Clermont-Ferrand, J. de Bussac, 1936 ; in-8. 78pp. - 12 planches hors-texte. Demi percaline rouge, dos lisse, titre doré. Bon état.
Reference : 2582
EDITION ORIGINALE tirée à 250 exemplaires. un des 50 ex. sur vieux papier d'Auvergne des anciennes papeteries de Laga. Ouvrage constituant le N° 82, 1er cahier 1936, de l'Auvergne Littéraire. Dessins pleine page par M. Pérouse. "Ce texte nous prouve que la jeune disciple de notre grand Henri Pourrat, peut, dans la voie de son maître, mais sans le repéter, nous donner une uvre inspirée de la vie champêtre et villageoise authentique et personnelle à la fois, et faire du reportage sans cesser d'être poète". Amélie Murat, L'Avenir du plateau central, 30 avril 1936).
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État : Très bon état - Année : 1980 - Format : in 8° - Pages : 642pp - Editeur : Gallimard NRF - Lieu d'édition : Paris - Type : Cartonnage éditeur avec jaquette - Divers : jaquette un peu élimée en bordure. - Collection : Bibliothèque des Histoires - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/emmanuel-le-roy-ladurie/9848-montaillou-village-occitan-de-1294-a-1324?lrb
En 1320, Jacques Fournier, évêque de Pamiers, plus tard pape en Avignon, enquête comme inquisiteur sur un village de Haute-Ariège à 1300 mêtres d'altitude: Montaillou, 250 habitants, petite communauté occitane et pyrénéenne de montagnards et de bergers. Utilisant ce remarquable document, l'auteur réssucite la réalité cathare et occitane d'il y a presque sept cent ans. Ce livre, fort intéressant, a fait, auprès du grand public, la renommée de son auteur. Il est devenu un classique et cité en exemple du travail d'historien dans l'esprit des études historiques et éthnographiques modernes.
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État : Bon état - Année : 1968 - Format : in 8° - Pages : 297pp - Editeur : Flammarion - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Couv un peu usagée. Une tâche sur le dos un peu plié. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/pierre-gaxotte/4180-mon-village-et-moi?lrb
Un village lorrain avant 1914...Pierre Gaxotte le fait revivre tel que l'ont vu ses yeux d'enfant et d'adolescent. C'est avec tendresse qu'il évoque les gens et les choses, qu'ils ressuscitent en traits justes et rapides. On y respire la joie d'être jeune, la joie d'avoir aimé, la joie d'avoir connu une autre manière de vivre qui permet d'aimer notre aujourd'hui sans être dupe. Les chroniques apaisées d'un observateur de son siècle qui, grâce à la richesse de son expérience et de ses recherches historiques, peut comparer et relativiser.
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État : Assez bon état - Année : 1968 - Format : in 8° - Pages : 297pp - Editeur : Flammarion - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Couv légèrement défraichie. Un pli de lecture au dos. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/pierre-gaxotte/5554-mon-village-et-moi?lrb
Un village lorrain avant 1914...Pierre Gaxotte le fait revivre tel que l'ont vu ses yeux d'enfant et d'adolescent. C'est avec tendresse qu'il évoque les gens et les choses, qu'ils ressuscitent en traits justes et rapides. On y respire la joie d'être jeune, la joie d'avoir aimé, la joie d'avoir connu une autre manière de vivre qui permet d'aimer notre aujourd'hui sans être dupe. Les chroniques apaisées d'un observateur de son siècle.
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État : Assez bon état - Année : 1982 - Format : in 8° - Pages : 276pp - Editeur : La Table Ronde - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Très légers frottements aux coiffes. Coins un peu cornés. Une série d'envois amicaux sur les deux première gades. Un petit défaut de fabrication en tranche de tête sur les vingt dernière pages (sans gravité et gène pour la lecture). - Collection : Place publique - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/francois-brigneau/6835-mon-village-a-l-heure-socialiste?lrb
La chronique savoureuse, époustouflante, mais bien réelle de la première année du règne de François Mitterrand et des solialistes à l'Elysée. François Brigneau note presque tous les jours ses impressions, il bougonne, il rouspète, il s'énerve parfois mais nous fait souvent rire - jaune. Il faut lire ce petit livre avant des élections pour savoir ce qui nous attend. Notre grand pamphlétaire est égal à lui-même, drôle et sérieux à la fois, tendre avec les uns et cruel avec les autres, lucide et pourtant optimiste, et quelle plume! douce et acérée, agréable à lire et instructive, précise et excepte de pédanterie. Ce livre est un vrai régal, un travail d'orfévre.
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Imprimerie Nouvelle, Forcalquier s.d. (12 janvier 1946), 30,9x42,2cm, une feuille.
«On assiste depuis quelques mois à une chasse passive en règle des patriotes, trop bien notés, il semble, au temps où risquer sa vie et celle des siens n'était pas un article de devanture. L'odieux de cette façon d'agir est qu'elle rappelle étrangement les hitlériens. Déshonorer, ensuite on attend et on voit. Quelle que soit l'estime dont un être est entouré, une visite policière laisse toujours un relent d'équivoque,pense-t-on. Plus que jamais vigilance, solidarité.» (7 décembre 1945 (texte adressé par René Char à Francis Ponge) Édition originale de cette affiche mythique de « l'Affaire de Céreste » imprimée par René Char à quelques exemplaires et placardée dans le petit village de Céreste, cur de son réseau de résistance. D'une insigne rareté, cette affiche est absente de toutes les institutions et des salles de ventes. La BNF, elle-même, ne dispose que d'une reproduction offerte par Pierre-André Benoit. Ce célèbre placard marque la fin de la relation amoureuse et combattante entre René Char et le village de Céreste qui fut pourtant le Q.-G. du capitaine Alexandre, et le berceau d'une de ses plus émouvantes aventures amoureuses avec « la Renarde ». C'est en effet dans ce village isolé de Haute-Provence que René Char s'installe pour organiser son réseau de Résistance, la S.A.P. (Section Atterrissage Parachutage), chargée de récupérer les livraisons d'armes parachutées dans les Basses-Alpes et de les redistribuer aux maquisards. Fidèle hôte de Céreste depuis 1936, René Char put fédérer rapidement les villageois jusqu'aux gendarmes qui le protégeront et l'aideront à constituer son réseau. Avertis, les Allemands envoient une compagnie de S.S. à Céreste pour le débusquer, perquisitionnant toutes les maisons et interrogeant violemment les villageois qui tous connaissaient Char et son amante chez qui il logeait. La réaction héroïque des villageois marquera durablement René Char qui composa en leur honneur un des plus longs et beaux feuillets d'Hypnos : « Le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l'impossibilité de bouger. Deux compagnies de SS et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors commença l'épreuve. Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. [...] Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l'alerte. [...] Des coups me parvenaient, ponctués d'injures. Les SS avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : « Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. [...] Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les SS, les paralysant « en toute bonne foi ». [...] Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre. J'ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice. » Une relation fusionnelle unit le poète à son village d'adoption et, dans le contexte de haine et de violence nazie, Céreste représente pour René Char le symbole vivant des valeurs humanistes à défendre et la nécessité de son combat. Cette passion trouvait son incarnation en son amante cérestoise : Marcelle Sidoine devient pour lui l'image même de Céreste, de ce nouveau pays dans lequel il creuse sa mine et entend enfouir les galeries d'où partira la reconquête. Elle est « l'âme de la montagne aux flancs profonds » écrit-il. Tout est dit. Elle sera l'amante, l'hôte, l'intendante, la messagère, l'agente de liaison. Une femme courage. » (René Char, Laurent Greilsamer) Marcelle sera aussi sa faiblesse, et la voie par laquelle, à la Libération, ses ennemis de l'intérieur régleront leur compte avec le trop célèbre capitaine. Puisqu'il est impossible de salir la réputation héroïque de Char, un traître de son réseau, Georges Dubois, dénoncé par Char et devenu journaliste d'un organe communiste, trouvera en Marcelle une cible parfaite pour accomplir sa vengeance. Accusée d'avoir détourné du linge à destination du maquis, Marcelle est salie par des rumeurs parfaitement orchestrées et voit sa maison perquisitionnée par la police. Le bien prétendument détourné s'avéra être au contraire une cargaison de chemises de nuit en laine, offertes par deux résistants marseillais, détricotées et transformées en pull pour les maquisards de la S.A.P. par Marcelle et sa fille Mireille. Bien que sa « Renarde » ait été entièrement blanchie par la justice, Char demeure profondément blessé par le succès qu'obtinrent les propos diffamatoires auprès des villageois. Son affiche est à la fois une ultime déclaration d'amour pour son « village glorieux » « qu['il] aime et que ces mauvais n'aiment pas » et une lettre de rupture avec un Céreste « déshonoré [...] par les grenouilles [...] ignobles ». Rompant avec les communistes, le résistant désabusé quittera également définitivement son village tant aimé, jusqu'à en éradiquer les traces dans la construction de ses Oeuvres complètes en 1983. Malgré l'insistance de Char, Marcelle et sa fille, que le poète voulait adopter, ne le suivront pourtant pas dans la vallée. Elles demeureront fidèles à leur village natal, tour à tour glorieux et ignoble, et finalement simplement humain. Impossible accord entre idéal et réalité, comme Char lui-même le pressentait déjà en 1945 : « N'était-ce pas le hasard qui m'avait choisi pour prince ce jour-là plutôt que le cur mûri pour moi de ce village. » - Photos sur www.Edition-originale.com -