Moulins, Crépin-Leblond, 1932 ; in-8, broché. 40pp. Couverture verte imprimée. Plans in-texte. Bel exemplaire imprimé sur papier vergé. Parfait état.
Reference : 3448
Rarisime monographie sur cette petite ville bourbonnaise qui connu dés l'époque gallo-romaine et jusqu'au Moyen Age une importance que ne laisse pas deviner les rares vestiges qui subsistent encore aujourd'hui.
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Paris, Baudouin frères, 1823 in-8, VIII-324 pp., cartonnage papier chataigne à la Bradel, filets dorés au dos (reliure de l'époque). Rousseurs, petites usures au cartonnage.
Publié dans la Collection des Mémoires relatifs à la Révolution Française, ce recueil réunit cinq des principaux textes sur Varennes.Le premier texte est celui de Bouillé. Organisateur de la fuite de la famille royale, ce texte est évidemment essentiel. Des pièces relatives à ce Mémoire sont publiées à la suite, dont de nombreuses correspondances ainsi que la relation de M. Deslon, capitaine au régiment de hussards de Lauzun. Il commandait le détachement de Dun lors de la fuite.Vient ensuite l'Exposé de la conduite de M. le Cte de Raigecourt à l'affaire de Varennes. Inédite, cette très courte relation est celle d'un officier au Royal-Allemand qui était à Varennes au côté de Bouillé.La quatrième pièce est le Rapport de M. le comte Charles de Damas. Il était chargé d'assurer la sécurité de Louis XVI de Clermont-en-Argonne à Varennes. Le résultat fut celui que l'on connait et le texte de Damas ne peut-être qu'une justification.Enfin, on trouve le Précis historique du voyage entrepris par S. M. Louis XVI, le 21 juin 1791 ; de l'arrestation de la famille royale à Varennes, et de son retour, par le comte de Valory. Valory (ou Valori) était un des trois gardes du corps ayant accompagné le roi à Varennes. C'est sur le voyage de retour que son témoignage est peut-être le plus original. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
GIRAULT de COURSAC (Paul et Pierrette).
Reference : 73720
(1984)
ISBN : 9782710301783
La Table Ronde, 1984, in-8°, 263 pp, un plan, 2 gravures, broché, couv. illustrée, bon état
La route de Varennes ! Que d'historiens l'ont suivie pour s'égarer dans le dédale des mémoires écrits longtemps après l'événement ou pour interpréter des faits non établis. Mais si l'on consulte les documents (ils existent!), on apprend quel est le prix habituel d'une berline de voyage, quelle distance sépare les relais de poste, combien de temps une voiture quelconque met à la parcourir, quel délai est nécessaire pour changer de chevaux, à quelle heure le Roi est passé en tel point de la route... Et si l'on examine les mémoires des officiers responsables de la route du Roi, le général Bouillé et son fils aîné, Choiseul et Coguelat – c'est bien le moins puisqu'ils s'excusent de l'échec en accusant le Roi – on va de surprise en surprise : leur correspondance de l'époque trahit leurs mémoires, et dans ces mémoires, ils s'accusent involontairement en croyant se défendre. Au cours de cette extraordinaire enquête, on obtient des aveux, même de témoins morts depuis des siècles ! De l'après Varennes, les historiens ont peu parlé, sinon pour dire que la famille royale avait été emprisonnée, mais que Barnave, touché par la beauté de la Reine, avait réussi à sauver momentanément la monarchie, malgré le peuple soulevé par la "trahison" du Roi. C'est justement en ce qui concerne l'après Varennes que la surprise est la plus complète. Une surprise enfermée dans les archives de l'Assemblée, comme dans le compte-rendu des séances. Des adresses sauvées de la destruction systématique, des aveux échappés aux députés eux-mêmes, non pas dans leurs discours arrangés et réfléchis, mais dans leurs interventions spontanées. Et c'est la révélation : tout était prêt pour abolir la monarchie, pour juger le Roi et pour le condamner au retour de Varennes. Paul et Pierrette Girault de Coursac disent pourquoi les députés ont renoncé à ce projet. Et l'on trouvera dans ces pages, à la suite de trente ans de recherches, tout ce que les Français auraient voulu savoir sur la route la plus fréquentée et la plus mal connue de l'histoire de France : la route de Varennes.
Gallimard In-8°, broché, couverture blanche, 433 pages, bel exemplaire sous tous rapports .
L'équipée de Varennes ne figure pas dans le canon des « journées révolutionnaires » : ni foules anonymes en fureur, ni sang versé, ni exploits individuels, ni vaincus. À Varennes, un roi s'en est venu, un roi s'en est allé, avant de retrouver une capitale sans voix et une Assemblée nationale appliquée à gommer la portée de l'événement. Autant dire une journée blanche.Et pourtant, ce voyage apparemment sans conséquence fait basculer l'histoire révolutionnaire : il éteint dans les esprits et les coeurs l'image paternelle longtemps incarnée par Louis XVI ; met en scène le divorce entre la royauté et la nation ; ouvre inopinément un espace inédit à l'idée républicaine ; et, pour finir, projette la Révolution française dans l'inconnu.Le livre de Mona Ozouf reconstitue cette histoire à la fois énigmatique et rebattue. Il en éclaire les zones obscures, pénètre les intentions des acteurs et observe le démenti que leur inflige la fatalité ; avant d'interroger les lendemains politiques d'une crise qui contraint les révolutionnaires à «réviser» la Révolution. Réapparaissent ainsi des questions aujourd'hui encore irrésolues : y a-t-il une politique distincte du roi et de la reine ? Peut-on faire de Varennes l'origine de la Terreur ? Quelle figure de république voit-on se dessiner dans le chaos des passions du jour ?Ce moment tourmenté, écrit l'auteur, ouvre une vraie fracture dans l'histoire de France. Il allonge déjà sur le théâtre national l'ombre tragique de l'échafaud. Dix-huit mois avant la mort de Louis XVI, Varennes consomme l'extinction de la royauté. Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Moulins, Etienne Auclaire, 1911 ; plaquette in-8, brochée. 96 pp.-1 f. - 10 planches hors-texte. Dessins in-texte. Dos renforcé avec une bande de toile écrue. Quelques traces de manipulation.
Tiré à part du Bulletin de la Société d'Emulation, imprimé à 100 exemplaires. Textes de G. Morand, L. Montagne et du chanoine Clément, à propos de Varennes-sur-Allier, l'église de Vouroux et la nouvelle église Sainte-Croix, Gayette, Rongères, Le Méage, Prenat, Montaigu-Le-Blin, Poncenat, Saint-Gérand-Le-Puy, Langy, Larras, Les Angles, Créchy, Billy, Poncenat, Chermont, Ciernat, le prieuré et la ville de Saint-Germain-des-Fossés.
Gallimard, 2005, in-8°, 433 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Journées qui ont fait la France)
L'équipée de Varennes ne figure pas dans le canon des "journées révolutionnaires" : ni foules anonymes en fureur, ni sang versé, ni exploits individuels, ni vaincus. À Varennes, un roi s'en est venu, un roi s'en est allé, avant de retrouver une capitale sans voix et une Assemblée nationale appliquée à gommer la portée de l'événement. Autant dire une journée blanche. Et pourtant, ce voyage apparemment sans conséquence fait basculer l'histoire révolutionnaire : il éteint dans les esprits et les cours l'image paternelle longtemps incarnée par Louis XVI ; met en scène le divorce entre la royauté et la nation ; ouvre inopinément un espace inédit à l'idée républicaine ; et, pour finir, projette la Révolution française dans l'inconnu. Le livre de Mona Ozouf reconstitue cette histoire à la fois énigmatique et rebattue. Il en éclaire les zones obscures, pénètre les intentions des acteurs et observe le démenti que leur inflige la fatalité ; avant d'interroger les lendemains politiques d'une crise qui contraint les révolutionnaires à "réviser" la Révolution. Réapparaissent ainsi des questions aujourd'hui encore irrésolues : y a-t-il une politique distincte du roi et de la reine ? Peut-on faire de Varennes l'origine de la Terreur ? Quelle figure de république voit-on se dessiner dans le chaos des passions du jour ? Ce moment tourmenté, écrit l'auteur, ouvre une vraie fracture dans l'histoire de France. Il allonge déjà sur le théâtre national l'ombre tragique de l'échafaud. Dix-huit mois avant la mort de Louis XVI, Varennes consomme l'extinction de la royauté.