1 feuillet 21 x 27 cm, papier pelure, daté du 8 février 1965, expédié de Saint-Cyr sur Morin (enveloppe jointe). Large signature ornée d'un dessin en rouge (stylo et crayon).
Reference : 7552
"Faux frère, mes projets, moi je les réalise. Imprudent, je vais profiter de ton invitation : tu m'auras sur les reins 1 jour ou 2 dans la 1ère quinzaine de février ! Pour la photo, je t'expliquerai mon projet alors seulement car il y faut la chaleur des voix et des présences"... On joint, adressé aux mêmes destinataires :Un billet autographe : "Vous ne pouvez pas rater ça ! (ni moi !)" auquel est joint le programme de la "Fête cévenole" à Chamborigaud et Pont-de-Rastel qui aura lieu du 9 au 12 septembre 1965. Avec l'enveloppe d'expédition, signée au dos "JP Chabrol". Une photographie aérienne de la "Chabrolerie" maison l'écrivain à Saint-Cyr sur Morin, avec un mot manuscrit de son épouse Noëlle ; une lettre manuscrite signée de Noëlle, et un télégramme à propos de la santé de "Jean-Pierre" (16/09/1967).
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Ibiza, 12-15 septembre 1954. Un feuillet de 4 pages 33 x 24, sous enveloppe adressée (déchirée, à restaurer).
Destinée aux patrons du Restaurant de la Grappe d'Or à Lausanne "où l'on mange le mieux en Suisse", une puissance missive enluminée d'environ 70 lignes par le peintre.En pages 1 et 4, il évoque son séjour vacancier et la découverte d'un fameux guitariste pour lequel il sollicite un peu d'argent à ses correspondants afin de la faire venir et produire en Suisse, en concert donné à la célèbre enseigne gastronomique. En page centrale figure un vigoureux dessin à l'encre noire, scène de corrida légendée, signée et datée par ses soins.Enfin, Bonny joint un portrait à la mine de plomb, de même format que la lettre, du compositeur précité : Don José Fernandez Martin.L'artiste illustra l'édition confidentielle de luxe du recueil de poèmes de Pierre-Louis Matthey "Aux Jardins du Père", paru en 1949 chez Pierre Cailler à Genève en 50 exemplaires. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
WILLETTE (Adolphe Léon) peintre et illustrateur français (1857-1926)
Reference : 21C27
Il est à la campagne et lui assure qu’il a laissé à Paris dans son armoire, « soigneusement enveloppé », son beau livre. « Il est moins perdu que le chat de la mère Michel », déclare-t-il, en plaisantant, et qu’il lui restituera dans 3 semaines à son retour. Il ajoute avec humour : « La cruelle maladie dont je suis affecté, celle de me dire, "je ferai ça demain" est ma seule excuse et la seule que je puisse vous offrir : voyez comme je suis pauvre. Toutefois à quelque chose malheur est bon : Votre livre sur Japon a de la valeur, c’est un souvenir d’accord, mais il lui manquait une histoire gaie ou terrible, il l’a à présent et il n’en a que plus de valeur […] La femme qui a un matou sur l’épaule est bien à Salis,[le cabaretier Rodolphe Salis] mais je m’étonne que vous l’ayez vue parce qu’il m’avait promis de ne pas l’exposer,[ le fameux tableau de Willette réalisé vers 1881 qui représente la Grande Louison et sa petite chatte noire "Boulette", tableau refusé au Salon de 1882 ] car vous savez cette esquisse n’est pas meilleure que le tableau que j’en avais fait il y a quatre ans. L’idée est meilleure je crois que l’exécution. Ah dame cela nous arrive quelquefois à nous autre barbouilleurs, la main nous trahit souvent. Mais j’y pense comment se fait-il alors de Karolus Durand soit plus sûr de toujours tuer son homme que de faire un bon tableau ? ». Il termine en lui apprenant qu’il vient de faire une visite au Mont Saint-Michel, « c’est plus beau que le moulin de la Galette ». Le dessin représente une scène où Willette a dessiné un pierrot agenouillé suppliant une jeune fille, appelé « Marquise », probablement la fille du destinataire. Il a également dessiné le livre de son auteur Tavernier, auteur concerné par cet échange et qu’il a titré « L’art de tuer les Pierrots », portant cette légende : « Oh Marquise dis à ton papa de ne pas tuer Pierrot ! ».
Jolie lettre illustrée d’un dessin gravé représentant deux femmes s’affairant autour d’une malle. « Excusez moi bien mais, je ne m’étonne jamais d’un oubli de ma part. Le voila donc réparé… ».
14 Septembre 1917. Gaston Boutitie expose les tourments qu’il rencontre concernant l’édition illustrée de cet ouvrage à un confrère. « A la suite de votre aimable lettre, j’avais poussé activement les négociations pour l’édition du livre du Feu et c’était à peu près réglé quand tout revient d’être mis en question. J’irai vous voir lundi matin 17. Si vous pouvez me recevoir je crois que vous pourrez m’apporter une aide très efficace. ». 20 Septembre 1917. Afin de tenir informé son confrère, il lui adresse une coupure de presse concernant un article de Barbusse, parue le 19 Août 1917 dans le « Cri de Paris ». Dans cet article, on constate que l’auteur du « Feu » se défend et explique sa position pour mettre fin aux critiques et allégations dirigées contre lui. Il y a en effet de forts enjeux politiques dans ce récit et son engagement pacifiste dérange tout autant que la terrible description des scènes de guerre qu’il dépeint sur le front. (Cette version des faits fut contestée par John Norton Cru en 1920 dans « l’Essai d’analyse et de critique des souvenirs de combattants », notamment à propos des tranchées). Coupure de presse jointe. Dans la dernière lettre, il résume son dernier entretien avec deux directeurs littéraires de Flammarion, Alex et Max Fisher. Si cette édition se réalise, tout sera fait selon les conditions exclusives de la maison d’édition Flammarion. Il évoque également la polémique suscitée par l’ouvrage et suggère que Barbusse écrive quelques pages pour contrer ses détracteurs: « le livre a surtout été fait pour les générations futures car le meilleur moyen d’éviter des guerres futures est de décrire les horreurs de celle-ci […] J’ai du reste constaté auprès de tous les poilus qui avaient lu le livre un enthousiasme sans mélange ». Il termine en lui précisant qu’il recherche rapidement un illustrateur, pour favoriser l’édition illustrée du « Feu » : « Si vous voyez quelqu’un qui peut s’intéresser à cette affaire, je lui donnerai en plus bien volontiers en garantie pour 20000 d’eaux fortes ou de lithos originales de mes éditions. Vous savez mieux que moi quelle est leur valeur. Je cèderai volontiers une bonne partie des bénéfices que peut donner l’affaire pour qu’elle porte mon nom d’éditeur, à cause de l’élan que cela me donnerait pour l’avenir. » . Dans sa lettre du 11 Juillet 1918, Henri Barbusse précise à Boutitie qu’il passera le voir le lendemain. A cette occasion, il évoquera son entretien avec Max et Alex Fisher qui pourraient intervenir en sa faveur bénévolement et amicalement concernant les négociations de l’illustration de ce livre. La première édition illustrée du « Feu » fut réalisée en 1918 par Gaston Boutitie. C’est Raymond Renefer (1879-1957) qui réalisera les 96 croquis, dont 86 seront gravés par Eugène Dété, puis dix eaux-fortes originales gravées directement depuis le front.
Jean SENNEP - [Paris 1894 - Saint-Germain-en-Laye 1982] - Dessinateur et caricaturiste français
Reference : 33317
(1810)
1810 2 pages in4 - Trés bon état -
Lettre humoristique sur la situation politique - Il lui adresse ses bons voeux - Il ajoute : "Permettez moi de vous dire que nous sommes toujours en République, contrairement à vos affirmations" - Ils voteront d'ailleurs cette année pour leur "cher Lecanuet, selon les instructions de notre sainte mère l'Eglise" - Il se rendra au bureau de vote vêtu de son "coquet clergyman (mode nouvelle)" - Il fera sans doute de même - Leurs bulletins "unis fraternellement" chasseront De Gaulle de l'Elysée - Il n'est pas assez démocrate pour leurs coeurs évangéliques, "à la mode du Concile" - Mitterand a peu de chances.. alors, "cher Henri Jeanson, rendez vous à la prochaine messe" - "Vive le citoyen Dieu" -