‎MAURRAS (Ch.).‎
‎Tombeaux.‎

‎ P., Nouvelle Librairie Nationale, 1921 ; in-8, broché. 352 pp. Couverture présentant des traces de manipulation, des frottements au dos. Bon exemplaire cependant, non coupé. ‎

Reference : 13872


‎EDITION ORIGINALE. Celui-ci 1 des 3300 exemplaires numérotés sur vélin teinté des Papeteries de Navarre. Enrichi d'un bel ENVOI à pleine page de Charles MAURRAS et de deux coupures de presse annonçant la mort de l'auteur, collées sur le premier contreplat (ayant entraîné la brunissure du premier feuillet de garde). "Plût au ciel qu'il nous eut été possible de rendre le service de fossoyeur autrement qu'en figure, car nous avions eu la fierté de travailler de nos mains pendant que nos amis combattaient et mourraient. p.6 Ch. Maurras" ‎

€60.00 (€60.00 )
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‎RODENBACH Georges:‎

Reference : 4681

(1895)

‎Les vierges / Les tombeaux.‎

‎Paris, S. Bing, Noël 1895. 2 volumes brochés: Les Vierges, 24 pages, couverture muette de papier moiré blanc, recouverte d'une large bande de papier gris vert rempliée, illustrée d'un bois tiré en blanc. Les Tombeaux: broché, 28 pages, couverture muette de papier moiré noir, recouverte d'une large bande de papier vert-jaune rempliée illustrée d'un bois tiré en rose (passé).2 volumes: Les Vierges 24 pages, blank cover of white shimmering paper, covered with a wide band of grey-green paper wrapped, illustrated with a woodcut printed in white. Les Tombeaux: 28 pages, blank cover of black shimmering paper, covered with a wide band of green-yellow paper wrapped, illustrated with a woodcut printed in pink (faded). ‎


‎Quatre lithographies en couleurs à pleine page de Joseph Rippl-Ronai pour Les Vierges. La bande de chacune des plaquettes est illustrée d'un bois original. Trois gravures sur bois de James Pitcairn-Knowles, tirées en noir pour Les Tombeaux.Four full-page color lithographs by Joseph Rippl-Ronai for Les Vierges. The strip of each of the booklet is illustrated with an original xylography. Three wood engravings by James Pitcairn-Knowles, drawn in black for Les Tombeaux. Éditions originales non justifiées, mais tirées à 500 exemplaires. Ces deux élégantes plaquettes sont une belle réussite: imprimées à la japonaise (un seul côté de la feuille), d’une délicatesse exquise, elles sont empruntes de la sensibilité du mouvement Nabis, dont les deux illustrateurs étaient membres. Le texte-prétexte fut écrit pour accompagner les illustrations et l’ensemble publié par Siegfried Bing, marchand d’art et collectionneur qui venait d’ouvrir sa galerie “L’Art Nouveau” (en 1895). Monod, 9810; From Manet to Hockney, n°12. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF6,000.00 (€6,431.22 )

‎VIVANT DENON Dominique & REVILLE (sculpsit)‎

Reference : 29714

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : 1. Tombeaux dans les Carrieres de Silsilis. 2. 3. et 4. Figures sculptées dans les tombeaux. (Planche 76).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 4 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Tombeaux dans les carrieres de Silsilis : ces carrieres, prolongées dans la masse du rocher de grès, conservoient sur le rivage une espece de façade percée de portes, qui servent d'ouvertures à passer les matériaux tirés de l'intérieur pour les embarquer sur le Nil ; cette espece de façade étoit décorée de petits portiques pris à même dans la masse et sculptés avec soin, sans ragréer autrement les rochers dans lesquels ils étoient pris, comme on peut le voir à droite de l'estampe ; au milieu, où sont les quatre personnages avec des piques, est l'entrée d'une des rues de ces carrieres ; à gauche une inscription décorée d'un couronnement couvert d'emblêmes sacrés ; et ce qu'il y a d'étrange dans ce monument, c'est que les lignes paralleles entre elles ne sont pas perpendiculaires ; l'espece de champignon qui est à gauche a servi sans doute de témoin pour aider au calcul de l'exploitation de la carriere, comme nous en conservons de nos jours pour les déblaiements des terres ou le nivellement d'un sol ; l'erreur que l'imagination enfante, et que l'amour du merveilleux propage, seroit le plus souvent détruite, si l'on vouloit de bonne foi observer et se rendre compte du physique des choses, et ne pas leur prêter une maniere d'être qu'elles n'ont pas. Les voyageurs ont toujours vu ce morceaux de rocher comme une des colonnes qui servoient à attacher une chaîne, que l'on croit qui devoit fermer le Nil à ce point, où ce fleuve est resserré par les montagnes ; cependant il auroit fallu que cette chaîne eût été ou de corde ou de fer : si elle eût été de fer, son poids eût entraîné une colonne douze fois plus grosse que celle-ci ; si elle eût été de chanvre, on verroit encore les marques de l'endroit où elle auroit été attachée ; elle auroit d'ailleurs bien vite dégradé par le frottement une pierre tendre ; et puis, quelle auroit été la machine qui eût pu tendre une corde qui auroit traversé ce grand fleuve ? La meilleure preuve que ce n'étoit point là la colonne de la chaîne, c'est qu'une chaîne ne pouvoit être attachée à cette colonne, et que, si la chaîne a existé, c'est par d'autres moyens qu'elle a été attachée et tendue. N° 2, 3, et 4. Figures dans les tombeaux, sur le devant des carrieres de Silsilis. Ces figures, de grandeur naturelle, sculptées à même dans la masse du rocher, étoient le plus souvent à peine ébauchées : chaque chambre de ces tombeaux, de 7 sur 10, et de 8 sur 11 pieds, est constamment revêtue en stuc avec des peintures, et contient une, deux, trois, ou quatre figures. Rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR100.00 (€100.00 )

‎LE LABOUREUR (Jean).‎

Reference : 42537

(1642)

‎Tombeaux des personnes illustres. Avec leurs éloges, généalogies, armes & devises, par J. Le Laboureur.‎

‎Paris, Jean Le Bouc, 1642. Petit in-folio de 1 frontistice gravé, (24)-330-(4) pp. et 8 planches (placées après les pages 170, 200, 292), reliure macabre en maroquin noir, doublures de veau armorié et gardes dominotées provenant de la première reliure, dos à nerfs orné de crânes et tibias argentés entre les nerfs, crânes et tibias argentés aux angles des plats, tranches noircies (reliure du XIXe siècle). ‎


‎Édition originale de ce bel ouvrage avec de nombreuses gravures dans le texte et des planches hors texte pour les tableaux généalogiques.Les tombeaux des personnes illustres qui sont citées dans ce volume existaient en majeure partie à l'église des Célestins où se trouvaient les coeurs de Charles VI, de François ler et de ses fils, de Henri II, de Catherine de Médicis, de Charles IX, les tombeaux du connétable de Montmorency, d'Anne de Bourgogne, celui de Philippe de Chabot, par Jean Cousin. A la suite de la description des Tombeaux de l'église des Célestins, on trouve énumérés ceux des églises de Sainte-Catherine du Val des Écoliers, de l'Ave Maria et de la Chapelle de Notre-Dame de Braque.Provenance : Précieux exemplaire aux armes conservées dans les contreplats d'Anne de Ventadour (1605-1662), évêque de Bourges ; ex-libris de l'archevêché de Bourges. Ex-libris moderne Herman de Vries de Heekelingen (1880-1942), professeur à l'université de Nimègue.Bel exemplaire. Brunet III, 955. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎LE LABOUREUR‎

Reference : 75929

(1642)

‎Les tombeaux des personnes illustres‎

‎Chez Antoine Vuarin [ Antoine Le Bouc], à Paris 1642, In-Folio (22x34,5cm), (26) 330pp. (4), relié.‎


‎Edition originale parue chez Antoine Le Bouc en 1642, et remis en vente en 1684 avec un papillon contrecollé sur l'adresse originale à la nouvelle adresse d'Antoine Vuarin. Interessante particularité éditoriale qui montre qu'il y eut un certain nombre d'invendus du premier tirage. Par ailleurs, cet ouvrage ne connut qu'une seule édition et ne fut jamais réédité. Epitre au Cardinal de Richelieu. Beau frontispice allégorique par Avice. L'illustration comprend le Tableau généalogique de la famille d'Orléans, Table généalogique de la maison du Luxembourg (Deux planches), Table généalogique pour faire voir que Monsieur le marquis de Gesvre est issu de Charlemagne (Quatre planches), Table pour rendre raison des cartiers des armes de Monsieur le marquis de Noirmoustier (Une planche), Table généalogique des Bourbons (Une planche) et 106 Blasons in-texte (vignettes d'environ 10x15cm), le tout gravé par Pierre Nolin. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Epidermure sur le plat supérieur et 3 trous de vers. Un trou de vers en marge interne en haut devenant légère galerie à partir de la page 60 puis allant s'estompant jusqu'à rederevenir trou. Une petite déchirure sur 1cm en marge externe sur la planche de la Maison de Luxembourg. Absence de la page de garde avant le frontispice. Bel exemplaire, d'une fraîcheur très appréciable. Le couvent des Célestins, profané sous la Révolution française, fut la seconde nécropole royale après Saint-Denis. Les tombeaux étaient répartis dans la chapelle des Orléans (où étaient déposés le coeur d'illustres représentants de cette dynastie : Charles VI, Philippe d'Orléans, François II, Charles IX...), dans l'église, le choeur, la nef résidaient les restes et tombeaux des Luxembourg, Montmorency, Lusignan, La Trémoille... Cette étude est d'autant plus précieuse qu'elle est la seule de son espèce à recenser les tombeaux du couvent des Célestins, depuis longtemps disparu. Devenu un dépôt de bois après la Révolution française, une caserne sous le Consulat, enfin amputé d'un tiers par le percement du Boulevard Henri IV en 1866, puis détruite enfin par la construction de la nouvelle caserne des Célestin, le monument et ses précieuses tombes ne connurent pas un destin favorable. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎VIVANT DENON Dominique & GALIEN (sculpsit)‎

Reference : 29799

(1803)

‎Voyage dans la Basse et Haute Egypte : Peintures dans les tombeaux des Rois à Thèbes. (Planche 135).<br />‎

‎Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.‎


‎Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 36 figures, ainsi décrites par l'auteur : Cette planche ne contient que des objets peints pour la plupart dans les tombeaux des rois à Thebes, et particulièrement dans quatre petites chambres (voyez le plan, n° 3 , planche XLII, lettre D) ; chacune de ces petites chambres est décorée d'objets particuliers ; l'une étoit consacrée à la musique,l'autre aux armes, l'autre aux ustensiles et meubles, une autre à l'agriculture.Dans celle des armes je dessinai, n° 1, un carquois, qui contenoit d'autres armes que les fleches, et qui dans les combats s'attachoit en-dehors des chars (voyez planche CXXXIII, n° 3, et planche CXXXIV,n° 46).N° 2. Une des armes renfermées dans le carquois ci-dessus, et dont je n'ai pu deviner l'usage.N° 3. Un bouclier : on peut voir dans les figures du bas-relief (planche CXXXIV, n° 1) la maniere dont il étoit porté ; l'ouverture qui est à sa partie supérieure pouvoit servir à le suspendre, ou à laisser voir à celui qu'il couvroit les mouvements de celui contre lequel il avoit à combattre.N° 4. Un sabre, à la poignée duquel est un cordon avec un gland en cuir.N° 5. Un autre sabre.N° 6. Une cravache.N° 7. Une cotte de mailles.N° 8. Un poignard dans la même forme que les poignards de ceinture dont on se sert généralement encore dans tout l'orient (voyez pl. XCV, n° 12).N° 9. Une masse d'armes, avec une poignée à cacher la main.N° 10. Un fouet.N° 11. Un casque.N° 12. Une hache d'arme, derriere la lame de laquelle est une masse, pour en rendre le coup plus lourd, et partant plus pénétrant.N° 13. Un carquois a fleches. N° 14. Pliant matelassé. N° 15. Meuble à tiroir et à couvercle, avec des poignées pour lever l'un et tirer l'autre.N° 16. Un fauteuil, d'une si excellente forme, qu'il n'en existe pas qui soit d'un meilleur goût ; il est tapissé de la maniere la plus commode.N° 17. Lit dont nous avons admis la forme depuis que les architectes président à l'ameublement, comme à la décoration, des intérieurs des appartements.N° 18. La chaise du fauteuil n° 16 : dans la peinture on distingue très bien que l'étoffe qui le couvre est à fleurs, par conséquent brochée, peinte, ou brodée ; le bois est de couleur de bois des Indes, et la sculpture est dorée.N° 19. Un coffre à couvercle. N° 20. Un pliant à trois matelas. N° 21. Un pot à l'eau, et une aiguiere. N° 22. Une espece d'armoire. N° 23. Une charrue qui ressemble à celles dont on se sert encore à présent ; derriere celui qui laboure est un homme qui seme en jetant le grain par-dessus sa tête : j'ai dessiné deux autres charrues (voyez planche CXXV, n° 26, et lettre E même planche).N° 24. Un tabouret couleur de bois des Indes, et doré.N° 25. Une corbeille d'osier d'une jolie forme, et tressée très agréablement.N° 26. Une harpe à vingt-une cordes ; le vêtement de la figure qui en joue est étrange et désagréable, mais il y a dans la pose de l'enthousiasme et de la vérité.N° 27, 28, 29. J'ai trouvé ce groupe peint dans des tombeaux sur la montagne à l'ouest de Thebes ; la carnation des musiciennes est rouge : celle n° 27 a une tunique juste, dont les manches sont amples ; les tuniques des autres ne se distinguent qu'à la couleur, qui est blanche, et devient rose en ce qu'elle participe de la teinte de la chair que l'on voit à travers ; la gorge de ces femmes est de la même forme que la gorge des Égyptiennes d'à présent. La figure n° 27 pince d'une espece de théorbe ; celle n° 28, au mouvement du corps, de la tête, et des bras, joue d'un instrument à vent ; il est à regretter qu'une lésion de l'enduit l'ait fait disparoître, car il nous auroit donné un troisieme instrument de la musique des Égyptiens : j'ai consulté les plus petits fragments au bas du mur, je n'ai rien trouvé qui ait pu m'en rendre compte.La pose de celle n° 29 est très souple et très vraie ; tout bonnement et tout parallèlement que sont posées ces trois figures, elles annoncent un sentiment très délicat et très juste dans celui qui les a dessinées : on peut y voir la différence de style que les Égyptiens adoptoient dans les figures hiéroglyphiques par le contraste de la roideur de celle qui vient immédiatement après n° 30. Elle est sculptée sur la frise du portique du temple de Tintyra.N° 31. Cette quatrieme harpe, si ingénieusement composée, est sculptée dans la troisieme chambre du petit appartement qui est sur le comble de la nef du temple de Tintyra.N° 32. Cette figure, et celle n° 36, sont peintes dans des tombeaux qui sont creusés dans la montagne qui borde Thebes au sud-ouest ; ces porteurs d'eau, de pain, et d'autres victuailles, sont si souvent répétés dans ces sortes de monuments, qu'il est à croire que l'on portoit des comestibles dans les cérémonies funebres avec les vases, les trophées d'armes, et les images des dieux, et que ces especes de fonctions se faisoient avec le faste et la profusion proportionnés à la majesté du personnage qui en étoit l'objet.N° 33. Ce vase, ainsi que les deux qui suivent, sont pris dans la représentation peinte des fonctions dont j'ai parlé à l'article ci-dessus , et copiés dans le même tombeau : ce premier est peint en couleur d'or ; c'étoit sans doute de l'orfèvrerie, et de la plus magnifique ; si on a quelque chose à reprocher à la maigreur de la forme de ce vase, on peut admirer sa magnificence et la richesse de sa décoration : ce sont des plantes aquatiques qui en sont les principaux ornements, une fleur de lotus lui sert de couvercle ; ce cheval passant, ces têtes de chevres et de chevreaux, sont d'un beau style : cela n'a donc pu être que la copie d'une belle ciselure.N° 34. Un autre vase d'or, d'une forme ingrate et d'un style corrompu, comme celui dont nous faisions usage dans l'autre siecle avant que les vases étrusques fussent venus redresser notre goût en ce genre de magnificence ; les branches de lotus indiquent que ce vase étoit destiné à contenir de l'eau du Nil, de celle du débordement, et le globe ailé, que son usage étoit sacré.N° 35. Ce vase d'une belle forme est peint dans le même tombeau, et de couleur d'argent ; la richesse est distribuée avec une noble simplicité ; la figure à genoux, et la tête de Jupiter qui lui sert de couvercle, annoncent qu'il devoit contenir quelque liqueur sacrée, et son gouleau qu'il servoit à des libations.N° 36. Cette maniere de porter est encore en usage en Egypte ; les vases sont parfaitement composés. Très discrètes rousseurs principalement marginales, infimes manques angulaires, un très léger accroc marginal, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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