrain plus solide quand il affirme qu'il n'a jamais partagé la haine de Pétain pour les institutions républicaines et il a écrit quelques pages curieuses sur sa tentative d'établir M. Herriot à Paris à l'époque de la retraite allemande..." (A. J. P. Taylor, Revue Historique, 1949)