3 cartes de visite (6,2 x 8,6 cm), non datées, écrites au recto, signées.
Reference : 13953
Adressée à : "Cher Confrère et Ami, merci de votre bonne lettre de ce matin. Et voici mon premier "Fait divers" pour mars. J'ai à écrire un acte en vers pour mercredi !... c'est pourquoi je devance l'appel... A bientôt très affectueusement...".
La Librairie Bourbonnaise
M. Michel Thévenet
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A propos d’une vente aux enchères de ses biens dont il lui portera la liste. « Je vous serai bien reconnaissant si vous vouliez bien prier Monsieur Sardou de venir aux Docks de 2 à 6 il y a la vente de mes meubles ». La photo le représente probablement dans son rôle de « Vasco de Gama », opéra de Meyerbeer, « L’Africaine », rôle qui lui valut son principal titre de gloire.
Cartes de visite format 6 x 9,5 cm - trés bon état -
1 - Les pruneaux d'Amérique sont "superbes" mais ceux d'Agen ou de Brignoles sont plus doux - 2 - Deux vers de Bertrand de Born avec leur traduction en français signée F.M. - 3 - Il est bien entendu que son fils viendra dimanche déjeuner avec eux - "il y a en gare de Graveson des omnibus pour Maillane" -
1897-1898. 8 pp. in 12, enveloppes.
– Janvier 1897: «Je n’ai pas su vous dire l’autre jour combien votre visite m’avait touchée. Et je ne saurais pas vous dire non plus tout le bien que je pense de vous. De combien en peut-on penser encore au jour d’aujourd’hui? La littérature surtout me parait bouchée par des coups des tigres et des serpents… Je ne vous tourmenterai plus, vous inspirez la vertu et j’en aurai avec vous. Mais vous savez que je serai très heureuse de vous attirer quelquefois, de rares fois. Aimez-vous mieux que ce soit le matin à déjeuner en toute intimité? …» – 21 janvier 1898: «Vous êtes vraiment la grâce même, mais je suis tout à fait confuse en songeant à la peine que vous avez dû prendre pour réunir ces adresses. Il y a quelque temps que je m’étais découragée de cette collection la jugeant trop coûteuse.» – 23 janvier 1898: Votre pièce est belle et charmante et j’ai eu beaucoup de joie à l’applaudir… j’y retrouve les qualités de votre cœur et de votre esprit et ce sont les plus hautes qui soient.» – s.d.: «Avec vous comme avec Dante on passe de l’enfer au ciel, et l’on s’amuse tout le temps. » — s.d.: «Je veux vous remercier de votre bonne grâce qui me fait presque espérer que vous ne vous déplaisez pas trop avec nous. Et ne croyez pas que j’en profiterai pour être indiscrète.
ROUMANILLE (Joseph) Ecrivain et éditeur français d’expression provençale (1818-1891).
Reference : 198C16
ROUMANILLE à ROUMIEUX, Un trésor pour l’histoire du félibrige. Avignon, 12 août 1852. La première réunion félibre. Il compte sur sa présence le 27 août à Arles, pour la fête du Congrès Agricole des Bouches du Rhône. Les « muses », sont en grand émoi, « elles ne sont pas contentes d’être réunies et de se coudoyer dans un livre...Je vous y invite, tant en mon nom qu’au nom de mes confrères, qui se sont faits les ardents propagateurs de la chose. Il y aura discourt orné de couplets du cru...il y aura pareillement séance ou chaque muse viendra nous dire une de ses compositions littéraires... ». Avignon, 8 janvier 1855. Il reçoit « la revue méridionale », que Roumieux rédige. Il ne s’intéresse qu’à la partie littéraire, la partie « théâtre », le passionne moins. « ...mes habitudes et mes goûts m’éloignent du spectacle, à Avignon où rien ne m’y attire, pas mêmes des talents et divines... ». Il voudrait également connaître sa décision concernant sa collaboration. Avignon, 30 octobre 1856. Il veut le voir et lui seul, mais sa venue doit rester secrète. « Vous serez libre après mon départ de parler à qui vous voudrez de la visite que je veux avoir le plaisir de vous faire... ». Avignon, 24 novembre 1856. Il lui adresse un nouvel acte de la «comédie...ça commence à devenir plaisant. Voilà ce pauvre cher abbé accusé... ». Cette comédie étant le récit d’une anecdote entre Roumieux et un abbé. « Je ne doute pas un seul instant de votre franchise et de votre véracité de votre récit... ». Avignon, 11 décembre 1856. « Voici mon cher Carissime, où en est cette comédie. De plus en plus comique !! Lisez la nouvelle version. Lisez aussi la réponse si vous approuvez celle-ci, faites la jeter à la boite – de Tarascon. Il parait que vous avez mis l’affaire sur le tapis. Comment cela s’est-il passé ? Comment en êtes vous venu là ? Voilà maintenant que vous faites erreur et que je suis un homme déloyal !! et peu charitable!!!! Tâchez de concilier tout cela. Quant à moi je le concilie parfaitement... ». Avignon, 2 août 1857. A propos de l’Armana prouvençau. Il lui demande pour « l’armana, inoffensif et modéré », deux poèmes, pouvant servir d’entrefilet. Avignon, 4 février 1857. Il lui demande des nouvelles de Beaucaire et où en est « l’affaire grave et drôle. On ne m’en a plus soufflé le mot. Le cher curé de Malemort ne m’a plus rien dit, et je ne sais par conséquent comment il a accueilli mes loyales explications... ». Il suppose donc que « la comédie est morte et enterrée ». De son côté, il mène « toujours » humblement sa « pauvre vie d’escargot que je me suis faite – J’achète, je vends ; je perds, je gagne... ». Avignon, 22 septembre 1857. « Voici mon ours, prenez mon ours. Je l’ai tant léché que j’y ai laissé ma langue. Je vous laisse à juger si ce n’a pas été peine perdue ». Il lui en adresse 12 exemplaires qu’il lui demande de vendre, et d’insérer dans sa « Revue », que cet ouvrage est disponible entre autre, chez « Roumanille, libraire à Avignon », avec « six timbres poste bleu, de 20c [...] l’Armana est toujours là, ni vivant, ni mort. S’il doit vivre, vous le savez, et vous lui apporterez votre part de bouillon salutaire... ». En février 1858, il lui annoncera que l’Aramana a fait des prodiges. « Voilà plus d’un mois qu’il est épuisé partout. Si j’avais pu prévoir que, cette quatrième année seulement, la presse parisienne mettrait à notre service les mille bouches de sa presse, j’aurais tiré à plus grand nombre ». Il a vu beaucoup de monde à Nîmes mais la nécessité d’une présence à sa « boutique » à réduit son séjour. « Le lundi matin j’ai dû passer de la poésie aux affaires». Il lui rapportera l’anecdote que l’éditeur de « Campano toumbado » lui a racontée et qui l’a beaucoup fait rire. Avignon, 17 décembre 1859. Il lui adresse les « armana » demandés. « Hélas ! Voilà que demain je ne serai pas ici. On m’a fourré dans in guêpier... Il s’agit d’un concert en Arles demain 18, dans la grrrrrrande salle de la mairie au bénéfice de l’œuvre de la jeunesse d’Arles. Martin, le cher Nismois, est de la partie. Mistral devait en être, puisqu’il est sur le programme imprimé. Mistral ne veut pas y aller et je ne crois pas qu’on le décide. C’est comme une trahison. ». Avignon, 17 janvier 1861. « J’attends que mon ventre ait diminué pour me faire photographier de pieds en corps. Sois persuadé que je n’oublierai pas de t’adresser un des exemplaires avant la lettre que je réserverai pour mes meilleurs amis. Voilà que Théodore m’a donné son Turc, Emile Albert son squelette, Roumieux sa gravité et ses lunettes, Mistral sa belle tête en plâtre... et moi je ne puis donner qu’un portrait joufflu rébarbatif ayant plus l’air d’un marchand de vin que celui du poète ... Toi tu es heureux et poétique ; tu conserves ta sveltesse, nous engraissons hélas outre mesure. Théodore (Aubanel) a des allures de tonneau... Mistral est gras à lard ; il a deux mentons bien prononcés... ». Il lui demande ce qu’a fait « l’armana de 1861 » à Beaucaire, car « Il a fait partout des prodiges et en fait encore... ». Avignon 24 novembre 1862. Il lui accuse réception des 294 exemplaires, « attends pour m’en adresser encore que je te le demande... Si, ce que je désire de toute mon âme, ton livre a le succès qu’il mérite... Mon avis éclairé par expérience est de ne pas bourrer nos correspondants, surtout ceux des petites villes. Il faut n’envoyer que par dizaine chez les principaux, et par six chez les moindres et par deux ou trois chez les insignifiants. Mirèio, Lis oubreto, la Mioùgrano, la Farandoulo et l’Armana moi- même m’ont démontré qu’il faut munir modérément nos correspondants, qui savent fort bien redemander de réapprovisionner quand la marchandise s’écoule... ». Avignon, 28 juillet 1867. « Félibrijado solennelle, ici mardi prochain, un peu avant ou un peu après le coucher du soleil. Par ces présents, nous t’y invitons et partant, nous comptons sur ta présence et ton entrain habituel avec accompagnement de brindes, voire de calembours. Seulement, il te sera permis d’en faire qu’un après l’autre... ». Etc.
L’ensemble
IMANN Georges - (Georges Gigandet dit) - (Marseille 1889 - Auteuil 1977) - Ecrivain français
Reference : GF20453
2 cartes et 1 enveloppe - (1923 et 1972) - bon état -
Amusante réunion d'une carte de "Georges Imann" de 1923 et d'une carte de "Georges Gigandet" de 1972 qui ne sont qu'une seule et même personne - 1923: "Puis-je espèrer que nos rapports prendrons une forme moins exclusivement postale"....Il présentera lui-même son livre "L'Enjoué" au 'Faubourg' dans un débats - 1972: Voeux de bonne année -